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Croyance

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  • Croyance

    Croyance



    Et si je vous contais les songes qui m'habitent
    Douteriez-vous encor' que les fées érudites
    Tissent ainsi nos esprits, non, point d'incantations
    Car elles connaissent si bien les rudiments-frissons !
    Elles possédaient déjà tous ces rites ancestraux

    Pourquoi nommer sorcières, ces savantes, ces druidesses !
    Ne craignant point l'orage, n'ayant comme faiblesse
    L'amour qu'elles nous portaient, et si je vous contais...

    Me croiriez-vous enfin ? Si je rompais le voeu !
    Brisant le sortilège des hommes et ceux des dieux ?
    Puis si je vous menais au-delà des vitraux
    Que vos mirettes admirent ce qu'il y a de plus beau
    Traversée du miroir, et si je vous contais...




    17/08/2004
    Lana

    Les femmes nous aiment pour nos défauts. Si nous en avons suffisamment, elles nous pardonnent tout, même l'intelligence.
    Oscar Wilde.

  • #2
    Azul Lana,

    Si je te contais l'étincelle de plaisir qui illumine mes pupilles à la lecture de tes poèmes? Enchanteresse ou magicienne? Que sais je? Une fée peut être...

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    • #3
      Comme Circée! tu me touches par ta jovialité Morjane!
      Lana

      Les femmes nous aiment pour nos défauts. Si nous en avons suffisamment, elles nous pardonnent tout, même l'intelligence.
      Oscar Wilde.

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      • #4
        mais connais-tu le pays de Lana ?
        Là où druide et sortilège
        se mélange comme la mélasse
        au fond des marmites chaudes
        dans les nuits froides du dommaine de Lana.

        Les hiboux taquinent les chouettes,
        elles qui dans ce pays
        sont les compagnes des sorcières
        et des fées du bois de Lanause.
        Connais-tu l'histoire de cette apprentie
        qui voulait à tout prix
        faire parti du cercle très fermé
        des girondesses au dos bossellé
        et aux ongles crochus.
        Tel Icare, elle s'est brulée
        les ailes, en voulant les surpasser
        dans leurs perfidies et leurs ingéniosités
        à faire le mal.
        Une aile de chauve-souris en trop
        et Hop ! la voilà transformé en ....

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        • #5
          Fantomette

          merci pour ton poème... :biggrin:
          Lana

          Les femmes nous aiment pour nos défauts. Si nous en avons suffisamment, elles nous pardonnent tout, même l'intelligence.
          Oscar Wilde.

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