Le magazine FORBES qui vient de classer les plus grandes fortunes du monde comme chaque année.
Dans ce classement on retrouve 20 milliardaires arabes.
10 sont saoudiens, 4 emiratis, 3 du koweit, 2 d'egypte et 1 du liban.
Même le milliardaire (en DA) algerien Issad REBRAB ne figure pas dans ce listing !!!! Le Roi du Maroc Mohamed VI ne figure pas aussi sur le listing
Cela voudrait il dire que la region est pauvre ou bien ces pays distribuent mieux la richisesse que ceux du moyent-orient.
Stanislas
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Voici, par ailleurs, les portraits succincts des vingt milliardaires arabes identifiés par le magazine Forbes…
1 - Prince Al Walid Ibn Talal Al Saoud (8ème mondial)
Avec 20 milliards de dollars, cet homme d’affaires de 49 ans est certes un héritier, puisqu’il est le petit-fils du roi Abdelaziz, fondateur du royaume d’Arabie Saoudite, et le fils de Talal Ibn Abdelaziz Al Saoud. Il n’en est pas moins un self made man, puisqu’il a su faire fructifier sa fortune initiale en faisant des bons investissements, notamment dans Citigroup, alors que l’entreprise financière était en difficulté.
Diplômé en arts et sciences de Menlo College et de Syracuse University, cet homme, divorcé et père de deux enfants, est aussi un grand bienfaiteur et un défenseur de l’Islam. En décembre 2005, il a fait don de 20 millions de dollars aux Universités de Harvard et Georgetown aux Etats-Unis afin qu’elles puissent développer leurs départements d’études islamiques.
En janvier 2006, Al-Walid a annoncé le rachat, avec d’autres partenaires, de la chaîne Fairmont Hotel & Resorts pour un montant de 3,9 milliards de dollars. En février, son groupe, Kingdom Holdings, a été introduit à la Bourse de Dubaï. Il prévoit de l’introduire aussi à la Bourse d’Arabie Saoudite au cours de l’année prochaine.
2 - Nasser Al-Kharafi & family (29ème)
Avec 12,4 milliards de dollars, cet homme d’affaires koweïtien de 62 ans a construit sa fortune – c’est le cas de le dire – grâce au bâtiment. Marié mais sans enfants, il a accru sa fortune de 4,3 milliards de dollars en un an grâce au dynamisme économique de son pays, qui passe actuellement par une période faste. Sa holding, M.A. Kharafi & Sons, est constituée de nombreuses entreprises, notamment Mobile Telecommunications Co., National Bank of Kuwait, et Americana, une chaîne de fast food.
Al-Kharafi est un inconditionnel de la BBC. Son frère aîné, Jassim, est membre du Parlement koweïtien. Sa sœur Faiza est présidente de Kuwait University. Son entreprise a des contrats de construction en Irak. L’homme d’affaires a déboursé récemment quelque 250.000 dollars pour sponsoriser les Kharafi Kings, une équipe de softball (un genre de baseball joué avec une balle plus grande et plus molle), qui fait appel à des joueurs américains.
3- Sulaiman Bin Abdul Al Rajhi (37ème)
Ce banquier saoudien de 86 ans, basé à Jeddah, a une fortune nette de 11 milliards de dollars.
Marié et père de vingt-trois enfants, il est diplômé d’arts et science de l’Université du Roi Abdelaziz. Aîné de cinq frères, tous hommes d’affaires (voir aussi Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi, Abdullah Abdul Aziz Al Rajhi et Mohammed Abdul Aziz Al Rajhi), Sulaiman possède la plus grande part dans le capital de la banque familiale, Al Rajhi Bank, qui opère selon les principes islamiques, c’est-à-dire ne payant pas d’intérêt pour les sommes en dépôt. La valeur de l’action de la banque s’est accrue de 89% au cours des douze derniers mois, grâce au boom des activités bancaires au Moyen-Orient.
La holding de la famille Al Rajhi, Al-Watania, possède également la plus grande chaîne de production aviaire au Moyen-Orient.
4 - Mohammed Al Amoudi (77ème)
Ce self made man de 60 ans a amassé une fortune estimée à 6,9 milliards de dollars grâce au boom pétrolier. Marié, mais sans enfant, cet Ethiopien de naissance devenu citoyen saoudien a amassé sa fortune en construisant des raffineries pétrolières. Son entreprise Svenska Petroleum fait de l’exploration pétrolière de la Mer du Nord à la Côte d’Ivoire. Il est aussi le plus important investisseur privé en Ethiopie, actif dans l’hôtellerie, l’exploitation des mines d’or et la production alimentaire.
5 - Abdul Aziz Al Ghurair & family (77ème)
Banquier de 52 ans basé à Dubai, Al Ghurair possède la plus grande fortune des Emirats arabes unis (6,9 milliards de dollars). Marié et père de cinq enfants, il a fait des études à la California State Polytechnical University, avant de prendre la direction de l’entreprise familiale, Mashreqbank, cotée à la Bourse de Dubai.
Les investissements d’Al Ghurair dans les marchés financiers du Moyen-Orient dépassent 3 milliards de dollars. En septembre dernier, il a créé le Téléthon à la télévision de Dubaï afin de réunir le maximum de fonds pour scolariser 5 millions d’enfants irakiens. Son frère Essa, qui a fait ses études à San Diego, aux Etats-Unis, dirige la plus grande minoterie au Moyen-Orient. La division alimentaire du groupe pilote aussi des programmes pour la préservation des récifs de coraux et des populations de tortues sur les côtes des Emirats Arabes Unis. Son oncle Saif dirige des centres commerciaux géants.
La famille qui commencé dans le commerce perlier a diversifié ses activités et investi dans des domaines aussi diversifiés que la banque et finance, la production alimentaire et l’immobilier.
6 - Saleh Kamel (114ème)
Homme d’affaires saoudien de 64 ans basé à La Mecque, Saleh Kamel a une fortune personnelle estimée à 5 milliards de dollars. Self made man, diplômé en arts, science et gestion administrative de l’Université du roi Abdelaziz, marié et sans enfants, il a fait sa fortune dans les activités bancaires et les médiatiques. Sa holding, Albaraka Banking Group, qui a des intérêts un peu partout en Afrique, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, va bientôt être cédée au public. Fervent partisan du développement de la banque islamique à travers le monde, la branche de son groupe active dans l’immobilier, Dallah Al Baraka Group, est actuellement la plus prospère.
Salah Kamel cherche aujourd’hui à mettre fin aux allégations concernant ses relations présumées avec le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.
Dans ce classement on retrouve 20 milliardaires arabes.
10 sont saoudiens, 4 emiratis, 3 du koweit, 2 d'egypte et 1 du liban.
Même le milliardaire (en DA) algerien Issad REBRAB ne figure pas dans ce listing !!!! Le Roi du Maroc Mohamed VI ne figure pas aussi sur le listing
Cela voudrait il dire que la region est pauvre ou bien ces pays distribuent mieux la richisesse que ceux du moyent-orient.
Stanislas
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Voici, par ailleurs, les portraits succincts des vingt milliardaires arabes identifiés par le magazine Forbes…
1 - Prince Al Walid Ibn Talal Al Saoud (8ème mondial)
Avec 20 milliards de dollars, cet homme d’affaires de 49 ans est certes un héritier, puisqu’il est le petit-fils du roi Abdelaziz, fondateur du royaume d’Arabie Saoudite, et le fils de Talal Ibn Abdelaziz Al Saoud. Il n’en est pas moins un self made man, puisqu’il a su faire fructifier sa fortune initiale en faisant des bons investissements, notamment dans Citigroup, alors que l’entreprise financière était en difficulté.
Diplômé en arts et sciences de Menlo College et de Syracuse University, cet homme, divorcé et père de deux enfants, est aussi un grand bienfaiteur et un défenseur de l’Islam. En décembre 2005, il a fait don de 20 millions de dollars aux Universités de Harvard et Georgetown aux Etats-Unis afin qu’elles puissent développer leurs départements d’études islamiques.
En janvier 2006, Al-Walid a annoncé le rachat, avec d’autres partenaires, de la chaîne Fairmont Hotel & Resorts pour un montant de 3,9 milliards de dollars. En février, son groupe, Kingdom Holdings, a été introduit à la Bourse de Dubaï. Il prévoit de l’introduire aussi à la Bourse d’Arabie Saoudite au cours de l’année prochaine.
2 - Nasser Al-Kharafi & family (29ème)
Avec 12,4 milliards de dollars, cet homme d’affaires koweïtien de 62 ans a construit sa fortune – c’est le cas de le dire – grâce au bâtiment. Marié mais sans enfants, il a accru sa fortune de 4,3 milliards de dollars en un an grâce au dynamisme économique de son pays, qui passe actuellement par une période faste. Sa holding, M.A. Kharafi & Sons, est constituée de nombreuses entreprises, notamment Mobile Telecommunications Co., National Bank of Kuwait, et Americana, une chaîne de fast food.
Al-Kharafi est un inconditionnel de la BBC. Son frère aîné, Jassim, est membre du Parlement koweïtien. Sa sœur Faiza est présidente de Kuwait University. Son entreprise a des contrats de construction en Irak. L’homme d’affaires a déboursé récemment quelque 250.000 dollars pour sponsoriser les Kharafi Kings, une équipe de softball (un genre de baseball joué avec une balle plus grande et plus molle), qui fait appel à des joueurs américains.
3- Sulaiman Bin Abdul Al Rajhi (37ème)
Ce banquier saoudien de 86 ans, basé à Jeddah, a une fortune nette de 11 milliards de dollars.
Marié et père de vingt-trois enfants, il est diplômé d’arts et science de l’Université du Roi Abdelaziz. Aîné de cinq frères, tous hommes d’affaires (voir aussi Saleh Bin Abdul Aziz Al Rajhi, Abdullah Abdul Aziz Al Rajhi et Mohammed Abdul Aziz Al Rajhi), Sulaiman possède la plus grande part dans le capital de la banque familiale, Al Rajhi Bank, qui opère selon les principes islamiques, c’est-à-dire ne payant pas d’intérêt pour les sommes en dépôt. La valeur de l’action de la banque s’est accrue de 89% au cours des douze derniers mois, grâce au boom des activités bancaires au Moyen-Orient.
La holding de la famille Al Rajhi, Al-Watania, possède également la plus grande chaîne de production aviaire au Moyen-Orient.
4 - Mohammed Al Amoudi (77ème)
Ce self made man de 60 ans a amassé une fortune estimée à 6,9 milliards de dollars grâce au boom pétrolier. Marié, mais sans enfant, cet Ethiopien de naissance devenu citoyen saoudien a amassé sa fortune en construisant des raffineries pétrolières. Son entreprise Svenska Petroleum fait de l’exploration pétrolière de la Mer du Nord à la Côte d’Ivoire. Il est aussi le plus important investisseur privé en Ethiopie, actif dans l’hôtellerie, l’exploitation des mines d’or et la production alimentaire.
5 - Abdul Aziz Al Ghurair & family (77ème)
Banquier de 52 ans basé à Dubai, Al Ghurair possède la plus grande fortune des Emirats arabes unis (6,9 milliards de dollars). Marié et père de cinq enfants, il a fait des études à la California State Polytechnical University, avant de prendre la direction de l’entreprise familiale, Mashreqbank, cotée à la Bourse de Dubai.
Les investissements d’Al Ghurair dans les marchés financiers du Moyen-Orient dépassent 3 milliards de dollars. En septembre dernier, il a créé le Téléthon à la télévision de Dubaï afin de réunir le maximum de fonds pour scolariser 5 millions d’enfants irakiens. Son frère Essa, qui a fait ses études à San Diego, aux Etats-Unis, dirige la plus grande minoterie au Moyen-Orient. La division alimentaire du groupe pilote aussi des programmes pour la préservation des récifs de coraux et des populations de tortues sur les côtes des Emirats Arabes Unis. Son oncle Saif dirige des centres commerciaux géants.
La famille qui commencé dans le commerce perlier a diversifié ses activités et investi dans des domaines aussi diversifiés que la banque et finance, la production alimentaire et l’immobilier.
6 - Saleh Kamel (114ème)
Homme d’affaires saoudien de 64 ans basé à La Mecque, Saleh Kamel a une fortune personnelle estimée à 5 milliards de dollars. Self made man, diplômé en arts, science et gestion administrative de l’Université du roi Abdelaziz, marié et sans enfants, il a fait sa fortune dans les activités bancaires et les médiatiques. Sa holding, Albaraka Banking Group, qui a des intérêts un peu partout en Afrique, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, va bientôt être cédée au public. Fervent partisan du développement de la banque islamique à travers le monde, la branche de son groupe active dans l’immobilier, Dallah Al Baraka Group, est actuellement la plus prospère.
Salah Kamel cherche aujourd’hui à mettre fin aux allégations concernant ses relations présumées avec le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.
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