Après bien des reports, le 3ème gazoduc reliant les champs gaziers algériens aux marchés européens sera opérationnel très prochainement. La mise en service du Medgaz, dans sa partie algérienne, est ''imminente''.
Le projet du gazoduc Medgaz reliant directement l'Algérie à l'Espagne est opérationnel dans sa partie algérienne et sa mise en service est "imminente", annoncent mardi à Beni Saf des responsables du projet. La station de compression de Beni Saf, alimentée par le pipe-line (GZ4) provenant de Hassi R'mel (Laghouat) est "fin prête" pour procéder au pompage du gaz vers le sud d'Espagne, a déclaré le directeur régional de la société de transport par canalisation (TRC), filiale du groupe Sonatrach, M. Mohamed Tayeb Cherif. S'expirmant lors d'une visite de présentation du complexe de Beni Saf, dans la wilaya de Témouchent, où tous les essais techniques préalables à la mise à gaz du gazoduc ont été menés et achevés.
Stand by
"Le gazoduc est actuellement en stand by. Sa mise en service est imminente", a affirmé M. Tayeb Cherif. Quant au responsable de la société Medgaz à Beni Saf, Miloud Beddad, il a souligné à la presse que les essais techniques liés, entre autres, au fonctionnement des équipements de traitement et de compression de gaz, alimentation en énergie ainsi que la sécurité des installations étaient entamés en juin 2009, alors que la mise en gaz expérimentale des équipements a été effectuée début novembre 2010.
Le gazoduc acheminera le gaz naturel directement depuis Beni Saf, sur la côte algérienne, jusqu'à Almeria, en Espagne. Le groupe algérien Sonatrach est actionnaire majoritaire du projet avec 36%, les espagnols CEPSA, IBERDROLA (20% chacune), ENDESA (12%), et Gaz de France-Suez avec 12%. Le retard de plusieurs mois sur le calendrier ne semblait pas inquiéter les actionnaires de Medgaz, puisque la livraison du projet a été reportée en fait depuis 2009. La raison serait, selon des analystes du marché gazier, liée à la forte dépréciation des prix du gaz a fait craindre une chute des commandes pour Medgaz. Le coût du projet aurait atteint la somme de 900 millions d’euros. Des dispositions contractuelles permettent à Sonatrach de vendre annuellement prés de 3 milliards de m3 de gaz directement sur le marché espagnol, soit deux fois plus qu’actuellement. Medgaz est le troisième gazoduc algérien, qui livre du gaz à l’Europe, avec le GME (gazoduc Maghreb-Europe qui transite par le Maroc et le Détroit de Gibraltar) et le Transmed qui passe par la Tunisie. Sa mise en service sera une garantie supplémentaire des approvisionnements en gaz du marché européen.
maghreb emergent
Le projet du gazoduc Medgaz reliant directement l'Algérie à l'Espagne est opérationnel dans sa partie algérienne et sa mise en service est "imminente", annoncent mardi à Beni Saf des responsables du projet. La station de compression de Beni Saf, alimentée par le pipe-line (GZ4) provenant de Hassi R'mel (Laghouat) est "fin prête" pour procéder au pompage du gaz vers le sud d'Espagne, a déclaré le directeur régional de la société de transport par canalisation (TRC), filiale du groupe Sonatrach, M. Mohamed Tayeb Cherif. S'expirmant lors d'une visite de présentation du complexe de Beni Saf, dans la wilaya de Témouchent, où tous les essais techniques préalables à la mise à gaz du gazoduc ont été menés et achevés.
Stand by
"Le gazoduc est actuellement en stand by. Sa mise en service est imminente", a affirmé M. Tayeb Cherif. Quant au responsable de la société Medgaz à Beni Saf, Miloud Beddad, il a souligné à la presse que les essais techniques liés, entre autres, au fonctionnement des équipements de traitement et de compression de gaz, alimentation en énergie ainsi que la sécurité des installations étaient entamés en juin 2009, alors que la mise en gaz expérimentale des équipements a été effectuée début novembre 2010.
Le gazoduc acheminera le gaz naturel directement depuis Beni Saf, sur la côte algérienne, jusqu'à Almeria, en Espagne. Le groupe algérien Sonatrach est actionnaire majoritaire du projet avec 36%, les espagnols CEPSA, IBERDROLA (20% chacune), ENDESA (12%), et Gaz de France-Suez avec 12%. Le retard de plusieurs mois sur le calendrier ne semblait pas inquiéter les actionnaires de Medgaz, puisque la livraison du projet a été reportée en fait depuis 2009. La raison serait, selon des analystes du marché gazier, liée à la forte dépréciation des prix du gaz a fait craindre une chute des commandes pour Medgaz. Le coût du projet aurait atteint la somme de 900 millions d’euros. Des dispositions contractuelles permettent à Sonatrach de vendre annuellement prés de 3 milliards de m3 de gaz directement sur le marché espagnol, soit deux fois plus qu’actuellement. Medgaz est le troisième gazoduc algérien, qui livre du gaz à l’Europe, avec le GME (gazoduc Maghreb-Europe qui transite par le Maroc et le Détroit de Gibraltar) et le Transmed qui passe par la Tunisie. Sa mise en service sera une garantie supplémentaire des approvisionnements en gaz du marché européen.
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