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La livraison du métro d’Alger, otage de différends entre français et algériens ? Jean-Pierre Raffarin, l’envoyé spécial de la France en Algérie, a évoqué dimanche 20 février « des désaccords » entre les deux parties. « Il y a encore des désaccords (entre les deux parties française et algérienne) mais il y a accord sur les médiateurs », a–t-il estimé, cité par AFP.
Jean-Pierre Raffarin, à Alger dimanche pour une visite de travail de deux jours, n’est pas pour autant alarmiste. « On est trop près du but pour que l'on s'éternise et je vais user de toute mon influence pour régler les désaccords en cours sur les réclamations », a-t-il ajouté.
Entre autres pierres d’achoppements qu’il faudra assainir, selon lui, « la responsabilité des retards », « le coût de ces retards » et les « conséquences financières ».
L’ancien Premier ministre français sous Jacques Chirac a estimé que la livraison de ce projet « serait un signal fort de notre coopération économique et sociale ». « Ce dossier me tient vraiment à cœur et nous faisons tout pour que le métro soit ouvert avant la fin de l’année », a-t-il souligné.
Le ministre algérien des Transports, Amar Tou, assurait début février que « toutes les relations essentielles entre le maître d’ouvrage et les groupements de réalisation (en matière de certains aspects de sécurité) ont été assainies et tous les points en suspens levés ».
Amar Tou avait soutenu que la mise en service commerciale de la première ligne du métro d’Alger était prévue fin octobre de l’année en cours.
Fin octobre 2010, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, avait imputé le glissement calendaire dans la livraison du projet à « l'introduction en cours des nouvelles normes de sécurité », pour garantir au métro « une sécurité maximale », à l'instar des pays européens à la suite de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc en 2005.
D’une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d’Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-centre. Plusieurs autres extensions sont programmées en vue d'atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beida à Draria à l’horizon 2020.
Le projet du métro d’Alger aurait jusqu’à présent coûté 90 milliards de DA (1,2 milliard de dollars )sans les travaux d’extension. Une bonne partie de celle-ci a été déjà engagée, ce qui devrait porter à 139 milliards DA (1,85 milliard de dollar) le coût total du projet.
Entamée en 1980, la réalisation du métro d'Alger a été ralentie, voire interrompue, durant la décennie noire faute, de ressources financières.
http://dna-************/indiscrets/5...-lalgerie.html
Jean-Pierre Raffarin, à Alger dimanche pour une visite de travail de deux jours, n’est pas pour autant alarmiste. « On est trop près du but pour que l'on s'éternise et je vais user de toute mon influence pour régler les désaccords en cours sur les réclamations », a-t-il ajouté.
Entre autres pierres d’achoppements qu’il faudra assainir, selon lui, « la responsabilité des retards », « le coût de ces retards » et les « conséquences financières ».
L’ancien Premier ministre français sous Jacques Chirac a estimé que la livraison de ce projet « serait un signal fort de notre coopération économique et sociale ». « Ce dossier me tient vraiment à cœur et nous faisons tout pour que le métro soit ouvert avant la fin de l’année », a-t-il souligné.
Le ministre algérien des Transports, Amar Tou, assurait début février que « toutes les relations essentielles entre le maître d’ouvrage et les groupements de réalisation (en matière de certains aspects de sécurité) ont été assainies et tous les points en suspens levés ».
Amar Tou avait soutenu que la mise en service commerciale de la première ligne du métro d’Alger était prévue fin octobre de l’année en cours.
Fin octobre 2010, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, avait imputé le glissement calendaire dans la livraison du projet à « l'introduction en cours des nouvelles normes de sécurité », pour garantir au métro « une sécurité maximale », à l'instar des pays européens à la suite de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc en 2005.
D’une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d’Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-centre. Plusieurs autres extensions sont programmées en vue d'atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beida à Draria à l’horizon 2020.
Le projet du métro d’Alger aurait jusqu’à présent coûté 90 milliards de DA (1,2 milliard de dollars )sans les travaux d’extension. Une bonne partie de celle-ci a été déjà engagée, ce qui devrait porter à 139 milliards DA (1,85 milliard de dollar) le coût total du projet.
Entamée en 1980, la réalisation du métro d'Alger a été ralentie, voire interrompue, durant la décennie noire faute, de ressources financières.
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