Le non-Maghreb "occasionne un manque à gagner" d'environ 2 pc du PIB à chaque pays maghrébin (économistes)
Rabat, 18/02/11- L'état actuel du non-Maghreb produit des répercussions négatives sur les niveaux de croissance économique des cinq pays maghrébins et "occasionne un manque à gagner d'environ 2 pc du PIB" à chaque pays de la région, souligne l'Association des économistes marocains (AEM).
Dans un communiqué publié à l'occasion de la célébration du 22è anniversaire de la création de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) le 17 février 1989 à Marrakech, l'AEM regrette le fait que l'Union vit actuellement "une situation d'immobilisme et de blocage de ses initiatives et projets fondateurs dans tous les domaines d'intérêt économique, social, humain et culturel".
"En perpétuant l'état de fermeture des frontières maroco-algériennes et en empêchant la normalisation des relations entre les pays voisins avec leurs conséquences négatives sur la libre circulation des personnes, des marchandises, des produits, des services et des capitaux, on ne sert pas les nobles causes et objectifs du projet du Grand Maghreb", affirme l'AEM, qui assure le Secrétariat général de l'Union maghrébine des économistes.
Ces agissements vont également à l'encontre de "l'instauration d'une zone maghrébine de libre-échange, de l'activation des échanges commerciaux intermaghrébins et du renforcement des rapports de coopération et de complémentarité économique", fait observer l'association présidée par M. El Mostafa El Ktiri.
En commémorant ce 22è anniversaire de l'UMA, "les économistes marocains réitèrent l'appel pressant à tous les défenseurs du Grand Maghreb pour manifester leur ferme attachement à l'idéal maghrébin en soutenant toutes les positions empreintes d'ouverture, de sagesse, de sens de responsabilité et de vision d'avenir dans l'intérêt bien compris des peuples maghrébins et de leurs objectifs communs", conclut le communiqué.
MAP
Rabat, 18/02/11- L'état actuel du non-Maghreb produit des répercussions négatives sur les niveaux de croissance économique des cinq pays maghrébins et "occasionne un manque à gagner d'environ 2 pc du PIB" à chaque pays de la région, souligne l'Association des économistes marocains (AEM).
Dans un communiqué publié à l'occasion de la célébration du 22è anniversaire de la création de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) le 17 février 1989 à Marrakech, l'AEM regrette le fait que l'Union vit actuellement "une situation d'immobilisme et de blocage de ses initiatives et projets fondateurs dans tous les domaines d'intérêt économique, social, humain et culturel".
"En perpétuant l'état de fermeture des frontières maroco-algériennes et en empêchant la normalisation des relations entre les pays voisins avec leurs conséquences négatives sur la libre circulation des personnes, des marchandises, des produits, des services et des capitaux, on ne sert pas les nobles causes et objectifs du projet du Grand Maghreb", affirme l'AEM, qui assure le Secrétariat général de l'Union maghrébine des économistes.
Ces agissements vont également à l'encontre de "l'instauration d'une zone maghrébine de libre-échange, de l'activation des échanges commerciaux intermaghrébins et du renforcement des rapports de coopération et de complémentarité économique", fait observer l'association présidée par M. El Mostafa El Ktiri.
En commémorant ce 22è anniversaire de l'UMA, "les économistes marocains réitèrent l'appel pressant à tous les défenseurs du Grand Maghreb pour manifester leur ferme attachement à l'idéal maghrébin en soutenant toutes les positions empreintes d'ouverture, de sagesse, de sens de responsabilité et de vision d'avenir dans l'intérêt bien compris des peuples maghrébins et de leurs objectifs communs", conclut le communiqué.
MAP
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