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Les jeunes du 1er Mai (Alger) ont rejoint la Marche

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  • Les jeunes du 1er Mai (Alger) ont rejoint la Marche

    Des jeunes du 1er mai parlent : « Nous étions ni payés, ni instrumentalisés»

    « Bouteflika machi Moubarak (Bouteflika n'est pas Moubarak) », scandait un petit groupe de personnes samedi 12 février pendant la marche à laquelle a appelé la coordination nationale pour le changement et la démocratie. Abrités sous un abris-bus, ces « perturbateurs » sont accusés de « baltagias du pouvoir ». Qu’en pense-t-il ? « Nous étions ni payé, ni instrumentalisé », assurent à DNA certains jeunes du quartier du 1er mai qui avait participé à cette mini-contre manifestation. « C’est vrai ! Il y avait le président d’une association proche du maire de Sidi M’hamed , le barah ( troubadour ) des campagnes électorales qui a tenté avant et pendant la manifestation de nous charger contre les manifestants, mais ces gens la nous les connaissons. Ce sont des kawadine eddoula ( des mouchards du gouvernement) » avoue Salah 32, chauffeur clandestin à la place du 1er Mai.
    Karim, vendeur de cigarette, continue sur la même lancée : « Des policiers nous ont intimidé les jours qui ont procédé la manifestation. Ils ont menacé de mettre fin à notre business, si nous ne faisions pas de chahut pendant la marche. Mais ca ne marche plus ce genre de choses », confie Karim.
    Karim et Salah avouent avoir perturbé le rassemblement mais ont fini par rallier les manifestants. « Nous avons rejoints quelque heures plus tard les manifestants, nous partageons les mêmes préoccupations Nous voulons que les choses changent dans ce pays », se justifie Karim.
    Salah se contrit : « Nous sommes désolés, nous savons que cela a été négatif pour les organisateurs, tous les medias ont parlé de nous, nous sommes qualifiés de baltagia alors qu’en réalité nous sommes juste sorti pour apporter un peu de piment à la manifestation. Nhabou el houl yak kho ( nous aimons faire de l’ambiance mon frère », avoue encore Salah.
    La trentaine de jeunes qui avaient chahuté le rassemblement de l’opposition samedi 12 en scandant des slogans favorables au président Bouteflika avait enfin fini par rallier la manifestation.
    Le journal arabophone Ennahar rapportait jeudi 17 février que les habitants du quartier du 1er mai à Alger, la place où s’est tenue le rassemblement , ont adressé, via le comité du quartier une lettre au ministre de l’Intérieur demandant d’interdire la marche de demain et menaçant de s’en prendre aux manifestants si l’Etat l’autorisait.
    Selon des jeunes du quartier rencontrés mercredi, cette missive n’engage que la ou les personnes qui l’ont envoyée au ministère. « Nous ne sommes pas concernés, ni de prés ni de loin, et nous ne sommes pas partie prenante de cette initiative, explique Salah. Encore une fois ces gens là on nous les connaissons. »


    DNA
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