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Bahreïn: l'opposition va présenter ses exigences au roi de Bahreïn
L'opposition devrait faire connaître dimanche ses exigences au roi de Bahreïn, Hamad bin Issa Khalifa. Le souverain a ouvert un dialogue national samedi quelques heures après le retrait de l'armée de la place de la Perle, à Manama, lieu symbolique de la contestation.
Sur ordre du prince héritier Salman bin Hamad al Khalifa, la police a pris la relève de l'armée qui avait pris le contrôle de la place jeudi après une opération musclée menée par la police anti-émeute qui a fait quatre morts et 231 blessés. Les policiers ont finalement quitté les lieux laissant la place aux manifestants qui ont explosé de joie et lancé des cris de victoire.
L'opposition avait exigé que l'armée retourne dans ses casernes avant d'envisager toutes discussions avec le pouvoir. "Un processus de dialogue bahreïni a débuté entre le prince héritier et les groupements politiques", a fait savoir le royaume dans un message diffusé sur Twitter.
Les manifestants, pour la plupart chiites, réclament des réformes politiques et sociales dans le royaume dirigé par la famille sunnite des Khalifa. Ils exigent également la libération des prisonniers politiques, la démission du gouvernement et des discussions sur une nouvelle Constitution, a indiqué une source de l'opposition.
Ces demandes devraient être présentées au prince héritier considéré comme un réformiste, a ajouté cette même source. "Les deux principaux interlocuteurs sont le Cheikh Ali Salman et Ibrahim Sharif", a-t-elle indiqué. Le Cheikh Ali est le secrétaire général du principal bloc chiite Wefaq. M. Sharif dirige le groupe laïc Waas qui n'a remporté aucun siège au parlement.
Samedi, le prince héritier a laissé entendre que la vague de contestation était la conséquence du manque de prise en compte des exigences des chiites.
(ats / 20 février 2011 07:57)
source: ATS
L'opposition devrait faire connaître dimanche ses exigences au roi de Bahreïn, Hamad bin Issa Khalifa. Le souverain a ouvert un dialogue national samedi quelques heures après le retrait de l'armée de la place de la Perle, à Manama, lieu symbolique de la contestation.
Sur ordre du prince héritier Salman bin Hamad al Khalifa, la police a pris la relève de l'armée qui avait pris le contrôle de la place jeudi après une opération musclée menée par la police anti-émeute qui a fait quatre morts et 231 blessés. Les policiers ont finalement quitté les lieux laissant la place aux manifestants qui ont explosé de joie et lancé des cris de victoire.
L'opposition avait exigé que l'armée retourne dans ses casernes avant d'envisager toutes discussions avec le pouvoir. "Un processus de dialogue bahreïni a débuté entre le prince héritier et les groupements politiques", a fait savoir le royaume dans un message diffusé sur Twitter.
Les manifestants, pour la plupart chiites, réclament des réformes politiques et sociales dans le royaume dirigé par la famille sunnite des Khalifa. Ils exigent également la libération des prisonniers politiques, la démission du gouvernement et des discussions sur une nouvelle Constitution, a indiqué une source de l'opposition.
Ces demandes devraient être présentées au prince héritier considéré comme un réformiste, a ajouté cette même source. "Les deux principaux interlocuteurs sont le Cheikh Ali Salman et Ibrahim Sharif", a-t-elle indiqué. Le Cheikh Ali est le secrétaire général du principal bloc chiite Wefaq. M. Sharif dirige le groupe laïc Waas qui n'a remporté aucun siège au parlement.
Samedi, le prince héritier a laissé entendre que la vague de contestation était la conséquence du manque de prise en compte des exigences des chiites.
(ats / 20 février 2011 07:57)
source: ATS