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Le procureur général près la cour d'Alger a requis jeudi des peines allant de 10 ans de prison ferme à la perpétuité contre 38 ressortissants africains (du Niger, Nigeria, Mali, Cameroun et Tchad) poursuivis pour association de malfaiteurs, trafic de faux billets, faux et usage de faux, séjour illégal et contrefaçon de sceaux de l'Etat.
Deux Algériens sont également poursuivis dans cette affaire pour non-déclaration et hébergement et transport sans autorisation de ressortissants étrangers. Lors de l'audience, le juge a décidé de prononcer des peines par contumace contre 8 prévenus, placés sous contrôle judiciaire, dont un est décédé, selon les avocats, pour non-comparution devant le tribunal. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 10 juillet 2009 lorsque les services de sécurité ont reçu des informations sur la présence de ressortissants africains dans deux appartements adjacents à Bab Ezzouar qui s'adonnaient au trafic de faux billets. Lors de la perquisition de ces appartements, les services de sécurité ont récupéré une importante quantité de faux billets de banque de 200 et 100 euros et 84 fausses coupures de 100 dollars. Ils ont aussi récupéré trois ordinateurs, une imprimante, un scanner, des produits chimiques et du papier destiné à la fabrication de faux billets. De faux passeports, des documents portant le sceau des consulats de Côte d'Ivoire et du Mali et un sceau du poste frontalier de Bordj Badji-Mokhtar (n°6) ont également été récupérés. La perquisition s'est soldée par l'arrestation de 30 personnes, dont 4 femmes. Lors de l'interrogatoire, les mis en cause ont nié les faits qui leur sont reprochés, prétendant être entrés en Algérie par Tamanrasset sans passeports ou avec de faux passeports, demandant pour certains, notamment les Nigériens, l'asile politique en Algérie. Le tribunal rendra son verdict tard dans la nuit.
APS
Deux Algériens sont également poursuivis dans cette affaire pour non-déclaration et hébergement et transport sans autorisation de ressortissants étrangers. Lors de l'audience, le juge a décidé de prononcer des peines par contumace contre 8 prévenus, placés sous contrôle judiciaire, dont un est décédé, selon les avocats, pour non-comparution devant le tribunal. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 10 juillet 2009 lorsque les services de sécurité ont reçu des informations sur la présence de ressortissants africains dans deux appartements adjacents à Bab Ezzouar qui s'adonnaient au trafic de faux billets. Lors de la perquisition de ces appartements, les services de sécurité ont récupéré une importante quantité de faux billets de banque de 200 et 100 euros et 84 fausses coupures de 100 dollars. Ils ont aussi récupéré trois ordinateurs, une imprimante, un scanner, des produits chimiques et du papier destiné à la fabrication de faux billets. De faux passeports, des documents portant le sceau des consulats de Côte d'Ivoire et du Mali et un sceau du poste frontalier de Bordj Badji-Mokhtar (n°6) ont également été récupérés. La perquisition s'est soldée par l'arrestation de 30 personnes, dont 4 femmes. Lors de l'interrogatoire, les mis en cause ont nié les faits qui leur sont reprochés, prétendant être entrés en Algérie par Tamanrasset sans passeports ou avec de faux passeports, demandant pour certains, notamment les Nigériens, l'asile politique en Algérie. Le tribunal rendra son verdict tard dans la nuit.
APS