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Quelque 5.000 Egyptiens vêtus de noir se sont rassemblés vendredi dans un quartier huppé du Caire pour s'excuser de la manière dont le président Hosni Moubarak a été renversé il y a tout juste une semaine après presque 30 ans de pouvoir.
"Oui au changement, non à l'humiliation !", pouvait-on lire sur un calicot flottant au-dessus de la foule des manifestants dans le quartier de Mohandissine, non loin de la place Tahrir où des centaines de milliers d'Egyptiens célébraient simultanément dans la liesse la chute du "raïs".
"Le peuple veut rendre hommage au président", scandait la foule, qui ne voit aucune contradiction entre son souhait de voir partir Hosni Moubarak et celui qu'il parte dans la dignité.
"Nous sommes Egyptiens et nous sommes bien élevés. Je ne suis pas contre son départ, mais pas de cette façon", a expliqué Ahmed Naguib, un employé de banque de 24 ans.
Les militaires, qui ont pris le pouvoir après la chute du "raïs" précipitée par un soulèvement de la jeunesse, ont encerclé les manifestants pro-Moubarak pour éviter tout affrontement, mais sans leur témoigner d'hostilité.
"Je suis hostile à la manière dont il est parti. La révolution poursuit des objectifs, mais sans vouloir humilier quiconque. Insulter Moubarak revient à insulter l'Egypte", a confié de son côté une mère de famille, Sahar Ragab.
Ahmed Mounir, un étudiant de 24 ans arborant un t-shirt proclamant "J'aime Moubarak", a déclaré pour sa part: "Je veux dire au président que nous sommes désolés. Je m'excuse pour tous ceux qui ont dénigré son action.
"Je suis d'accord avec eux pour lutter contre la corruption mais pas pour la façon dont il a du quitter le pouvoir après toutes ces années".
Hosni Moubarak s'est réfugié dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, sur la mer Rouge où on le dit malade.
L'express
"Oui au changement, non à l'humiliation !", pouvait-on lire sur un calicot flottant au-dessus de la foule des manifestants dans le quartier de Mohandissine, non loin de la place Tahrir où des centaines de milliers d'Egyptiens célébraient simultanément dans la liesse la chute du "raïs".
"Le peuple veut rendre hommage au président", scandait la foule, qui ne voit aucune contradiction entre son souhait de voir partir Hosni Moubarak et celui qu'il parte dans la dignité.
"Nous sommes Egyptiens et nous sommes bien élevés. Je ne suis pas contre son départ, mais pas de cette façon", a expliqué Ahmed Naguib, un employé de banque de 24 ans.
Les militaires, qui ont pris le pouvoir après la chute du "raïs" précipitée par un soulèvement de la jeunesse, ont encerclé les manifestants pro-Moubarak pour éviter tout affrontement, mais sans leur témoigner d'hostilité.
"Je suis hostile à la manière dont il est parti. La révolution poursuit des objectifs, mais sans vouloir humilier quiconque. Insulter Moubarak revient à insulter l'Egypte", a confié de son côté une mère de famille, Sahar Ragab.
Ahmed Mounir, un étudiant de 24 ans arborant un t-shirt proclamant "J'aime Moubarak", a déclaré pour sa part: "Je veux dire au président que nous sommes désolés. Je m'excuse pour tous ceux qui ont dénigré son action.
"Je suis d'accord avec eux pour lutter contre la corruption mais pas pour la façon dont il a du quitter le pouvoir après toutes ces années".
Hosni Moubarak s'est réfugié dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, sur la mer Rouge où on le dit malade.
L'express