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Antoine Sfeir, acheté par le clan Ben Ali ?

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  • Antoine Sfeir, acheté par le clan Ben Ali ?

    Il faut toujours se méfier des types qui sont un soir sur deux aux côtés de Yves Calvi sur le plateau de "C dans l'air", même quand ils ont l'air brillants.




    Dans la bibliographie d'Antoine Sfeir, il y a un intrus à 19,95 euros. Un mauvais livre, bourré de lourdeurs, d'arguments d'autorité et de raisonnements par l'absurde, qui ne sont pas du niveau du directeur des Cahiers de l'Orient.

    Il a été publié en 2006 aux éditions de l'Archipel sous un titre un peu hypocrite : « Tunisie, terre de paradoxes ». Quelque chose comme « Défense et illustration de la Tunisie de Ben Ali » aurait été plus fidèle au contenu.

    « Salir l'image d'un des meilleurs régimes du monde arabe »


    Morceaux choisis :


    « Comment un pays qui accueille plus de 6 millions de touristes par an, la plupart sans visa, peut-il être qualifié de régime policier ? »



    « Y a-t-il donc lieu de penser que la Tunisie est un pays corrompu ? Objectivement, non. »


    « Les islamistes ont gravement troublé l'ordre public. Peut-on aujourd'hui imaginer l'existence légale d'un parti nazi en France ? Peut-on rejeter l'existence de l'holocauste sans subir de sanctions ? En Tunisie comme ailleurs, les idées des islamistes sont jugées dangereuses.

    En “omettant” de mentionner les avancées de la Tunisie dans le domaine socioéconomique et en insistant lourdement sur la moindre chose qui ne va pas, en “omettant” également de mentionner que l'écrasante majorité de ces prisonniers que l'on utilise pour salir l'image d'un des meilleurs régimes du monde arabe, est en fait une bande d'islamistes illégaux, les organisations des droits de l'homme et les médias deviennent les complices de ces islamistes. »


    « La situation de la “maison Tunisie” s'améliore et on ne modifie pas une manière de travailler lorsqu'elle donne de bons résultats. »


    Comment ce spécialiste autoproclamé du Moyen-Orient a-t-il pu écrire de telles lignes ?

    Depuis 2006, pour l'ancienne opposition tunisienne, une seule explication était envisageable : Antoine Sfeir s'était forcément fait payer par le régime de Ben Ali via l'ATCE (Agence tunisienne de communication extérieure), l'organe officiel de promotion du pays. Des documents portent d'ailleurs la trace de plusieurs transactions financières entre l'ATCE et les Cahiers de l'Orient.

    Quand on appelle Antoine Sfeir à ce sujet, il lâche :

    « Je suis un peu étonné… Enfin, non, je m'y attendais. »


    Livraisons à l'ambassade de Tunisie

    Puis il s'explique sur les sommes perçues. Selon lui, « elles ne sont pas liées au livre ». Il sait que l'ATCE a acheté quelques centaines d'exemplaires de « Tunisie, terre de paradoxes » directement auprès de l'éditeur. Il assure ne s'en être pas « mêlé ». L'ouvrage s'est vendu au total à 2 500 exemplaires.

    En revanche, Antoine Sfeir révèle que depuis sa création, en 1990, l'ATCE (« très contente du contenu » des Cahiers de l'Orient, dixit un ancien dirigeant, renversé dans la foulée de la révolution de janvier) commandait de nombreux exemplaires de chaque numéro consacré à la Tunisie : « 500 exemplaires la première fois, 1 000 les fois suivantes » – des quantités importantes pour une publication tirée à 4 000 exemplaires environ.

    Il se rappelle avoir assuré lui-même les livraisons à l'ambassade de Tunisie « à la demande du directeur de l'ATCE ». Il précise que les revues ont été réglées « au prix public » (tarif actuel : 18 euros).

    « Vendre mon âme aux Saoudiens »

    Son livre était-il un moyen d'entretenir ces bonnes relations avec le régime de Carthage ? Ce soupçon fait s'indigner Sfeir :

    « Je n'ai jamais écrit quoi que ce soit contre rémunération. Je vous propose de venir à la banque où je suis depuis 24 ans, le Crédit Lyonnais, et de voir tous mes comptes.

    Si je voulais faire fortune, cher confrère, j'aurais accepté de vendre mon âme aux Saoudiens. Ils payent beaucoup plus. Des officiels du régime saoudien m'ont proposé des sommes à sept chiffres pour un numéro des Cahiers ou un livre sur l'Arabie.

    J'ai répondu – et on m'a traité d'idiot – que venant d'un village à 1 200 mètres d'altitude, j'étais plus proche du ciel qu'eux et que je coûtais donc trop cher pour eux. »


    « Je me suis trompé lourdement sur la Tunisie »

    Reste ce livre étrange. « Il peut paraître complaisant, il peut paraître flatteur », admet-il :

    « C'était plus un coup de gueule qu'autre chose. Je trouvais très facile de tomber sur la Tunisie à ce moment là, alors qu'on ne critiquait jamais le roi d'Arabie saoudite ni les chefs des pétromonarchies. »


    Certes. Mais ce style, si différent de sa production habituelle ? L'essayiste finit par reconnaître, « en gros », qu'il s'est fait « aider » (comme on dit pudiquement) par des « collaborateurs », puis qu'il a « affiné le tout » :

    « Mais je ne veux pas rejeter la faute sur eux. J'assume. Je n'avais pas pris la mesure des conséquences de la corruption des Trabelsi. Je l'avoue sans problème : je me suis trompé lourdement sur la Tunisie. »


    Photo et illustration : Antoine Sfeir lors du procès de Charlie Hebdo sur les caricatures de Mahomet, en février 2007 à Paris (Benoit Tessier/Reuters) ; le livre d'Antoine Sfeir, « Tunisie, terre de paradoxes ».

    rue89
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

  • #2
    il est acheté ou pas on tous les cas c est le seul qui a dit que ce qui arrive aux arabes c est a cause des americains il la dit tout haut sans aucune insinuation

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    • #3
      Antoine Sfeir, acheté par le clan Ben Ali ?
      Ou comment la télévision nous pond à chaque évennements des experts en tous genre qui n'ont jamais bougé de leurs bureaux dorés..............
      Il faut toujours se méfier des types qui sont un soir sur deux aux côtés de Yves Calvi sur le plateau de "C dans l'air", même quand ils ont l'air brillants
      Tu parles d'un journaliste! un facho, incompétent,incapable de rester neutre,avec ses insistances et orientations partisanes lors des débats!!

      Journaleux,animateur poubelle!!!!

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      • #4
        yves calvi jai limpression quil est a chaque fois bourrè quand il joue le journaliste

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