Société Générale accélère son développement en Algérie.
La filiale algérienne du groupe bancaire français Société Générale s’apprête à ouvrir des bureaux de représentation en France.
L’objectif est de capter l’argent des Algériens de France.
«Nous allons commencer très bientôt par Marseille pour ensuite ouvrir des bureaux de représentation un peu partout dans nos agences bancaires en France. Nous allons aménager des bureaux de Société Générale Algérie au niveau des agences bancaires de Société Générale. Notre objectif est de donner une possibilité aux Algériens basés en France d’investir et d’acheter des produits en Algérie sans se déplacer en Algérie»,
explique Joël Jarry, PDG de Société Générale Algérie.
La décision de SOGA d’ouvrir des bureaux de représentation intervient en effet dans un contexte économique marqué par la chute du cours de l’euro par rapport au dinar sur le marché parallèle et les difficultés du marché noir des devises.
Le cours de l’euro sur le marché noir avoisine celui du marché officiel, d’où l’intérêt pour les immigrés de recourir aux voies officielles pour envoyer leur argent en Algérie.
Le projet de Société Générale Algérie est ambitieux. Il vise une somme colossale de près de 3 milliards d’euros.
En 2003, les transferts de fonds des émigrés algériens vers l’Algérie ont été estimés de 2,6 à 2,8 milliards d’euros, dont 1,35 milliard d’euros par les circuits officiels, a révélé, début mars, une étude parrainée par la Banque européenne d’investissement (BEI). Ces transferts, qui ont représenté 2 à 3% du PIB algérien pour la même année, proviennent à 90% d’Europe, ajoute l’étude présentée à la presse à Bruxelles par M. Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, qui veut mettre en place des mécanismes favorisant ces flux. Près de la moitié de ces revenus proviennent de l’émigration algérienne en France et se répartissent en produits de consommations (45%), éducation-santé (13%), logement (23%), investissement productif (8%) et divers (11%), selon l’étude.
L’autre objectif de SOG Algérie est d’offrir une possibilité à ses clients algériens qui ont un compte en devises de disposer de leur argent lorsqu’ils voyagent en France. La décision d’ouvrir des bureaux de représentation en France intervient aussi dans un contexte marqué par l’accélération du développement de Société Générale en Algérie. Après le lancement réussi du crédit à la consommation, notamment le crédit-véhicule, la filiale algérienne de la banque française s’apprête à lancer le crédit immobilier, et ce, au moment où le marché algérien du logement explose avec la réalisation de 650.000 logements d’ici à 2009. «Le lancement du crédit immobilier est une question de temps. Le produit est prêt. Nous sommes en train de le tester, avant qu’il soit disponible dans toutes nos agences. Le retard dans le lancement du crédit immobilier est dû au fait qu’il y a trop de clients de nos agences. Cela prouve que ça marche bien pour nous, mais aussi cela nous oblige à nous développer rapidement», souligne Joël Jarry. La Société Générale a donc revu ses prévisions d’ouvrir quarante agences bancaires avant fin 2007 à la hausse. «Nous avons déjà 17 agences fonctionnelles. Nous allons essayer d’ouvrir le maximum d’agences cette année. En moyenne, il faut six mois pour ouvrir une seule agence. La principale difficulté réside dans la recrutement du personnel», conclut M. Jarry.
- Le Quotidien d'Oran
La filiale algérienne du groupe bancaire français Société Générale s’apprête à ouvrir des bureaux de représentation en France.
L’objectif est de capter l’argent des Algériens de France.
«Nous allons commencer très bientôt par Marseille pour ensuite ouvrir des bureaux de représentation un peu partout dans nos agences bancaires en France. Nous allons aménager des bureaux de Société Générale Algérie au niveau des agences bancaires de Société Générale. Notre objectif est de donner une possibilité aux Algériens basés en France d’investir et d’acheter des produits en Algérie sans se déplacer en Algérie»,
explique Joël Jarry, PDG de Société Générale Algérie.
La décision de SOGA d’ouvrir des bureaux de représentation intervient en effet dans un contexte économique marqué par la chute du cours de l’euro par rapport au dinar sur le marché parallèle et les difficultés du marché noir des devises.
Le cours de l’euro sur le marché noir avoisine celui du marché officiel, d’où l’intérêt pour les immigrés de recourir aux voies officielles pour envoyer leur argent en Algérie.
Le projet de Société Générale Algérie est ambitieux. Il vise une somme colossale de près de 3 milliards d’euros.
En 2003, les transferts de fonds des émigrés algériens vers l’Algérie ont été estimés de 2,6 à 2,8 milliards d’euros, dont 1,35 milliard d’euros par les circuits officiels, a révélé, début mars, une étude parrainée par la Banque européenne d’investissement (BEI). Ces transferts, qui ont représenté 2 à 3% du PIB algérien pour la même année, proviennent à 90% d’Europe, ajoute l’étude présentée à la presse à Bruxelles par M. Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, qui veut mettre en place des mécanismes favorisant ces flux. Près de la moitié de ces revenus proviennent de l’émigration algérienne en France et se répartissent en produits de consommations (45%), éducation-santé (13%), logement (23%), investissement productif (8%) et divers (11%), selon l’étude.
L’autre objectif de SOG Algérie est d’offrir une possibilité à ses clients algériens qui ont un compte en devises de disposer de leur argent lorsqu’ils voyagent en France. La décision d’ouvrir des bureaux de représentation en France intervient aussi dans un contexte marqué par l’accélération du développement de Société Générale en Algérie. Après le lancement réussi du crédit à la consommation, notamment le crédit-véhicule, la filiale algérienne de la banque française s’apprête à lancer le crédit immobilier, et ce, au moment où le marché algérien du logement explose avec la réalisation de 650.000 logements d’ici à 2009. «Le lancement du crédit immobilier est une question de temps. Le produit est prêt. Nous sommes en train de le tester, avant qu’il soit disponible dans toutes nos agences. Le retard dans le lancement du crédit immobilier est dû au fait qu’il y a trop de clients de nos agences. Cela prouve que ça marche bien pour nous, mais aussi cela nous oblige à nous développer rapidement», souligne Joël Jarry. La Société Générale a donc revu ses prévisions d’ouvrir quarante agences bancaires avant fin 2007 à la hausse. «Nous avons déjà 17 agences fonctionnelles. Nous allons essayer d’ouvrir le maximum d’agences cette année. En moyenne, il faut six mois pour ouvrir une seule agence. La principale difficulté réside dans la recrutement du personnel», conclut M. Jarry.
- Le Quotidien d'Oran
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