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Médi-fix-ations

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  • Médi-fix-ations

    Pensées à voix hautes
    Dans un monde de paroles à pensées basses « et bêtes »

    Allons les enfants de la révolte, enfile ton kamis ton jogging ou ta salopette. Les temps modernes se numérisent mais vois-tu ; chez nous les panes d’électricité sont banales (Comme El-Banane qui devient banal dans notre souq) Alors achetons des bougies dans le prochain Bazard, de la rue Michelet vers saint La-Zhar ! Des bougies blanches pour faire signe pacifique aux machines bleues qui nous bloquent et qui terrassent les rues de nos quartiers boueux. Ils nous encerclent ici dans la fumée des pneus sous-marque comme les blindés à El-Qouds. Les sauvageries gagnent les rues et les routes cabossés et dans la compagne les jeunes faute de panneaux lumineux, ils abattent les arbres et les sapins jaunes des forets asséchés par les feux de forets des sous-officiers…
    Qui désherbent nos espaces verts pour dénuder les barbes des naturistes traditionnalistes qui ne maitrisent que le langage de la bombonne de gaz.
    Coure mon ami devant la fuite qui te trahie, oublions le gaz de Sahra et Cheb Khaled. Oublions le noir du pétrole qu’on n’a jamais connu sauf dans l’ancre noir de notre histoire. Rappel toi juste ; que dans le sommeil du juste un poète ne peut pas mourir !
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    postra
    j'ai bien aimé ton texte.

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    • #3
      merci bien pour votre comment ..
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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      • #4
        Divagations

        Quel est le jour le plus sombre de ton existence
        De ton histoire
        Mon cher arabe palatin
        Si ensemble on a connu les affres des vents
        Sans destination
        Sans distinction
        Toi tu as connu
        L’être d’un lieu
        Au jour le jour sous le regard des nuages qui se noircissent
        De jour en jour
        Les cœurs des hommes qui se déshydratent
        Comme tes feuilles mortes sur le sable granulaire
        Tu as jadis écouté les courses des petites filles
        Qui déambulaient autour de ton trône
        Les youyous des femmes et la mariée qui s’abritait
        De ton ombre fertile, chaude, pauvre et dégagé
        Sur les raillons d’un soleil de mai
        Quel est le jour de ta naissance
        Quel est le mot secret de ta résistance
        Quelle est l’eau qui tienne ta persistance
        Sur notre chère terre si délicate
        Mais peu fructueuse
        Terre abondante et abandonnée
        Terre absorbante et tarie
        Terre d’histoire et inconnue
        Terre de sages et sauvages
        Terre de paix et mille guerriers
        Quelle est la source de mes ressources
        Mon arbre de rémanence
        Je te h-aime
        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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        • #5
          Les petits anges de la bataille

          Les petits anges de la bataille

          Impuissant ma vision se laisse absorbée par la peur des siècles
          Sur les vastes terres de mes aïeux
          Je perçois de loin
          Les astres de la colère
          Qui se déchainent sur les maisons des pauvres lutins
          Aujourd’hui le sombre de la nuit
          Sera tranché par la lumière aveuglante de la licorne rouge
          Et le reflet des épées rougeâtre de sang et de sueur
          Qui pourra sauver les récoltes des âmes blanches
          Et mettre à l’abri les enfants de la tanière ensorcelée
          Qui pourra guider toutes ces âmes paisibles méfiantes
          Dans la forêt des fauves grisâtres invincibles
          Qui sera le guide des parchemins invisibles
          Sur les sentiers sans limite
          A travers les marécages de la brume éternelle

          Pauvres fous
          Vous n’avez point le loisir d’écouter la somnolence
          D’un vieux rabatteur
          Sécher vos larmes qui cachent ce regard soudoyant
          La vérité est altérée depuis fort longtemps
          Les demeures rebâties sur les sables mouvants
          Un jour de moins ou plus seront avalées
          Et la vérité désaltérée ferra dépoussiéré
          Les statues des anges oubliées dans le couffin de l’histoire

          Suivez le sentier perdu sans un soupçon de regard en arrière
          Pour affronter vos craintes dans les ténèbres de la nuit glaciale
          Ou bien demeurez à genoux sous la servitude de la peur et la faim d’une fin sans salut

          Prenez de l’avance sur l’espoir
          Chers amis !
          Dernière modification par postra, 22 février 2011, 12h25.
          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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