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Deux bombes artisanales de faible puissance ont explosé vendredi juste avant la prière du soir dans la plus grande mosquée de New Delhi, Jama Masjid, faisant douze blessés.
Les explosions ont eu lieu avec un intervalle de 10 minutes, juste avant la prière du soir du vendredi, la première à la porte d’entrée royale, la seconde près de la principale salle de prière, a indiqué le prédicateur de la mosquée Sayeed Ahmed Bukhari. «Les explosions ont été provoquées par des engins explosifs artisanaux de faible puissance», a dit le chef de la police de New Delhi, K.K. Paul.
«Nous devons travailler ensemble pour trouver les poseurs de bombes», a-t-il également déclaré par haut-parleur à une foule de fidèles en colère sur le site. «Douze personnes ont été blessées», a dit M. Paul. Deux hommes étaient dans un état critique et trois enfants figurent parmi les blessés, selon un médecin des urgences de l’hôpital public LNJP situé à proximité de la mosquée. Le ministre de l’Intérieur Shivraj Patil a confirmé qu’il n’y avait pas eu de personnes tuées et a appelé au calme. Selon la police, il y avait environ 4.000 personnes dans la mosquée au moment des explosions.
«J’ai vu un homme grièvement blessé et des femmes courir avec leurs enfants en sang dans les bras», a raconté M. Bukhari. «Nous n’avons pas vu la première explosion mais l’origine de la deuxième provenait sans aucun doute d’un sac qui se trouvait à l’intérieur de la zone de prière», a-t-il dit. «La deuxième explosion a eu lieu alors que les gens aidaient les blessés et si cela n’est pas un attentat terroriste alors qu’est-ce que c’est ?», s’est interrogé le religieux. Le prédicateur, le plus important de la minorité musulmane en Inde, forte de 140 millions de personnes dans un pays majoritairement hindou, a également appelé sa communauté au calme. «Il y a de la colère chez notre peuple mais j’appelle à rester calmes», a-t-il dit alors que des groupes de musulmans scandaient des slogans anti-indiens à l’extérieur du complexe.
Le chef de la police a promis que les auteurs de ces attentats seraient sévèrement punis. «Je vous promet que nous mènerons une enquête rapide et que nous (mettrons la main) sur les poseurs de bombes et que nous leur infligerons la punition la plus sévère possible», a dit M. Paul alors que des fidèles s’engouffraient dans le complexe après avoir forcé un portail en acier. Une fois la zone inspectée par la police et déclarée sûre, les fidèles sont finalement rentrés dans la mosquée pour assister à la prière. L’édifice de pierres rouges datant du XVIIe siècle et construit sous le règne de l’empereur moghol Shah Jehan, se trouve dans la partie nord de la capitale indienne, au centre de la vieille ville de Old Delhi. Le complexe, visité par de nombreux touristes, compte trois entrées, trois dômes, quatre tours et deux minarets hauts de 40 mètres. La mosquée, qui peut accueillir jusqu’à 25.000 personnes, n’a pas subi de dégâts importants lors des explosions.
Le 7 mars c’est l’un des temples hindous les plus révérés qui avait été la cible d’une attaque lors d’un triple attentat perpétré dans la plus haute ville sainte hindoue de Bénarès (nord), faisant 23 morts. Les autorités avaient craint des violences inter-communautaires. Six hommes ont été arrêtés le 4 avril en lien avec ces attentats. A New Delhi, un triple attentat avait fait 66 morts le 29 octobre dernier. Le Parlement fédéral avait aussi été attaqué en décembre 2001. Quinze personnes étaient mortes. Pour tous ces attentats, les autorités indiennes avaient montré du doigt des groupes islamistes basés au Pakistan et actifs au Cachemire indien, en proie à une insurrection islamiste.
- Le Quotidien d'Oran
Les explosions ont eu lieu avec un intervalle de 10 minutes, juste avant la prière du soir du vendredi, la première à la porte d’entrée royale, la seconde près de la principale salle de prière, a indiqué le prédicateur de la mosquée Sayeed Ahmed Bukhari. «Les explosions ont été provoquées par des engins explosifs artisanaux de faible puissance», a dit le chef de la police de New Delhi, K.K. Paul.
«Nous devons travailler ensemble pour trouver les poseurs de bombes», a-t-il également déclaré par haut-parleur à une foule de fidèles en colère sur le site. «Douze personnes ont été blessées», a dit M. Paul. Deux hommes étaient dans un état critique et trois enfants figurent parmi les blessés, selon un médecin des urgences de l’hôpital public LNJP situé à proximité de la mosquée. Le ministre de l’Intérieur Shivraj Patil a confirmé qu’il n’y avait pas eu de personnes tuées et a appelé au calme. Selon la police, il y avait environ 4.000 personnes dans la mosquée au moment des explosions.
«J’ai vu un homme grièvement blessé et des femmes courir avec leurs enfants en sang dans les bras», a raconté M. Bukhari. «Nous n’avons pas vu la première explosion mais l’origine de la deuxième provenait sans aucun doute d’un sac qui se trouvait à l’intérieur de la zone de prière», a-t-il dit. «La deuxième explosion a eu lieu alors que les gens aidaient les blessés et si cela n’est pas un attentat terroriste alors qu’est-ce que c’est ?», s’est interrogé le religieux. Le prédicateur, le plus important de la minorité musulmane en Inde, forte de 140 millions de personnes dans un pays majoritairement hindou, a également appelé sa communauté au calme. «Il y a de la colère chez notre peuple mais j’appelle à rester calmes», a-t-il dit alors que des groupes de musulmans scandaient des slogans anti-indiens à l’extérieur du complexe.
Le chef de la police a promis que les auteurs de ces attentats seraient sévèrement punis. «Je vous promet que nous mènerons une enquête rapide et que nous (mettrons la main) sur les poseurs de bombes et que nous leur infligerons la punition la plus sévère possible», a dit M. Paul alors que des fidèles s’engouffraient dans le complexe après avoir forcé un portail en acier. Une fois la zone inspectée par la police et déclarée sûre, les fidèles sont finalement rentrés dans la mosquée pour assister à la prière. L’édifice de pierres rouges datant du XVIIe siècle et construit sous le règne de l’empereur moghol Shah Jehan, se trouve dans la partie nord de la capitale indienne, au centre de la vieille ville de Old Delhi. Le complexe, visité par de nombreux touristes, compte trois entrées, trois dômes, quatre tours et deux minarets hauts de 40 mètres. La mosquée, qui peut accueillir jusqu’à 25.000 personnes, n’a pas subi de dégâts importants lors des explosions.
Le 7 mars c’est l’un des temples hindous les plus révérés qui avait été la cible d’une attaque lors d’un triple attentat perpétré dans la plus haute ville sainte hindoue de Bénarès (nord), faisant 23 morts. Les autorités avaient craint des violences inter-communautaires. Six hommes ont été arrêtés le 4 avril en lien avec ces attentats. A New Delhi, un triple attentat avait fait 66 morts le 29 octobre dernier. Le Parlement fédéral avait aussi été attaqué en décembre 2001. Quinze personnes étaient mortes. Pour tous ces attentats, les autorités indiennes avaient montré du doigt des groupes islamistes basés au Pakistan et actifs au Cachemire indien, en proie à une insurrection islamiste.
- Le Quotidien d'Oran