NEW DELH, 21 février - RIA Novosti
L'ambassadeur de Libye en Inde, Ali al-Issawi, a annoncé lundi qu'il démissionnait en signe de protestation contre la répression violente des manifestations antigouvernementales opérée par le régime dans son pays, lit-on lundi sur le site du journal Indian Express.
Le diplomate a déclaré qu'il présentait sa démission pour protester contre la violence à laquelle les autorités libyennes recouraient pour disperser les manifestants réclamant la démission du colonel Mouammar Kadhafi, écrit le journal.
Il accuse en outre le régime de recourir à des mercenaires étrangers contre la population libyenne, explique la même source.
RIA Novosti n'a toujours pas réussi à obtenir de réaction émanant de l'ambassade lybienne à New Delhi à ce sujet.
Les violences, en Libye, lors des manifestations contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, ont fait au moins 233 morts depuis le 15 février, dont 60 pour la seule journée de dimanche dans la ville de Benghazi, selon un bilan publié lundi par l'ONG Human Rights Watch. Les autorités ne confirment officiellement que 84 victimes.
Une contestation populaire inédite s'est étendue ces dernières semaines à plusieurs pays arabes. Elle a déjà provoqué la chute des régimes tunisien et égyptien. A l'heure actuelle, des troubles se poursuivent au Yémen, au Bahreïn et en Libye. Des manifestations antigouvernementales se sont aussi déroulées en Algérie, en Irak et en Jordanie.
AFP
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L'ambassadeur de Libye en Inde, Ali al-Issawi, a annoncé lundi qu'il démissionnait en signe de protestation contre la répression violente des manifestations antigouvernementales opérée par le régime dans son pays, lit-on lundi sur le site du journal Indian Express.
Le diplomate a déclaré qu'il présentait sa démission pour protester contre la violence à laquelle les autorités libyennes recouraient pour disperser les manifestants réclamant la démission du colonel Mouammar Kadhafi, écrit le journal.
Il accuse en outre le régime de recourir à des mercenaires étrangers contre la population libyenne, explique la même source.
RIA Novosti n'a toujours pas réussi à obtenir de réaction émanant de l'ambassade lybienne à New Delhi à ce sujet.
Les violences, en Libye, lors des manifestations contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, ont fait au moins 233 morts depuis le 15 février, dont 60 pour la seule journée de dimanche dans la ville de Benghazi, selon un bilan publié lundi par l'ONG Human Rights Watch. Les autorités ne confirment officiellement que 84 victimes.
Une contestation populaire inédite s'est étendue ces dernières semaines à plusieurs pays arabes. Elle a déjà provoqué la chute des régimes tunisien et égyptien. A l'heure actuelle, des troubles se poursuivent au Yémen, au Bahreïn et en Libye. Des manifestations antigouvernementales se sont aussi déroulées en Algérie, en Irak et en Jordanie.
AFP
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