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Alors que des milliers de Libyens criaient leur colère contre le régime Kadhafi, dans les rues de Benghazi, un groupe dont on ignore encore les revendications, a tenté une opération de sabotage sur des puits de pétrole au sud de Tripoli, dans la nuit de samedi à dimanche. Les autorités ont fait état de l'arrestation de six Libyens au cours de cette opération qui a fait deux blessés parmi les forces de sécurité.
«Un groupe de personnes travaillant sur le champ pétrolier de Sarir a incendié un bâtiment administratif du champ et endommagé (...) des locaux de service, notamment un restaurant et des dortoirs», a indiqué une source officielle.
«Ces personnes ont tenté également de mettre le feu à des puits de pétrole mais les services de protection des installations pétrolières ont arrêté les membres du groupe, identifié ces saboteurs et les ont interrogés», a ajouté la source tout en précisant qu'il s'agit de six Libyens.
Deux des membres du groupe portaient «des armes blanches et des fusils», selon la même source. «Les résultats préliminaires de l'enquête ont montré que cette bande a reçu ses armes de l'étranger et les consignes via l'internet», a-t-elle conclu.
Cette annonce survient alors que la Libye est secouée depuis mardi par une révolte populaire contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans, qui a fait au moins 104 morts selon un bilan de Human Rights Watch. De nouvelles manifestations se déroulaient dimanche à Benghazi (est), où les protestataires ont encore essuyé des tirs, a déclaré à l'AFP un avocat, Mohammed al-Mughrabi, joint par téléphone.
Des affrontements violents ont également eu lieu, samedi, à Musratha, troisième ville du pays, faisant «des morts et des blessés», d'après des témoins.
Troisième producteur en Afrique, avec près de 2 millions de barils par jour, la Libye, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), possède des réserves de pétrole évaluées à 42 milliards de barils.
LeParisien.fr
«Un groupe de personnes travaillant sur le champ pétrolier de Sarir a incendié un bâtiment administratif du champ et endommagé (...) des locaux de service, notamment un restaurant et des dortoirs», a indiqué une source officielle.
«Ces personnes ont tenté également de mettre le feu à des puits de pétrole mais les services de protection des installations pétrolières ont arrêté les membres du groupe, identifié ces saboteurs et les ont interrogés», a ajouté la source tout en précisant qu'il s'agit de six Libyens.
Deux des membres du groupe portaient «des armes blanches et des fusils», selon la même source. «Les résultats préliminaires de l'enquête ont montré que cette bande a reçu ses armes de l'étranger et les consignes via l'internet», a-t-elle conclu.
Cette annonce survient alors que la Libye est secouée depuis mardi par une révolte populaire contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans, qui a fait au moins 104 morts selon un bilan de Human Rights Watch. De nouvelles manifestations se déroulaient dimanche à Benghazi (est), où les protestataires ont encore essuyé des tirs, a déclaré à l'AFP un avocat, Mohammed al-Mughrabi, joint par téléphone.
Des affrontements violents ont également eu lieu, samedi, à Musratha, troisième ville du pays, faisant «des morts et des blessés», d'après des témoins.
Troisième producteur en Afrique, avec près de 2 millions de barils par jour, la Libye, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), possède des réserves de pétrole évaluées à 42 milliards de barils.
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