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La police bastonne les étudiants.

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  • La police bastonne les étudiants.

    Bastonnés, malmenés, les étudiants venus des différentes universités du pays pour participer à un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur ont été choqués par l’attitude de leur tutelle.


    La rue menant au ministère s’est transformée, hier, en une véritable scène de combat. Dès la matinée, un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place. «Les casques bleus qui nous ont attaqués sont sortis du du ministère. M. Haraoubia, qui n’a pas réussi à nous convaincre par de fausses solutions, a transformé notre tutelle en caserne», a vociféré un étudiant, les yeux larmoyants, tabassé déjà la veille.
    Plus de 4000 étudiants, qui se sont entendus sur la tenue d’un autre rassemblement pour contester les recommandations de la dernière conférence nationale, ont fait face aux forces de l’ordre à 200 m du siège de ministère.

    Radicalisation

    Les policiers ont repoussé avec violence les étudiants, leur interdisant de tenir leur sit-in devant le ministère. Le bras de fer entre les étudiants déterminés à rejoindre le ministère et les CNS qui les repoussaient en usant de leur triques a causé au moins une quinzaine de blessés, dont certains ont perdu connaissance. Les revendications se sont désormais radicalisées. Les étudiants, qui demandaient depuis deux semaines l’annulation de décret dévaluant leurs diplômes, changent de slogan : «Harraoubia dégage, wizara irhabia» (ministère terroriste), ont-ils martelé, protestant contre les agissements de leur tutelle. Bien que certains se rencontrent pour la première fois dans la mesure où ils viennent de différentes universités du pays, ils se sont montrés très solidaires. «Ni les manœuvres du ministre ni l’agressivité des CNS ne peuvent détourner notre mouvement», ont-ils assuré. Ils sont tout de même déçus du sort réservé à leur mouvement pacifique. Comme première action, les étudiants refusent toute forme de négociation. «Il ne reste plus rien à dire. Au départ, nous avions un problème que nous voulions régler avec le ministère de l’Enseignement supérieur, mais là, on se retrouve face au ministère de l’Intérieur», déplore un délégué, dénonçant l’usage de la violence contre les étudiants.

    Le coup de la veille

    «Nous avons bien réussi l’organisation des rassemblements précédents. Mais les policiers ne savent pas parler. Ils disent n’importe quoi. Ce sont eux qui provoquent les étudiants», accuse un délégué. Au moment où des étudiants se regroupent pour traverser le cordon de sécurité qui leur a été imposé, ceux de l’Ecole nationale des statistiques et de l’économie appliquée, échappant au contrôle de la police, se rassemblent devant le ministère pour épauler leurs camarades. Les CNS se trouvaient ainsi entre deux groupes qui ne voulaient pas renoncer à leur objectif : accéder au ministère et tenir un sit-in permanent. Les affrontements avaient commencé la veille lorsqu’un groupe d’étudiants qui avaient décidé de passer la nuit devant le ministère ont été violemment chassés. Cinq d’entre eux ont été blessés durant ces affrontements. «Un étudiant souffre d’une grave blessure au niveau de la colonne vertébrale», témoigne un participant aux affrontements de la veille.

    Vers 12h30, les étudiants qui ont résisté aux coups de matraque ont réalisé leur premier exploit. Les policiers ont fini par céder. Des milliers d’étudiants, dont certains sont venus de Ouargla, observent in sit-in permanent devant le siège du ministère. Les photos des étudiants blessés circulent déjà sur facebook. D’autres, choqués par le traitement réservé à leurs camarades, ont pris le bus à destination d’Alger. «Ça va prendre de l’ampleur», promet un délégué.


    Djedjiga Rahmani, El Watan
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    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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  • #2
    Je comprends que les policiers ont reçu des ordres pour protéger les institutions mais pas pour autant aller matraquer des étudiants qui sont l'avenir de ce pays. On a été matraqués, et nos frères assassinés depuis 50 ans sous ce même pouvoir qui refuse toujours de respecter ce peuple qui pourtant l'a soutenu dans ses démarches.
    Le pouvoir criminel en place doit tirer les leçons des autres pays arabes, sauf un changement radical peut sauver sa tête.
    Ils s'amusent à nous dire que l'Algérie est différente de la Tunisie et de l'Égypte, le fils de Kadhafi aussi a dit la même chose ! Pourquoi ont ils peur de s'ouvrir et écouter le peuple et ses revendications ? Croient-ils que le peuple algérien est vraiment cassé, divisé et impuissant ?
    Pas à la tique ..

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    • #3
      quelle bande de terroriste milice police militaire

      des jeunes gens qui demande ce qui leur revient de droit
      normal non ..ils on intérêt le pouvoir a changer de tactique
      parceque il vont de plus en plus vite a leur perte rien n'arrêtera le jour ou ça va vraiment dégénérer pourquoi attendre que cela ce produise chez nous pour quil réagisse.. ça suffit pas les autres pays a feu a sang.. notre tour viendra si rien ne change alor prenez vos responsabilité

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      • #4
        bel-court :
        Je comprends que les policiers ont reçu des ordres pour protéger les institutions mais pas pour autant aller matraquer des étudiants qui sont l'avenir de ce pays. On a été matraqués, et nos frères assassinés depuis 50 ans sous ce même pouvoir qui refuse toujours de respecter ce peuple qui pourtant l'a soutenu dans ses démarches.
        Le pouvoir criminel en place doit tirer les leçons des autres pays arabes, sauf un changement radical peut sauver sa tête.
        Ils s'amusent à nous dire que l'Algérie est différente de la Tunisie et de l'Égypte, le fils de Kadhafi aussi a dit la même chose ! Pourquoi ont ils peur de s'ouvrir et écouter le peuple et leurs revendications ? Croient-ils que le peuple algérien est vraiment cassé, divisé et impuissant ?
        Wellah ghir c'est ce que je n'arrive pas à comprendre. Dans un contexte semblable, l'État algérien ne joue même pas la carte de l'ouverture pour se donner un minimum de légitimité et justifier cette distinction qu'il revendique des tunisiens et des égyptiens. Wallou ya bou guelb, toujours les mêmes pratiques féroces et méprisables.

        Le langage du bâton que l'État s'obstine à parler est peut-être le seul langage qu'il puisse comprendre...
        -
        Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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        • #5
          on a vu des dictateurs encore plus coriaces qu eux l'histoire est la pour nous le rappeler quoiqu ils fassent le peuple sortira toujours vainqueur c'est tt simplement une question temps.. le temps jouera en faveur du peuple c est écrit

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          • #6
            les étudiants n'ont que leur plume comme arme

            incroyable!
            inacceptable et dégoûtant à la fois!
            d'un coté, on dit "aimer", "adorer" et "privilégier" l'élite de demain et de l'autre on oppose la castagne, "el quezzoul" à ces brillants bacheliers et étudiants qui ne demandent qu'à voir clair dans ce décret qui a été promulgué dans leur dos.
            s'ils ne renoncent pas, c'est tout simplement que trop de promesses destinées à faire gagner du temps aux décideurs, et trop peu d'avancées ont été réalisées.
            si on voulait caricaturer cette situation, on a presque envie de dire que c'est fait exprès, pour casser l'Algérie d'aujourd'hui et demain.
            Pour donner l'envie à ces jeunes de se casser et aller braver la mer ....
            Notre chère police n'a t-elle que des casques bleus comme dialogue?
            ce serait manquer de respect à cette institution

            mais alors, où restent les slogans "la police au service du citoyen" et toutes ces intentions de proximité?

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            • #7
              Algériens nous ne sommes pas moins dotés de couilles que les Tunisiens, les Egyptiens ou les Lybiens. On peut le faire. On peut chasser ces sbirs mafieux qui nous ont confisqué le pouvoir par des manoeurs peu honorables.

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              • #8
                @ Loubia

                Wellah ghir c'est ce que je n'arrive pas à comprendre. Dans un contexte semblable, l'État algérien ne joue même pas la carte de l'ouverture pour se donner un minimum de légitimité et justifier cette distinction qu'il revendique des tunisiens et des égyptiens. Wallou ya bou guelb, toujours les mêmes pratiques féroces et méprisables.

                Le langage du bâton que l'État s'obstine à parler est peut-être le seul langage qu'il puisse comprendre...
                Remarque qui apparait tres pertinente....
                Othmane BENZAGHOU

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