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**Sioux foughali** · 20 février 2011, 20h04

Le frère du lanceur de chaussure sur Bush à merde ..est parmi les figures du mouvement de protestation du Nord au Sud irakien

Le Gouvernement Irakien vient de renoncer à acheter des F16 pour signer son intention de financer les attentes sociales

**Sioux foughali** · 20 février 2011, 20h37

Irak: le Kurdistan sous le choc après de violents incidents

De Safine HAMID (AFP) – Il y a 2 jours

ERBIL — Le Kurdistan irakien était sous le choc vendredi après la mort de deux jeunes gens survenue la veille au cours d'une manifestation hostile au gouvernement régional, et après le saccage de bureaux du principal parti d'opposition.

Il s'agit des incidents les plus violents dans cette région du nord de l'Irak depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, à la suite de l'invasion menée par les Etats-Unis.

"Nous voulons une réunion du Parlement (kurde) dans les 48 heures, ainsi que la mise en place d'une commission d'enquête sur les derniers événements", a affirmé vendredi le Goran, principale formation d'opposition avec 25 députés sur 111 à l'Assemblée Nationale du Kurdistan.

"Nous voulons aussi que soient jugés ceux qui ont tiré sur les manifestants et punis les responsables de la sécurité qui se sont révélés incapables de protéger les sièges des partis", continue le parti dans un communiqué.

Selon Mohammad Toufic, porte-parole de Goran, sept des sièges de ce parti ont été incendiés et pillés jeudi soir à Erbil et Dohouk, après une manifestation violente d'opposants au régime à Souleimaniyeh, deuxième ville du Kurdistan.

"Nous considérons ces événements comme un tournant négatif pour la démocratie, qui se détériore dans la région", a noté ce responsable.

Un dirigeant de l'opposition, qui a refusé d'être identifié, a accusé des membres du Parti démocratique du Kurdistan (PDK, de Massoud Barzani) d'être les auteurs des exactions, ce qu'a démenti la présidence du Kurdistan.

"Ceux qui ont essayé d'attaquer (les bureaux de Goran) n'appartenaient pas au PDK. Il s'agissait d'une réaction d'indignation vis-à-vis de ce qui s'était passé à Souleimaniyeh", a indiqué vendredi à l'AFP Karim Zibari, porte-parole du bureau de Massoud Barzani.

Nawzad Hadi, le gouverneur d'Erbil, membre du PDK, a "condamné les actions contre les bureaux de Goran" à Erbil et Souleimaniyeh. "Il s'agit d'agissements irresponsables, non démocratiques, non civilisés", a-t-il déclaré, précisant devant la presse: "nous recherchons les auteurs".

Jeudi, près de 3.000 personnes, en majorité des jeunes, avaient manifesté à l'appel de l'Organisation de défense des droits et de la liberté, une ONG proche de l'opposition, contre la "corruption" du gouvernement régional. La région est dirigée depuis des décennies par le PDK et l'Union Patriotique du Kurdistan (UPK de Jalal Talabani).

La foule s'était dirigée vers les sièges des deux formations aux cris de "Gouvernement démission", "Du travail pour les chômeurs", "Les corrompus devant la justice".

Des manifestants avaient jeté des pierres sur le bâtiment du PDK et quand certains avaient tenté de le prendre d'assaut, des gardes avaient tiré en l'air puis les services de sécurité du parti et la police s'étaient déployés dans la rue.

Le bilan définitif est de deux morts, âgés de 25 et 18 ans, et de 54 blessés par balles, a affirmé à l'AFP Ricot Hama Rachid, responsable des services de santé de la province de Souleimaniyeh, à 270 km au nord de Bagdad.

Dans un communiqué publié jeudi soir, Massoud Barzani a accusé "un petit groupe de vouloir saboter la stabilité de la région et porter atteinte aux progrès significatifs de cette dernière décennie dans les domaines économique, social et politique".

Selon M. Zebari, "L'enquête commencera probablement demain (samedi) et visera à la fois les gardes du PDK et les organisateurs de la manifestation. Ils devront répondre devant la justice".

**Sioux foughali** · 20 février 2011, 20h43

Vers un reveil ultra souverainiste National Democratique Irakien pour se sauver et nettoyer l'Irak des empreintes sales des Neo Cons et des Zarkawistes assassins salissant tous les musulmans?

Qui sait ?

Le serpent à deux têtes (CIA neo cons et Zarkawi et Cie ) sera peut être vomi de la terre d'Irak retrouvée, Nationale, fedérale , democratique mais Irakienne libre plus belle qu'elle n'a jamais été pour tous les Irakiens dans leur diversité pluriseculaire et leur union.

Que l'Euphrate et l'Irak du Kurdistan au Marais engloutissent ce double cancer planetaire.

**Sioux foughali** · 20 février 2011, 20h57

Irak: 55 blessés dans une manifestation

BAGDAD - Quelque 2000 manifestants ont attaqué des bureaux gouvernementaux dans une province du sud de l'Irak mercredi, arrachant des morceaux de pavé pour les lancer contre le quartier général du conseil régional afin de dénoncer la piètre qualité des services publics.

Des dizaines de personnes ont été blessées, ont indiqué des responsables.

Cette manifestation est l'une des plus dramatiques depuis que les Irakiens ont commencé à exprimer leur colère contre les dysfonctionnements des différents ordres de gouvernement.

Les manifestations, généralement petites, font écho aux mobilisations populaires ailleurs dans le monde arabe. Mais contrairement aux manifestants qui demandent la démocratie et un changement de régime, les Irakiens dénoncent surtout le chômage, la corruption et les pénuries d'électricité.

Le plus haut responsable médical de la province de Wasit, Diaa Al-Aboudi, a affirmé que 55 personnes avaient été blessées, dont trois grièvement, dans la manifestation à Kout, à 160 kilomètres au sud-est de Bagdad.

M. Al-Aboudi a précisé que certains manifestants avaient été touchés par des tirs de la police, tandis que d'autres ont été heurtés par des pierres ou ont souffert de brûlures.

La police de Kout a nié avoir tiré sur les manifestants, blâmant les gardes du corps du gouverneur de la province et les gardes de sécurité privés dans l'un des édifices gouvernementaux.

Le gouverneur n'a pas pu être joint pour commenter l'information. Mais M. Al-Aboudi a déclaré que des témoins et des ambulanciers avaient rapporté que la police avait tiré sur les manifestants. Il a ajouté que des manifestants avaient lancé des pierres contre les ambulances qui sont venues chercher les blessés.

Les manifestants ont criblé de pierres le quartier général du conseil provincial, mis le feu à une remorque garée à l'extérieur de l'édifice et se sont précipités à l'intérieur de l'enceinte, a affirmé Sondos Al-Dahabi, une porte-parole de la province de Wasit. Les autorités ont imposé un couvre-feu dans la ville à la tombée de la nuit, a-t-elle ajouté.

Des images télévisées obtenues par l'Associated Press montraient des panaches de fumée, un palmier en flammes et des manifestants, pour la plupart des adolescents, envahir l'enceinte du quartier général provincial. Des tirs pouvaient être entendus tandis que des manifestants étaient postés sur un camion de police et un véhicule blindé en agitant des drapeaux irakiens.

Les manifestants se sont aussi rendus au bureau du gouverneur de la province et y ont semé le désordre avant de se diriger vers sa résidence, selon Mme Al-Dahabi.

D'après la porte-parole, les manifestants ont tenté de mettre le feu à la maison du gouverneur, où il n'y avait personne. On ne sait pas très bien si la maison a été endommagée.

L'Irak est l'un des rares pays du Moyen-Orient dont le gouvernement est élu démocratiquement, mais les dirigeants irakiens ne sont pas à l'abri de la colère populaire qui balaie la région.

Les Irakiens ont une longue liste de griefs contre leurs dirigeants, notamment en ce qui concerne l'électricité, qui n'est parfois disponible que quelques heures par jour, le taux de chômage de 30 pour cent et la corruption endémique.

«C'est nous qui avons choisi le gouverneur et les autres responsables à travers les élections provinciales, mais nous n'avons rien eu en retour», a dit Hassan Ali Murwah, l'un des manifestants. «Nous tiendrons d'autres manifestations semblables et aucune force sur Terre ne pourra nous en empêcher.»

À Souleimaniyah, à environ 260 kilomètres au nord-est de Bagdad, des centaines de manifestants sont aussi descendus dans les rues pour demander de meilleurs services publics.

source metro Montreal

http://www.journalmetro.com/monde/ar...station--page0

**Sioux foughali** · 20 février 2011, 23h45

Hymne de la Nation Irakienne

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Vers un reveil ultra souverainiste National Democratique Irakien pour se sauver et nettoyer l'Irak des empreintes sales des Neo Cons et des Zarkawistes assassins salissant tous les musulmans?

Qui sait ?

Le serpent à deux têtes (CIA neo cons et Zarkawi et Cie ) sera peut être vomi de la terre d'Irak retrouvée, Nationale, fedérale , democratique mais Irakienne libre plus belle qu'elle n'a jamais été pour tous les Irakiens dans leur diversité pluriseculaire et leur union.

Que l'Euphrate et l'Irak du Kurdistan au Marais engloutissent ce double cancer planetaire.

**Sioux foughali** · 21 février 2011, 18h10

Irak: trou de 40 milliards de dollars dans les comptes du Fonds de développement

Irak: trou de 40 milliards de dollars dans les comptes du Fonds de développement

Le Parlement a mis en place deux commissions pour faire la lumière sur un trou de 40 milliards de dollars dans le Fonds de développement pour l'Irak (FDI), a affirmé lundi son président, Oussama al-Noujaifi.
"Il manque de l'argent, au total 40 milliards de dollars, et nous ne savons pas où il a disparu", a déclaré M. Noujaifi lors d'une conférence de presse.
"Il a été dépensé pour quelque chose mais cela n'apparaît pas sur nos comptes et le Parlement a ouvert une enquête pour savoir ce qu'il était advenu de cet argent", a-t-il ajouté.
Il n'a pas précisé quand et comment ce trou avait été découvert mais a expliqué que deux commissions d'enquête avaient été mises en place.
Le FDI a été établi en mai 2003 par les Etats-Unis et reconnu par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il a été d'abord dirigé par le proconsul américain Paul Bremer, avant que l'autorité ne soit transmise en 2004 au gouvernement irakien.
L'argent, qui provient de l'exportation du pétrole irakien, est déposé à Réserve fédérale de New York et géré par la Banque centrale irakienne pour le compte du ministère des Finances.
Selon l'ONU, environ 165 milliards de dollars provenant de l'exportation de pétrole et de produits pétroliers irakiens ont été déposés au FDI entre sa création en 2003 et décembre 2008.
Le Conseil international consultatif et de contrôle (CICC) a été mis en place pour auditer les comptes du FDI et s'assurer que les fonds étaient utilisés de "manière transparente et juste" et que 5% des revenus pétroliers étaient prélevés pour payer les dommages de guerre, principalement au Koweït.
Le CICC a découvert à plusieurs reprises des irrégularités dans les comptes.

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source : les echos
http://www.lesechos.fr/economie-poli...eloppement.htm

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**Sioux foughali** · 22 février 2011, 14h56

En Irak, les manifestants réclament, sans grand espoir, une meilleure vie

Faleha Hassan, qui vit sous le seuil de pauvreté, partage avec onze membres de sa famille une maisonnette à Bagdad: comme des milliers de manifestants, elle ne se fait aucune illusion sur la volonté des dirigeants irakiens d'améliorer son quotidien.

Comme elle, sept millions de personnes, près d'un quart de la population, souffrent de la pauvreté en Irak. "Les politiciens ont plein d'argent et se moquent bien d'autrui. Personne ne pense à nous et certainement pas eux", se lamente cette femme de 67 ans, assise à même le sol.

Son fils Wissam gagne 5.000 dinars, soit 4 dollars par jour en vendant des soupes près du mausolée Abdel Kader al-Gailani. Le salaire quotidien d'un député est 90 fois plus élevé. Son mari est trop faible pour travailler et son autre fils Mohammad a été tué lors d'un attentat suicide en janvier 2007. Elle souffre aussi de la diminution des produits alimentaires de première nécessité distribués gratuitement chaque mois par l'Etat. Ce système avait été instauré dans le cadre du programme "pétrole contre nourriture" pour pallier les effets dramatiques de l'embargo imposé par l'ONU après l'invasion du Koweït.

La famille de Faleha vit donc sous le seuil de pauvreté qui est, selon le gouvernement, de 2,20 dollars par jour et par personne. Le gouvernement assure pouvoir réduire la pauvreté, et faire passer d'ici 2015 de 22% à 16% la part de la population touchée par ce fléau, mais les experts comme les pauvres sont sceptiques.

"Ce n'est pas insurmontable car la majorité des démunis vit juste en-dessous de ce seuil. Il suffirait d'appliquer les bonnes décisions pour que ce niveau diminue", assure le vice-ministre du Plan, Mehdi al-Alak.

L'Irak possède les quatrièmes plus importantes réserves de pétrole au monde, ce qui en théorie lui donne raison.

En outre, selon un récent rapport de l'ONU, "ce sont les guerres et les sanctions qui ont contribué à détériorer le niveau de vie des Irakiens. Dans le passé, ce pays était considéré comme l'un des plus développés du Moyen-Orient".

Le gouvernement a adopté fin 2009 une "Stratégie nationale pour réduire la pauvreté" avec six objectifs, dont la création d'emploi pour les indigents, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, l'amélioration du système de santé et d'éducation.

En mai, un rapport préliminaire sur sa mise en application doit être présenté.

Mais les experts pointent la nécessité de "mesures durables".

Khaled Mohammad Khaled, analyste au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime que les améliorations risquent de tarder à cause de la corruption et de l'incompétence des responsables, notamment aux niveaux local et provincial. De plus, selon lui, augmenter les bas revenus est insuffisant, des réformes profondes sont indispensables : "si on n'améliore pas la santé et l'éducation et si on ne crée pas d'infrastructures, alors donner de l'argent n'a pas grand sens".

Le rapport de l'ONU propose aussi une diversification économique car le secteur pétrolier représente 65% du PIB, mais seulement 1% des emplois.

En dépit du mécontentement social, les ministres ont refusé de diminuer sensiblement leurs salaires. Ils ont néanmoins voté pour une augmentation du financement des rations alimentaires, qui atteint désormais 4 millions de dollars. Tout ceci ne convainc pas ceux qui croupissent dans la misère. "Nous n'avons aucun espoir", affirme Sabiha, 60 ans, du fond de sa masure au beau milieu d'une décharge publique à Zafaraniya, dans l'est de la capitale.

"Il n'y a ici ni eau, ni électricité, ni écoles. Pourquoi vivons-nous ainsi? Ne sommes nous pas un pays qui regorge de pétrole et de gaz?", gémit cette veuve, mère de huit enfants dont un seul travaille.

source la depêche

http://www.ladepeche.fr/article/2011...leure-vie.html

**rodmaroc** · 22 février 2011, 15h24

Ces évènements nous offrent des enseignements majeurs qu'il faut assimiler et comprendre: la démocratie, ce n'est pas mettre un bulletin de vote dans les urnes...ca ce n'est que 10% du processus...la chose la plus compliquée à acquérir, c'est la culture démocratique....là on a un pays ou l'on vote librement mais le mode de fonctionnement de l'état est similaire à une dictature.

**Sioux foughali** · 22 février 2011, 15h30

Il va y avoir un reveil puis une lame de fond souverainiste , Nationale ( tous les Irakiens ) Democratique dans ce pays.....c'est une affaire de temps et c'est la seule issue salvatrice pour que ce pays et ses gens .

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Deux importantes manifestations en Irak

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