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Colloque sur le divorce en Algérie: iniquité des décisions de justice

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  • Colloque sur le divorce en Algérie: iniquité des décisions de justice

    Le nombre de divorce augmente d’environ 6 % par an en Algérie. Les femmes divorcées subissent l’iniquité des décisions de justice et, souvent, quand celles-ci sont prononcées à leur avantage, leur non application par leurs ex-maris.

    La représentation locale de l’association Femmes en communication (FEC), qui milite pour l’amélioration de la condition féminine, a organisé les 19 et 20 février, à la salle de conférences de la maison de la culture Rédha Houhou de Biskra, un colloque national sur les dispositions légales encadrant les procédures de divorce actuellement en vigueur.
    Des professeurs en droit et spécialistes du code de l’état civil, des chercheurs en sciences humaines et des avocats ont présenté des communications suivies de débats afin de définir la notion de divorce et d’expliquer le contenu de l’arsenal juridique régissant celui-ci, et d’en expliquer aussi les causes et les effets sur la cellule familiale et le tissu social. On apprendra que le nombre de divorce augmente d’environ 6 % par an.

    En 2009, 47 156 demandes de divorce ont été enregistré au niveau des tribunaux, dont 41 633 effectivement prononcés « en défaveur de la femme et des enfants, lesquels se retrouvent, pour la majorité d‘entre eux, enlisés dans les difficultés socioéconomiques démesurées», a expliqué Nafissa Lahrache, secrétaire générale nationale de ladite association ; 20 134 de ces ruptures ont été décidés unilatéralement par le mari, 12 992 d’un commun accord et 4 050 émanent des épouses. En 2003, il y avait eu moins de 21 000 demandes de divorce. Cette augmentation est expliquée par le fait que les femmes acceptent de moins en moins le mode d’organisation traditionnelle de la famille et le diktat du mari.


    La rançon de la liberté

    Elles ne seraient plus enclines aux compromis, au silence et aux sacrifices comme l’étaient leurs mères et leurs grands-mères. L’ordonnance présidentielle de 2005 modifiant et complétant le code de la famille de 1984 et les 22 amendements de 1996, dans ses articles relatifs au tutorat matrimonial, à la polygamie, au logement, à la reconnaissance de la filiation, au divorce et au partage de la tutelle, tout en marquant un progrès certain pour les femmes algériennes, demeure en deçà des aspirations des femmes d’aujourd’hui.

    Divorcées, celles-ci subissent non seulement le regard réprobateur de la famille mais aussi des décisions de justice iniques, et souvent, quand celles-ci sont prononcées à leur avantage, leur non-application par les ex-maris, expliquera l’oratrice, qui ajoutera à ce propos: « Plusieurs dispositions légales contenues dans le code de la famille sont en contradiction avec la constitution algérienne et les textes internationaux consacrant l’égalité des sexes ratifiés par l’Algérie. La discrimination des genres et les inégalités entre les hommes et les femmes quand un couple marié décide, pour une raison ou une autre de se séparer, est flagrante et inacceptable. L’arbitraire est toujours de mise quand il s’agit de traiter des cas de divorce. La loi doit bousculer les mentalités et pas le contraire.»


    Par Hafedh Moussaoui, El Watan

  • #2
    4 050 émanent des épouses
    leurs maris étaient terriblement violent....

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    • #3
      Par morjane,

      Le nombre de divorce augmente d’environ 6 % par an en Algérie...
      Pas étonnant quand on sait de quoi ça retourne. Il faut arrêter de vouloir faire tout porter aux maris.

      Quant à notre justice, j'espère que nos magistrats seront les premiers à rendre compte au peuple pour plusieurs raisons dont la principale est d'avoir prononcer des jugements au nom du peuple qui les a jamais mandaté de façon directe ou indirecte.

      P.

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      • #4
        Chasser les sbirs qui nous gouvernent et mettre des gens plus éduqués et plus en accord avec leur temps. Pour l'instant on a des cromanoïdes au pouvoir, question mentalité.

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        • #5
          ehhhhh n'oublies pas l'homme a plus de droit que la femme à cause de la religion...il lui suffit de prononcer 3 fois le mot talaq talaq talaq et le divorce est acquis...et de dire je veux me marier 4 fois et il aura 4 épouses et il chouchoutera la plus jeune de toutes car fraichement épousée...
          en plus elles sont considérées comme naqissatou 3akle...(hadith nabawi)

          il y a une incompatibilité entre le droit civique et religieux....

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          • #6
            En 2009, 47 156 demandes de divorce ont été enregistré au niveau des tribunaux.
            En 2003, il y avait eu moins de 21 000 demandes de divorce.
            Les statistiques sont biaisées je trouve. Il faut toujours pondérer par rapport au temps, parler en pourcentage est plus correcte si on veut faire des écarts entre les années.

            Dommage qu'un tel article puisse paraître dans El Watan. On dirait une expression écrite d'un élève de première année moyenne. :22:
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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            • #7
              chômage, absence d'avenir, alcool, drogue, vol, sexe, viol, violence, divorce, enfants livrés à eux même.

              C'est un cocktail, un package que notre époque violente et aveugle offre comme voie à ceux qui refuse la logique du système.
              Rebbi yerrahmek ya djamel.
              "Tu es, donc je suis"
              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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              • #8
                il y a une incompatibilité entre le droit civique et religieux....

                Je pense que le code de la famille devrait être abrogé et qu'on devrait adopter l'égalité des sexes devant la Loi.
                Au moment du mariage, les époux devraient pouvoir choisir de se marier suivant le code civil ou le code religieux.
                Après tout, la liberté de religion est garantie par la Constitution.

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                • #9
                  Laari

                  je suis d'accord avec toi...
                  C'est un poste qui expose l'inegalité face à la justice entre homme et femme....on est pas là pour trouver les raisons qui poussent les femmes à demander le divorce...

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                  • #10
                    et voila ,biskra denoncer avec force ,le mepris dans lequel evoluer les femmes algeriennnes depuis bien longtemps

                    il faut forcer le mari a quitter son domicile et avec l'appui des forces de l'ordre et une loi generale sur les respect et les DROIT DES FEMMES DANS CE PAYS

                    qui ont le droit de vivre dignement et ne ne pas etre a la botte de dictateur familliale

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