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Alger : Répression féroce des étudiants devant le ministère de l'Enseignement Supérieur

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  • Alger : Répression féroce des étudiants devant le ministère de l'Enseignement Supérieur

    Les forces de l'ordre ont violemment passé à tabac des étudiants grévistes venus manifester pacifiquement à Ben Aknou devant le ministère de l'Enseignement Supérieur. Plusieurs étudiants ont été grièvement blessés et au moins trois d'entre eux ont été transférés à l'hôpital pour des soins intensifs. Choqués par cette répression qu'ils qualifient "d'ordurière", les étudiants promettent de poursuivre leur mouvement de contestation jusqu'au bout.

    En dépit de la répression policière, pas moins de quatre mille étudiants, selon les estimations des délégués, ont réussi à passer outre le dispositif des forces de l'ordre pour marcher jusqu'au siège du ministère de l'Enseignement Supérieur et se rassembler pacifiquement devant ses portes.

    Cependant, au moins cinq blessés ont été déplorés parmi les étudiants, signalent des délégués d'étudiants que nous avons joint par téléphone. "Nous avons transféré trois de nos camarades à l'hôpital. Ils souffraient de plusieurs blessures", explique Karima, déléguée à l'école supérieure d'informatique (ESI).

    "Depuis la matinée, des barrières de la police nous ont empêchés de marcher jusqu'au ministère de l'Enseignement Supérieur. Mais lorsqu'on a coupé la route, les policiers ont compris que nous étions vraiment déterminés à tenir notre rassemblement. Dés lors, ils ont relâché leur dispositif", précise encore notre interlocutrice.

    Pour rappel, les forces de l'ordre ont tenté lundi matin de disperser par la force plusieurs centaines d'étudiants protestataires à Ben Aknou, au niveau du siège du ministère de l'Enseignement Supérieur. Les étudiants qui ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation ont démontré fermement leur détermination à se rassembler devant le département de Harrouabia. Mais les policiers, mobilisés en nombre, ont empêché ce nouveau sit-in. Ils n'ont pas hésité également à recourir à la matraque pour effrayer et terrifier les étudiants.

    Toutefois, révoltés par la présence de cet arsenal répressif, plusieurs centaines d'étudiants ont tenté de forcer le cordon de sécurité mis en place au niveau du siège du ministère de l'Enseigmenet Supérieur. Des "Casques Bleus" et des "CRS" se sont installés tôt la matinée devant le département de Harrouabia pour empêcher une nouvelle manifestation de colère des étudiants grévistes.

    Par conséquent, quelques affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et des centaines d'étudiants qui réclament haut et fort leur droit à manifester pacifiquement. Repoussés et malmenés par les services de sécurité, ces étudiants ont décidé ainsi de bloquer la route qui mène vers le ministère de l'Enseignement Supérieur.

    "Nous resterons ici jusqu'à l'aboutissement de notre combat. La matraque et la répression ne vont pas nous effrayer. On ne se laissera pas faire comme ça. On se battra jusqu'au bout", s'écrient des étudiants que nous avons joint par téléphone. Ces derniers ont confirmé que les foules estudiantines scandent en ce moment des slogans contre le régime.

    "Pouvoir Assassin !" ont lancé, en effet, ces étudiants grévistes qui ne comprennent pas pourquoi on les a réprimés alors qu'ils ne tenaient "qu'un rassemblement pacifique" !


    Abderrahmane Semmar
    El Watan

  • #2
    Eh ben, fallait pas déranger les gens qui font la sieste à l'intérieur. Franchement, à part compliquer la vie aux étudiants et aux enseignants, il sert à quoi le MES(R) ?

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    • #3
      Article minable.. meme pas une phrase sur les revendications des etudiants. Il n'y en a que pour la récuperation politique de la répression..

      ∑ (1/i²) = π²/6
      i=1

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      • #4
        Alger : Répression féroce des étudiants devant le ministère de l'Enseignement Supérieur

        [B]

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        • #5
          j'etait présent a cette manifestation et je dois dire que le comportement des forces de l'ordre est revoltant !!!! ils cherchent la me**e ?? ils vont l'avoir tres bientôt pour ne pas dire demain

          s'attaquer a des manifestants pacifiques qui demandent leurs droits ?? sans aucune raison ? llah la trabahkom
          moi seul j'ai vu 7 filles blessés et évacués a l'hopital (PAR DES ÉTUDIANTS )
          3ib
          ou etiez vous lorsque des centaines d'algériens se faisaient massacré a la périphérie d'alger ?? on vous a pas vu bomber le torse !!!!

          en tous cas en tan que citoyen algerien , je ressent un dégout inimaginable , je ne suis pas le seul , et la ils ont pousser le bouchon un peut trop loin , et ça va pas tarder a leurs exploser en pleine figure

          un regime qui matraque ses futures cadres et responsables est un regime bien malade

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          • #6
            Article minable.. meme pas une phrase sur les revendications des etudiants. Il n'y en a que pour la récuperation politique de la répression..
            Et ben, non, c’est toi qui lis mal.

            "Ces derniers ont confirmé que les foules estudiantines scandent en ce moment des slogans contre le régime"

            Ils ont été au MES pour scander des slogans contre le régime.

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            • #7
              ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR La répression s’abat sur les étudiants

              Voici un article un peu plus... professionnel, on va dire.


              Hier matin, les étudiants ont été empêchés de tenir leur rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Ben Aknoun (Alger). Ils ont été bousculés et battus à coups de matraque. On compte une dizaine de blessés, tous des étudiants.

              Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - «Les terroristes ont été relâchés, ont bénéficié de la concorde civile, puis ont été réintégrés dans la société et touchent pour finir des indemnités. Aujourd’hui, même les flics ont peur de s’adresser à eux. Ce pouvoir, qui a toléré tout cela, tabasse les étudiants. Ce n’est pas croyable ce qui se passe dans ce pays», s’emporte un étudiant à l’Ecole nationale vétérinaire d’El-Harrach. Il parle avec colère, sa déception étant assez profonde. «Nous n’avons rien fait. Nous sommes venus manifester pacifiquement et ils nous ont tabassés. Je suis vétérinaire et donc conscient qu’on ne fait pas ça même à des animaux », ajoute-t-il en montrant sa jambe qui saigne.

              Un autre, Hakim, a eu une entorse à l’épaule et a été acheminé à l’hôpital pour recevoir les premiers soins. Plus loin, un autre étudiant, soutenu par deux de ses amis, tente de faire quelques pas. De leur côté, des étudiants bousculées par les brigades antiémeutes qui les ont empêché d’accéder au ministère, se sont évanouies. Elles ont été évacuées par leurs camarades vers l’infirmerie de l’Institut supérieur du commerce et vers celle de l’Ecole nationale supérieure des statistiques et d’économie appliquée (ENSSEA). En outre, cinq autres ont été transférées vers l’hôpital de Beni Messous, rapporte-t-on.

              Les affrontements entre les protestataires et les brigades anti-émeutes ont éclaté tôt dans la matinée d’hier. «Ils nous ont barré la route pour nous interdire de nous rassembler devant le ministère. Ils ont ensuite commencé à nous bousculer à coups de matraque. J’ai évacué deux étudiantes qui se sont évanouies à l’infirmerie», raconte, au bord des larmes, Nassim, étudiant en cinquième année à l’Ecole nationale supérieure des statistiques et d’économie appliquée. Comme ses camarades, il est sous le choc, après ce qu’il a vécu et vu. «Ils nous ont assiégés, puis nous ont tabassés sans faire de distinction entre filles et garçons. Nous ne sommes pas des voyous quand même», s’insurge Yacine, étudiant à la même école.

              Les forces de l’ordre ont ensuite été obligées de céder, laissant les étudiants accéder au ministère après avoir décliné leur carte d’étudiant. «Ils ont cédé parce qu’ils ont compris que nous étions nombreux et déterminés», affirme Manel. D’autres étudiants soutiennent que la répression a commencé la veille, dimanche vers 18h, devant le portail du ministère. Des universitaires de la Faculté des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdès avaient décidé de passer la nuit sur place. «Nous avions été sommés de quitter les lieux, mais nous avions refusé.

              Les brigades antiémeutes, dépêchées dans l’après-midi, ont alors essayé de nous faire partir de force. Cinq personnes ont été blessées», raconte Mohamed. «Nous avons crié que nous sommes des étudiants et que l’on manifeste pacifiquement. D’autres ont même chanté l’hymne national, mais ça n’a eu aucun effet sur les policiers. Ils nous ont quand même tabassés», témoigne un étudiant.

              A notre arrivée sur les lieux, vers 13h, la situation s’était calmée. Les manifestants observaient leur rassemblement habituel, en brandissant des pancartes et en scandant des slogans hostiles au ministre de l’Enseignement supérieur. Les affiches et les banderoles fixées par les étudiants ont été arrachées du portail du bâtiment officiel, protégé par les forces de l’ordre. Loin de décourager les contestataires, la répression n’a fait, au contraire, qu’attiser leur colère et leur détermination. «Nous irons jusqu’au bout. Nous sommes décidés à maintenir notre sit-in jusqu’à la satisfaction de notre revendication : l’abrogation du décret présidentiel 10-135. Nous voulons des actes, pas de simples promesses», disent-ils.

              Depuis plusieurs jours, les étudiants protestent contre la promulgation de ce décret qui redéfinit le classement des diplômes suivant le système LMD. Un classement qualifié de dévalorisant par les étudiants de l’ancien système.


              Le Soir d'Algérie
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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              • #8
                El Watan: La police bastonne les étudiants

                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Bastonnés, malmenés, les étudiants venus des différentes universités du pays pour participer à un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur ont été choqués par l’attitude de leur tutelle.


                  La rue menant au ministère s’est transformée, hier, en une véritable scène de combat. Dès la matinée, un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place. «Les casques bleus qui nous ont attaqués sont sortis du du ministère. M. Haraoubia, qui n’a pas réussi à nous convaincre par de fausses solutions, a transformé notre tutelle en caserne», a vociféré un étudiant, les yeux larmoyants, tabassé déjà la veille.

                  Plus de 4000 étudiants, qui se sont entendus sur la tenue d’un autre rassemblement pour contester les recommandations de la dernière conférence nationale, ont fait face aux forces de l’ordre à 200 m du siège de ministère.


                  Radicalisation


                  Les policiers ont repoussé avec violence les étudiants, leur interdisant de tenir leur sit-in devant le ministère. Le bras de fer entre les étudiants déterminés à rejoindre le ministère et les CNS qui les repoussaient en usant de leur triques a causé au moins une quinzaine de blessés, dont certains ont perdu connaissance. Les revendications se sont désormais radicalisées. Les étudiants, qui demandaient depuis deux semaines l’annulation de décret dévaluant leurs diplômes, changent de slogan : «Harraoubia dégage, wizara irhabia» (ministère terroriste), ont-ils martelé, protestant contre les agissements de leur tutelle. Bien que certains se rencontrent pour la première fois dans la mesure où ils viennent de différentes universités du pays, ils se sont montrés très solidaires. «Ni les manœuvres du ministre ni l’agressivité des CNS ne peuvent détourner notre mouvement», ont-ils assuré. Ils sont tout de même déçus du sort réservé à leur mouvement pacifique. Comme première action, les étudiants refusent toute forme de négociation. «Il ne reste plus rien à dire. Au départ, nous avions un problème que nous voulions régler avec le ministère de l’Enseignement supérieur, mais là, on se retrouve face au ministère de l’Intérieur», déplore un délégué, dénonçant l’usage de la violence contre les étudiants.


                  Le coup de la veille


                  «Nous avons bien réussi l’organisation des rassemblements précédents. Mais les policiers ne savent pas parler. Ils disent n’importe quoi. Ce sont eux qui provoquent les étudiants», accuse un délégué. Au moment où des étudiants se regroupent pour traverser le cordon de sécurité qui leur a été imposé, ceux de l’Ecole nationale des statistiques et de l’économie appliquée, échappant au contrôle de la police, se rassemblent devant le ministère pour épauler leurs camarades. Les CNS se trouvaient ainsi entre deux groupes qui ne voulaient pas renoncer à leur objectif : accéder au ministère et tenir un sit-in permanent. Les affrontements avaient commencé la veille lorsqu’un groupe d’étudiants qui avaient décidé de passer la nuit devant le ministère ont été violemment chassés. Cinq d’entre eux ont été blessés durant ces affrontements. «Un étudiant souffre d’une grave blessure au niveau de la colonne vertébrale», témoigne un participant aux affrontements de la veille.


                  Vers 12h30, les étudiants qui ont résisté aux coups de matraque ont réalisé leur premier exploit. Les policiers ont fini par céder. Des milliers d’étudiants, dont certains sont venus de Ouargla, observent in sit-in permanent devant le siège du ministère. Les photos des étudiants blessés circulent déjà sur facebook. D’autres, choqués par le traitement réservé à leurs camarades, ont pris le bus à destination d’Alger. «Ça va prendre de l’ampleur», promet un délégué.


                  El Watan
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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