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La première demi-finale de cette deuxième édition du Championnat d'Afrique des nations 2011 aura lieu cet après-midi et mettra aux prises l'Algérie avec la Tunisie. Rappelons que la deuxième demi-finale aura lieu le soir même, entre le pays hôte et l'Angola, une des surprises de ce tournoi. Pour en revenir à la rencontre Algérie-Tunisie, elle se jouera au stade international de Khartoum, à 17h heure locale, 15h heure algérienne. C'est la première fois que les deux équipes voisines atteignent les demi-finales de ce CHAN. D'ailleurs, elles ne s’étaient pas qualifiées lors de la précédente édition du tournoi, la première du genre, qui a eu lieu en Côte d'Ivoire en 2009. C'est dire que les deux équipes vont tout faire pour se qualifier à la finale et remporter la coupe. Le match ne sera pas facile pour les deux formations qui se défonceront dans le but d'arracher la qualification. Les Verts ne sont qu'à 90' de la finale qui aura lieu au stade d'El Merrikh, à Oum Dourmane, une ville que les Algériens ne sontr pas prêts d’oublier. 24 ans après la dernière participation en Coupe du monde, l'Algérie avait retrouvé le Mondial à Oum Dourmane.
Les 3 atouts qui jouent en faveur des Verts
L'Equipe nationale partira favorite, à l’occasion de sa demi-finale d’aujourd’hui contre les Tunisiens. En termes plus clairs, elle bénéficiera de trois atouts qu’elle devra exploiter. Le premier, c’est le fait que les coéquipiers du capitaine Abdelkader Laïfaoui ont bénéficié d'une journée de repos supplémentaire par rapport à leur adversaire. Les Algériens ont disputé leur quart de finale vendredi passé, alors que les voisins tunisiens ont joué le samedi. 24h de repos supplémentaire peuvent être déterminants, surtout dans le cas où il y aurait des prolongations. Le second atout, c'est le stade international de Khartoum qui abritera la rencontre. Les Verts y ont disputé tous leurs matchs. Forcément, ils y ont leurs repères. Un avantage qui sera du côté de la bande à Benchikha. En outre, la pelouse synthétique facilitera la tâche aux Verts, puisque nos joueurs ont l'habitude de jouer sur du synthétique, contrairement aux Tunisiens. Un troisième atout jouera en faveur de Benchikha : c'est la disponibilité de tous les joueurs. Le coach aura ainsi le choix pour composer son onze-type. A l'opposé, les Aigles de Carthage ne sont toujours pas sûrs d'aligner Youcef El Msakni, victime d'une intoxication à l'hôtel. Le milieu de terrain de l'Espérance de Tunis, pièce maîtresse dans l'échiquier de Sami Trabelsi, pourrait faire l'impasse sur ce match.
Benchikha avait bien dit qu’une finale, ça se gagne
Le match de cet après-midi sera le plus dur pour les deux formations, et ce, depuis l'entame de la compétition. D'ailleurs, c'est déjà connu. La demi-finale est plus difficile que la finale. Le sélectionneur national l'avait bien dit au cours de la dernière conférence de presse précédent le départ pour Khartoum : «Une finale ne se joue pas, elle se gagne». Voilà ce qu'avait déclaré le Général. Les joueurs seront donc sous pression, que ce soit les Algérien ou les Tunisiens.
Une rencontre des plus indécises
La confrontation entre l'Algérie et la Tunisie de cet après-midi mettra aux prises deux formations qui chercheront à imposer leur suprémation au niveau africain. Ce sera entre un football qui ne se porte pas bien depuis quelques années, celui de la Tunisie, et le football algérien en plein doute. Les récents résultats des clubs tunisiens en Coupe d'Afrique des clubs et même de la sélection lors des deux dernières CAN en 2008 et 2010 mettront la pression sur les camarades de Zoheïr Dhaouadhi, bourreau du Mouloudia en Coupe de l'UNAF. Dans l'autre camp, le football algérien traverse une période de doute. Après une quatrième place lors de la CAN en Angola et une qualification en Coupe du monde, les Verts ont touché le fond. Un nul à domicile face à la Tanzanie, puis une humiliante défaite à Bangui face à la RCA, malgré la différence flagrante de niveau. S’ajoutent à cela les résultats mi-figue mi- raisin des clubs algériens lors des compétitions internationales, excepté la JSK qui a atteint les demi-finales de la Ligue des champions africaines. C’est dire qu’on assistera à une rencontre des plus indécises.
Les deux équipes toujours invincibles dans ce tournoi
Les deux formations algérienne et tunisienne n’ont pas encore connu la défaite lors de ce tournoi. N'ayant pas pu se départager lors du premier match face à l'Angola, les Tunisiens ont remporté leurs deux matches suivants. Deux succès face au Rwanda et le Sénégal. En quarts de finale, ils ont réussi avec brio à passer l'écueil de la RDC, pourtant un des favoris de ce tournoi, pour la seconde foi d'affilée. Côté algérien, les coéquipiers de Djabou ont réussi à battre l'Ouganda lors du premier match par deux buts à zéro. La victoire était entre les mains des joueurs lors du deuxième match face aux Panthères du Gabon, n'était l'arbitrage qui avait validé un but entaché d'une erreur sur Zemmamouche. Enfin, le premier tour a été clôturé par un second nul vierge face au pays hôte. En quarts de finale, les Algériens ont réussi à battre l'Afrique du Sud avec l'art et la manière. Ce sera donc une lutte entre les deux équipes, pour éviter la première défaite.
Le peuple algérien commence à croire en cette équipe
Malgré l'absence de la télévision algérienne, l'Equipe nationale A' commence à devenir importante pour le peuple algérien. La majorité des joueurs reçoivent des messages et des appels au quotidien, pour les encourager. De nombreux Algériens sont en train de suivre les matchs sur la chaîne sportive qatarie Al Jazeera Sport. Les joueurs doivent donc relever le défi et ramener la Coupe d'Afrique au peuple algérien.
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Raouraoua double la prime
200 millions chacun en cas de triomphe
Nous avons évoqué dans l’une de nos précédentes éditions que Mohamed Raouraoua avait promis aux joueurs une belle surprise, en cas de qualification pour la finale. Bien qu’il n’ait encore rien dit officiellement aux joueurs, il n’en demeure pas moins qu’ils en ont eu vent et commençaient déjà à parler entre eux, même si à ce moment-là (juste après la qualification en demi-finale, ndlr) personne, nous en parlions, n’était en mesure de dire sans risque de se tromper en quoi consistait cette surprise. Ça a fait jaser un peu, voire beaucoup, mais pas pour longtemps puisqu’il semblerait que les dirigeants ont pris la décision d’informer les joueurs de quoi il retournait. Bonne nouvelle ! Le président de la fédération a décidé de leur doubler la prime en cas de triomphe en finale du CHAN. Les 100 millions promis à chacun en guise de prime suprême auxquels il faudra ajouter les 26 jours de frais de mission à raison de 100 euros la journée pour la bagatelle de 120 millions chacun va être donc doublée sur promesse de Raouraoua, qui n’a a priori pas fait la sourde oreille aux slogans des joueurs qui demandaient à ce que leur prime soit doublée juste après la qualification en demi-finale face à l’Afrique du Sud (2-0). Par cette démarche, il paraît clairement que Raouraoua ne veut pas seulement motiver ses joueurs, mais aussi leur démontrer son degré de satisfaction pour l’ensemble de leur prestation durant ce CHAN. Cette attention a beaucoup ravi les joueurs qui devraient être doublement motivés, maintenant que leur prime est multipliée par deux. Motivant, en effet.
Le Buteur
Les 3 atouts qui jouent en faveur des Verts
L'Equipe nationale partira favorite, à l’occasion de sa demi-finale d’aujourd’hui contre les Tunisiens. En termes plus clairs, elle bénéficiera de trois atouts qu’elle devra exploiter. Le premier, c’est le fait que les coéquipiers du capitaine Abdelkader Laïfaoui ont bénéficié d'une journée de repos supplémentaire par rapport à leur adversaire. Les Algériens ont disputé leur quart de finale vendredi passé, alors que les voisins tunisiens ont joué le samedi. 24h de repos supplémentaire peuvent être déterminants, surtout dans le cas où il y aurait des prolongations. Le second atout, c'est le stade international de Khartoum qui abritera la rencontre. Les Verts y ont disputé tous leurs matchs. Forcément, ils y ont leurs repères. Un avantage qui sera du côté de la bande à Benchikha. En outre, la pelouse synthétique facilitera la tâche aux Verts, puisque nos joueurs ont l'habitude de jouer sur du synthétique, contrairement aux Tunisiens. Un troisième atout jouera en faveur de Benchikha : c'est la disponibilité de tous les joueurs. Le coach aura ainsi le choix pour composer son onze-type. A l'opposé, les Aigles de Carthage ne sont toujours pas sûrs d'aligner Youcef El Msakni, victime d'une intoxication à l'hôtel. Le milieu de terrain de l'Espérance de Tunis, pièce maîtresse dans l'échiquier de Sami Trabelsi, pourrait faire l'impasse sur ce match.
Benchikha avait bien dit qu’une finale, ça se gagne
Le match de cet après-midi sera le plus dur pour les deux formations, et ce, depuis l'entame de la compétition. D'ailleurs, c'est déjà connu. La demi-finale est plus difficile que la finale. Le sélectionneur national l'avait bien dit au cours de la dernière conférence de presse précédent le départ pour Khartoum : «Une finale ne se joue pas, elle se gagne». Voilà ce qu'avait déclaré le Général. Les joueurs seront donc sous pression, que ce soit les Algérien ou les Tunisiens.
Une rencontre des plus indécises
La confrontation entre l'Algérie et la Tunisie de cet après-midi mettra aux prises deux formations qui chercheront à imposer leur suprémation au niveau africain. Ce sera entre un football qui ne se porte pas bien depuis quelques années, celui de la Tunisie, et le football algérien en plein doute. Les récents résultats des clubs tunisiens en Coupe d'Afrique des clubs et même de la sélection lors des deux dernières CAN en 2008 et 2010 mettront la pression sur les camarades de Zoheïr Dhaouadhi, bourreau du Mouloudia en Coupe de l'UNAF. Dans l'autre camp, le football algérien traverse une période de doute. Après une quatrième place lors de la CAN en Angola et une qualification en Coupe du monde, les Verts ont touché le fond. Un nul à domicile face à la Tanzanie, puis une humiliante défaite à Bangui face à la RCA, malgré la différence flagrante de niveau. S’ajoutent à cela les résultats mi-figue mi- raisin des clubs algériens lors des compétitions internationales, excepté la JSK qui a atteint les demi-finales de la Ligue des champions africaines. C’est dire qu’on assistera à une rencontre des plus indécises.
Les deux équipes toujours invincibles dans ce tournoi
Les deux formations algérienne et tunisienne n’ont pas encore connu la défaite lors de ce tournoi. N'ayant pas pu se départager lors du premier match face à l'Angola, les Tunisiens ont remporté leurs deux matches suivants. Deux succès face au Rwanda et le Sénégal. En quarts de finale, ils ont réussi avec brio à passer l'écueil de la RDC, pourtant un des favoris de ce tournoi, pour la seconde foi d'affilée. Côté algérien, les coéquipiers de Djabou ont réussi à battre l'Ouganda lors du premier match par deux buts à zéro. La victoire était entre les mains des joueurs lors du deuxième match face aux Panthères du Gabon, n'était l'arbitrage qui avait validé un but entaché d'une erreur sur Zemmamouche. Enfin, le premier tour a été clôturé par un second nul vierge face au pays hôte. En quarts de finale, les Algériens ont réussi à battre l'Afrique du Sud avec l'art et la manière. Ce sera donc une lutte entre les deux équipes, pour éviter la première défaite.
Le peuple algérien commence à croire en cette équipe
Malgré l'absence de la télévision algérienne, l'Equipe nationale A' commence à devenir importante pour le peuple algérien. La majorité des joueurs reçoivent des messages et des appels au quotidien, pour les encourager. De nombreux Algériens sont en train de suivre les matchs sur la chaîne sportive qatarie Al Jazeera Sport. Les joueurs doivent donc relever le défi et ramener la Coupe d'Afrique au peuple algérien.
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Raouraoua double la prime
200 millions chacun en cas de triomphe
Nous avons évoqué dans l’une de nos précédentes éditions que Mohamed Raouraoua avait promis aux joueurs une belle surprise, en cas de qualification pour la finale. Bien qu’il n’ait encore rien dit officiellement aux joueurs, il n’en demeure pas moins qu’ils en ont eu vent et commençaient déjà à parler entre eux, même si à ce moment-là (juste après la qualification en demi-finale, ndlr) personne, nous en parlions, n’était en mesure de dire sans risque de se tromper en quoi consistait cette surprise. Ça a fait jaser un peu, voire beaucoup, mais pas pour longtemps puisqu’il semblerait que les dirigeants ont pris la décision d’informer les joueurs de quoi il retournait. Bonne nouvelle ! Le président de la fédération a décidé de leur doubler la prime en cas de triomphe en finale du CHAN. Les 100 millions promis à chacun en guise de prime suprême auxquels il faudra ajouter les 26 jours de frais de mission à raison de 100 euros la journée pour la bagatelle de 120 millions chacun va être donc doublée sur promesse de Raouraoua, qui n’a a priori pas fait la sourde oreille aux slogans des joueurs qui demandaient à ce que leur prime soit doublée juste après la qualification en demi-finale face à l’Afrique du Sud (2-0). Par cette démarche, il paraît clairement que Raouraoua ne veut pas seulement motiver ses joueurs, mais aussi leur démontrer son degré de satisfaction pour l’ensemble de leur prestation durant ce CHAN. Cette attention a beaucoup ravi les joueurs qui devraient être doublement motivés, maintenant que leur prime est multipliée par deux. Motivant, en effet.
Le Buteur
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