nue
sous la brume
je danse au rythme
du battement de son cœur
qui torture mon esprit
depuis quelques temps.
je l'entends résonner
dans ma tête
dans mon être
je ne supporte ce son
ce bruit
qui tape
qui tambourine
sans relâche
je ferme les yeux
je pars dans une transe infernale
celle qui habille mon âme
d'amertume d'égoïsme
qui condamne ma faiblesse
qui vénère ma rancœur
idolâtre ma haine
je tourne lentement
mes gestes sont en harmonie
avec la lumière blafarde
qui s'amuse à dévoiler
légèrement ma poitrine
mon corps dénudé
se laisse dompter
elle épouse mon enveloppe charnelle
trahissant ma féminité
cachée cloitrée dans cette armure
ne lui faisant aucun cadeau
me jetant en fardeau devant
cette puissance extrême
de beauté
des larmes de joie
coulent en moi
je cherche à les boire
à les aimer
elles font mal
mais sont si belles
elles brulent mon visage
et me donnent la sensation
d'être un ange
l'ange du sacrifice
l'ange de la mort
je suis celle qui a vaincu
ce mortel qui a cru en moi
et qui voulait me faire regretter
de ne l'avoir aimer
mes mains essaient désespérément
d'attraper cette lueur
qui s'estompe dans mon cœur
je ne laisserai quiconque derrière moi
mes pieds s'enfoncent
dans cette texture coagulante
laissant mes empreintes noirâtres
je ris aux éclats ma folie
je pleure l'amour que je n'ai pas
j'imagine l'être invisible
qui me prendra
je regarde d'un air attendri
celui qui gémit
qui me supplie de lui laisser la vie
attacher
impuissant
je le sens épuiser
mais je ne peux point
il c'est moqué de mon chagrin
de l'amour que je porte a celui qu'il ne voit pas
je suis contrainte
obliger
d'arrêter ses cris
de lamentations d'amour
de souffrance
qu'il me manifeste
mon regard est vide
d'un sourire froid
je transperce son cœur
doucement
très doucement
d'un air attendri
je lui souris
je caresse ces cheveux
et j'arrache ce bien précieux
je contemple ses derniers petits battements
je suis heureuse je l'embrasse
délicatement
je le respire
de mes ongles je le déchire
et je lèche mes doigts
sa chaleur m'envahit d'une force
j' hurle ma joie
mes vautours près de moi
au loin les cloches sonnent
annonçant ma divinité
criant son testament
chaque vibrations
me cognent
me tuent
mes loups hurlent
mon âme danse
je l'attends....
je suis vivante....
je pense que
je l'aime!
lily
la diablesse!
le 18/02/2011
sous la brume
je danse au rythme
du battement de son cœur
qui torture mon esprit
depuis quelques temps.
je l'entends résonner
dans ma tête
dans mon être
je ne supporte ce son
ce bruit
qui tape
qui tambourine
sans relâche
je ferme les yeux
je pars dans une transe infernale
celle qui habille mon âme
d'amertume d'égoïsme
qui condamne ma faiblesse
qui vénère ma rancœur
idolâtre ma haine
je tourne lentement
mes gestes sont en harmonie
avec la lumière blafarde
qui s'amuse à dévoiler
légèrement ma poitrine
mon corps dénudé
se laisse dompter
elle épouse mon enveloppe charnelle
trahissant ma féminité
cachée cloitrée dans cette armure
ne lui faisant aucun cadeau
me jetant en fardeau devant
cette puissance extrême
de beauté
des larmes de joie
coulent en moi
je cherche à les boire
à les aimer
elles font mal
mais sont si belles
elles brulent mon visage
et me donnent la sensation
d'être un ange
l'ange du sacrifice
l'ange de la mort
je suis celle qui a vaincu
ce mortel qui a cru en moi
et qui voulait me faire regretter
de ne l'avoir aimer
mes mains essaient désespérément
d'attraper cette lueur
qui s'estompe dans mon cœur
je ne laisserai quiconque derrière moi
mes pieds s'enfoncent
dans cette texture coagulante
laissant mes empreintes noirâtres
je ris aux éclats ma folie
je pleure l'amour que je n'ai pas
j'imagine l'être invisible
qui me prendra
je regarde d'un air attendri
celui qui gémit
qui me supplie de lui laisser la vie
attacher
impuissant
je le sens épuiser
mais je ne peux point
il c'est moqué de mon chagrin
de l'amour que je porte a celui qu'il ne voit pas
je suis contrainte
obliger
d'arrêter ses cris
de lamentations d'amour
de souffrance
qu'il me manifeste
mon regard est vide
d'un sourire froid
je transperce son cœur
doucement
très doucement
d'un air attendri
je lui souris
je caresse ces cheveux
et j'arrache ce bien précieux
je contemple ses derniers petits battements
je suis heureuse je l'embrasse
délicatement
je le respire
de mes ongles je le déchire
et je lèche mes doigts
sa chaleur m'envahit d'une force
j' hurle ma joie
mes vautours près de moi
au loin les cloches sonnent
annonçant ma divinité
criant son testament
chaque vibrations
me cognent
me tuent
mes loups hurlent
mon âme danse
je l'attends....
je suis vivante....
je pense que
je l'aime!
lily
la diablesse!
le 18/02/2011
Commentaire