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Alerte bahrein - affolement international

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  • Alerte bahrein - affolement international

    Les pays du Golfe assurent Bahreïn de leur soutien

    Par RFI

    Les chefs de la diplomatie des pays du Golfe ont tenu une réunion extraordinaire le 17 février. Ils ont assuré les autorités de Bahreïn de leur soutien. C'est la première fois qu'un royaume du Golfe est confronté à une contestation politique d'une telle ampleur. Les pays de la région s'inquiètent d'un possible effet d'entraînement. L'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman, le Qatar et le Koweit sont liés par des accords de coopération.

    Serrer les rangs pour éviter la contagion. La réunion extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe formalise le soutien indéfectible des pays de la région au royaume de Bahreïn. Il y a bien sûr l'Arabie Saoudite, qui craint que la contestation ne gagne ses frontières. Préoccupation partagée par le Qatar, les Emirats Arabes Unis, et le Koweït, sans oublier Oman, pays voisin du Yémen, où, là aussi, les manifestations se poursuivent.

    « Notre sécurité est une responsabilité collective, il n'est pas question d'accepter des ingérences étrangères », ont-ils dit. Ces pays qui forment l'arc sunnite s'inquiètent des rassemblements de Bahreïn qui réunissent en majorité des musulmans chiites s'estimant victimes de discrimination.

    Or, la plupart des monarchies pétrolières du Golfe comptent d'importantes minorités chiites qui pourraient saisir la balle au bond et réclamer à leur tour plus de considération et de démocratie. Scénario d'autant plus redouté qu'il pourrait servir les intérêts de Téhéran. L'Iran, grand pays chiite, est considéré comme la principale menace par les familles royales régnantes qui tentent à tout prix de contrecarrer son influence sur leur scène politique. Elles n'ont donc aucun intérêt à laisser les troubles se propager.

    De leur coté, les Etats-Unis appellent à la retenue.

    Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine

    J'ai appelé mon homologue à Bahreïn ce jeudi [le 17 février] et je lui ai directement fait part de nos inquiétudes au sujet de l'intervention des forces de sécurité mercredi soir.
    Écouter (00:32)
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    18/02/2011 par France 24

    Jay Carney, porte-parole de la Maison Blanche

    Nous sommes opposés à l'utilisation de la violence par le gouvernement de Bahreïn comme nous y sommes opposés par d'autres gouvernements de la région contre des manifestants pacifiques.
    Écouter (01:03)
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    18/02/2011 par Raphaël Reynes

    Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a condamné la répression au Moyen-Orient. Il estime que ces troubles sont le résultat de l'absence de réformes que les Nations unies réclament depuis des décennies.
    tags: Arabie Saoudite - Bahrein - Emirats Arabes Unis - Koweit - Oman - Qatar
    Dernière modification par Sioux foughali, 18 février 2011, 07h09.

  • #2
    De nombreux pays, Sociétés, et les pays du Golfe s'inquiètent des destabilisations des monarchies et surtout d'une eventuelle crise au Koweit


    Alerte Petrole, , risque non negligeable de grave crise ........

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    • #3
      Tirs sur les manifestants ce Vendredi

      A Barheïn, l'armée tire sur la foule , source Express

      http://www.lexpress.fr/actualite/mon...le_964083.html

      Les soldats ont fait feu vendredi sur un millier de personnes qui voulaient reprendre un sit-in à Manama.

      Le prince héritier promet un dialogue une fois le calme revenu
      Dans la soirée, le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al-Khalifa, a promis un dialogue avec l'opposition une fois le calme revenu dans cet archipel du Golfe où des manifestations de chiites ont été réprimées dans le sang.

      L'armée bahreïnie a tiré vendredi sur un millier de personnes qui voulaient reprendre un sit-in à Manama, faisant de nombreux blessés vendredi soir. Ceux-ci tentaient de se rendre sur la place de la Perle, dans le centre de la capitale, où les forces de sécurité avaient dispersé par la force jeudi à l'aube un sit-in de manifestants contre le régime. Selon des témoins, des tirs ont visé ces manifestants qui se trouvaient près de l'hôpital Salmaniya dans la capitale.

      "Vingt-six blessés, dont certains grièvement touchés, ont été admis à l'hôpital Salmaniya", selon un élu de l'opposition chiite, Ali al-Assouad, ajoutant qu'un des blessés était "dans un état de mort clinique". "L'armée a tiré à balles réelles. Le photographe de l'AFP, qui s'est rendu à l'hôpital, a vu des dizaines de blessés.

      "Ni chiites, ni sunnites. Unité nationale"
      A Barheïn, l'armée tire sur la foule

      dans le village chiite de Sitra, dans la banlieue de manama, la foule a accompagné chacun des trois "martyrs" dans une procession, aussitôt transformée en véritable forum politique

      AFP PHOTO/STR

      Un peu plus tôt dans la journée, des milliers de Bahreïnis ont défilé dans le village chiite de Sitra, qui faisait ses adieux à trois de ses enfants tués la veille dans la répression policière d'un sit-in contre le régime à Manama. Scandant "Le peuple veut la chute du régime" ou "A mort les Al-Khalifa", la famille royale, la foule a défilé pendant plusieurs heures dans le centre de ce village de la banlieue de Manama.

      La foule a accompagné chacun des trois "martyrs" dans une procession, aussitôt transformée en véritable forum politique. "A la place de la Perle, vous avez imposé votre volonté aux autorités, qui ont tenté de vous réprimer par la violence", a lancé le militant islamiste Abdel Wahab Hussein, avant d'ajouter que la répression est "la preuve de l'effondrement du régime".

      S'adressant à la foule par mégaphone, il a énuméré les réformes politiques réclamées par l'opposition, avant de souligner que "le ministre de l'Intérieur et les responsables ayant donné l'ordre de tirer sur les protestataires jeudi doivent être jugés".

      Brandissant le drapeau rouge et blanc de Bahreïn, les orateurs ont tenu à ne pas donner de dimension confessionnelle à la procession, scandant un slogan devenu populaire ces derniers jours à Bahreïn: "Ni chiites, ni sunnites. Unité nationale".

      Mettant à profit la présence de nombreux journalistes étrangers, notamment occidentaux, des "volontaires" se sont mobilisés pour servir d'interprètes ou pour expliquer "l'injustice" dont sont victimes les chiites de Bahreïn, majoritaires dans ce pays gouverné par une dynastie sunnite.

      "Je ne manifeste pas parce que j'ai faim, mais pour la dignité et pour partager le pouvoir avec les Al-Khalifa", a expliqué Ali Abdel Jabbar Hassan, qui participait aux funérailles. "Monsieur Ecclestone, est-ce que nos vies valent d'être sacrifiées pour le prix de Formule 1", proclamait une banderole brandie par des jeunes, en tête du cortège.

      Bernie Ecclestone est le grand argentier de la Formule 1, dont la saison 2011 doit démarrer le 13 mars sur le circuit Sakhir de Bahreïn.

      "Le matin, le roi déplore les morts, la nuit il nous attaque", s'emporte en écho à cette déclaration Jaafar Abdel Hussein Mohamed, un retraité d'Alba, la compagnie locale d'Aluminium.

      Il fait allusion à la décision du roi, cheikh Hamad ben Issa Al Khalifa, qui a annoncé mardi la formation d'une commission d'enquête sur la mort de deux manifestants, suivie deux jours plus tard par l'attaque sur la place de la Perle.

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      • #4
        Les révoltes bahreïnies inquiètent les grandes puissances .

        Les révoltes bahreïnies inquiètent les grandes puissances

        .
        Le plus petit royaume pétrolier du Bahreïn, gouverné par les sunnites dans un pays à majorité chiite, est secoué à son tour par des révoltes populaires inédites. Analyse de la situation avec Steven Sotloff, expert américain du Moyen-Orient.
        Par Karim YAHIAOUI / Louise HANNAH (vidéo)
        http://www.france24.com/fr/20110218-...manifestations

        Leela JACINTO (texte)


        Le vent de contestation aura soufflé depuis l’Égypte – le plus grand pays du monde arabe – jusqu’au Bahreïn – le plus petit.

        Dans ce minuscule royaume du Golfe, composé à 75 % de chiites mais dirigé par la dynastie sunnite Al-Khalifa (du nom du roi Hamad ben Isa al-Khalifa, au pouvoir depuis 1999), la révolte gronde.

        Les manifestations ont commencé lundi dans des villages chiites de Bahreïn à l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à un "jour de colère". Les chiites qui se considèrent comme des laissés-pour-compte revendiquent davantage de droits et une meilleure distribution des richesses.

        Steven Sotloff, expert du Moyen-Orient et membre de la Fondation pour la défense des démocraties, à Washington, analyse la situation pour France24.com.

        FRANCE 24 : La population chiite a-t-elle des griefs particuliers contre le parti sunnite ? Représente-t-elle une menace pour le pouvoir en place ?

        STEVEN SOTLOFF : La monarchie sunnite craint de toute évidence la prise de pouvoir par les chiites. Une situation qui sonnerait le glas des ambitions politiques de la dynastie Al-Khalifa. D’un point de vue social, les chiites ont de nombreux récriminations à adresser au pouvoir. Ils représentent plus de 80 % de la population active, mais ils sont marginalisés et écartés des domaines politique et militaire – seuls 3/5 des chiites travaillent dans le secteur des forces de sécurité, alors que ce dernier est le plus important employeur du pays.

        Aux premiers jours des manifestations, les protestataires ne réclamaient qu’une réforme constitutionnelle, afin d’être mieux représentés au Parlement et constituer une vraie force d’opposition. La campagne Facebook appelait à un rassemblement pacifique. Mais après la mort de plusieurs protestataires cette semaine, la révolte a pris une autre tournure, plus radicale. Les revendications de réformes constitutionnelles se sont mues en un appel à un changement de régime.

        FRANCE 24 : La violence de la répression des forces de l’ordre à l’égard des manifestants a effectivement joué un rôle décisif dans les révoltes bahreïnies ? Comment les policiers sont-ils perçus par la population?

        STEVEN SOTLOFF: Les policiers de ce petit royaume ne sont pas des Bahreïnis de souche. La grande majorité vient du Yémen, de Jordanie, du Pakistan et ont obtenu la nationalité bahreïnie contre un contrat professionnel. Ils ne sont donc pas liés au pays par un sentiment de citoyenneté. Ils savent que si le régime tombe, ils tomberont avec lui. Favorisés par le gouvernement qui leur offre un niveau de vie confortable – et nettement supérieur à la plupart des chiites -, ils ne s’attirent définitivement pas la sympathie de la population.

        FRANCE 24 : Au départ, le mouvement de contestation était-il uniquement chiite ? Ou bien les sunnites se sont-ils joints aux protestations ?

        STEVEN SOTLOFF : Les jeunesses chiite et sunnite ont des doléances communes contre le gouvernement. Elles réclament toutes deux la fin de la corruption qui gangrène le pays et du travail. Or, en favorisant les policiers yéménites, syriens ou pakistanais, la famille royale ne s’est pas seulement attirée les foudres des chiites. Elle s’est également mise à dos les sunnites, confrontés, eux aussi, au chômage.

        La plupart des manifestants appellent aujourd’hui à la mise en place d’une monarchie constitutionnelle à l’image de celle du Royaume-Uni.

        FRANCE 24 : Les États-Unis disposent d’une présence armée au Bahreïn : la 5e flotte de l’US Navy, considérée comme un rempart contre l’Iran. Quel rôle jouent les Américains dans le pays ?

        STEVEN SOTLOFF : Jamais on ne verra le président américain Barack Obama soutenir les manifestants bahreïnis comme il a pu soutenir les protestataires en Égypte. Liée au pays par des accords de coopération, la Maison Blanche est un allié stratégique de la famille Al-Khalifa au pouvoir.

        FRANCE 24 : La famille royale accuse fréquemment les chiites de faire allégeance à l’Iran? Est-ce vrai?

        STEVEN SOTLOFF : Pas du tout. Les chiites se considèrent comme des Bahreïnis. La famille royale entretient la rumeur selon laquelle ils sont alliés à l’Iran et veulent mettre en place une théocratie. Tout ça n’est qu’un tissu de mensonges.

        FRANCE 24 : L’Arabie saoudite est un autre pion stratégique dans la région ? Quelle est leur position vis-à-vis de la révolte bahreïnie ?

        STEVEN SOTLOFF : L’Arabie saoudite a très peur car elle a toujours prôné la stabilité – désormais menacée – de la région. De plus, la plus grande partie des chiites saoudiens se trouve à Al Hasa, une région pétrolière, à l’est du pays ; un emplacement géographique qui leur confère une proximité avec leurs voisins et frères chiites du Bahreïn qui inquiète Riyad.

        Après avoir perdu son allié numéro un, l’Égypte, l'Arabie saoudite surveille désormais avec anxiété ses frontières à l’est et au sud. Une anxiété d’autant plus criante que Riyad entretient d’étroites relations économiques avec le Bahreïn. Tous deux font partie du Conseil de coopération des États arabes du Golfe et ont des intérêts communs. Le petit état du Golfe s'est tourné vers le traitement et le raffinage du pétrole qu'il importe à prix préférentiel d’Arabie saoudite et qu'il exporte une fois raffiné. Des millions de dollars, chaque jour, sont en jeu.
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