Le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, a rappelé mardi dans un point de presse que la France a toujours observé le principe de non-ingérence et «revendique une certaine réserve» s'agissant de l'Algérie particulièrement, qu'il présente comme «un cas différent». Interrogé sur les critères ayant motivé son récent appel aux autorités algériennes «à plus de retenue»
, alors que l'appel n'a pas été destiné à d'autres pays, M. Valéro a expliqué que la diplomatie française observe «deux principes qui ont été rappelés plusieurs fois par Michèle Alliot-Marie». Le premier étant pour lui, «la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats». Rappelant l'attachement de la France aux valeurs universelles, à savoir les libertés et la démocratie, comme deuxième principe. Le porte-parole du Quai d'Orsay ajoute : «Cela dit, nous appliquons ces principes aux situations qui s'offrent à nous.»
Pour lui, dans les deux cas qu'il a évoqués «il y a eu des morts, des blessés et des arrestations» mais, tient-il à préciser, «s'agissant de l'Algérie, nous sommes dans un cas différent». Pour expliquer «cette différence», M. Valéro nous renvoie aux propos du président français Nicolas Sarkozy, «qui avait expressément dit (…) que s'agissant de certains pays avec lesquels nous sommes liés par l'histoire,
nous revendiquons une certaine réserve». Le porte-parole du Quai d'Orsay a, pour rappel, au lendemain de la marche organisée par la CNCD, déclaré que «s'agissant des manifestations organisées à Alger et dans certaines grandes villes, ce qui est important, à nos yeux, c'est que la liberté d'expression soit respectée et que les manifestations puissent se dérouler librement et sans violence». Des déclarations qui n'ont pas manqué de susciter plusieurs réactions en Algérie qualifiant ces propos «d'ingérence».
Le Temps
, alors que l'appel n'a pas été destiné à d'autres pays, M. Valéro a expliqué que la diplomatie française observe «deux principes qui ont été rappelés plusieurs fois par Michèle Alliot-Marie». Le premier étant pour lui, «la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats». Rappelant l'attachement de la France aux valeurs universelles, à savoir les libertés et la démocratie, comme deuxième principe. Le porte-parole du Quai d'Orsay ajoute : «Cela dit, nous appliquons ces principes aux situations qui s'offrent à nous.»
Pour lui, dans les deux cas qu'il a évoqués «il y a eu des morts, des blessés et des arrestations» mais, tient-il à préciser, «s'agissant de l'Algérie, nous sommes dans un cas différent». Pour expliquer «cette différence», M. Valéro nous renvoie aux propos du président français Nicolas Sarkozy, «qui avait expressément dit (…) que s'agissant de certains pays avec lesquels nous sommes liés par l'histoire,
nous revendiquons une certaine réserve». Le porte-parole du Quai d'Orsay a, pour rappel, au lendemain de la marche organisée par la CNCD, déclaré que «s'agissant des manifestations organisées à Alger et dans certaines grandes villes, ce qui est important, à nos yeux, c'est que la liberté d'expression soit respectée et que les manifestations puissent se dérouler librement et sans violence». Des déclarations qui n'ont pas manqué de susciter plusieurs réactions en Algérie qualifiant ces propos «d'ingérence».
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