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Annoncée l’an dernier lors d’un événement RIM, la tablette 7 pouces BlackBerry Playbook s’est longuement offerte à nous pendant le Mobile World Congress pour une petite prise en main. Comme lors de l’arrivée des smartphones BlackBerry, la Playbook est tout d’abord destinée au marché professionnel, d’où certainement sa compacité, sa robustesse et son absence de fioriture. Tout à l’essentiel, mais plutôt bien fichu. Noire, sobre, seulement un logo au dos, ambiance BlackBerry.
Très compacte et ramassée, la Playbook se veut sobre comme les smartphones BlackBerry. Les finitions sont plus que correctes et les matériaux utilisés font tout sauf bas de gamme.
Pour l’occasion, RIM a développé un système d’exploitation dédié à sa tablette, loin de ce que l’on peut voir sur BlackBerry 6 (malgré sa conception plus « grand public » qu’à l’accoutumée). Une fenêtre d’application apparaît d’un geste et un carrousel, très plaisant à l’œil, permet de naviguer entre les programmes ouverts.
Développé sur une base QNX, qui lui permet d’être ultra léger (quelques centaines de kilo-octets contre plusieurs centaines de méga-octets chez la concurrence, selon RIM) en ressources système sans pour autant avoir à rougir devant Android ou iOS, l’OS de la Playbook est un parfait mélange de HP/Palm webOS et Android. L’ergonomie et la convivialité de l’un pour la souplesse de développement de l’autre.
Les usages liés à l’interface sont innovants mais très proches de ce qu’il se fait chez HP avec la TouchPad. Ainsi se sert-on aussi bien de la dalle tactile que de la surface sensitive du cadre. Un glisser vers l’écran depuis le coin inférieur gauche du cadre et un clavier complet apparaît ; un autre depuis le bas du cadre vers l’écran fait apparaître le carrousel ; sélectionner une application fenêtrée et l’apporter vers le haut du cadre la jette/éteint… autant de gestes contextuels fluides et furieusement accessibles au grand public pour une tablette pro !
Des liens vers les applications Android seraient d’actualité, mais il s’agit poru le moment de rumeurs en forme de possibilité persistante. Néanmoins, qui dit BlackBerry ne dit pas forcément strict à tout prix. C’est pour cela que la tablette, avec son processeur Qualcomm double-cœur à 1 Ghz peut accueillir les meilleurs jeux 3D.
Côté connectivité, la Playbook est prévue pour être déclinée selon les spécificités des marchés sur lesquels elle est lancée. WiFi, 3G, 4G Wimax, 4G LTE… Pour la France, en première vague dès l’été prochain, RIM lance une version WiFi. Les connexions sécurisées ainsi que l’accès aux courriels se fait alors via un terminal BlackBerry connecté en Bluetooth à la Playbook (système Bridge).
L’inconvénient : deux produits pour un usage. L’avantage, la sécurisation des données puisque tout passe par le smartphone et rien ne reste dans la tablette. En tout cas, avec un tel système, RIM vise clairement en premier lieu une clientèle déjà friande de smartphones Blackberry. Pas de prix pour le moment.
L’inconvénient : deux produits pour un usage. L’avantage, la sécurisation des données puisque tout passe par le smartphone et rien ne reste dans la tablette. En tout cas, avec un tel système, RIM vise clairement en premier lieu une clientèle déjà friande de smartphones Blackberry. Pas de prix pour le moment.