Al Jazeera est une chaîne démocrate ou islamiste?
«Jamais une démocratie n’a fait jusqu’ici la guerre à une démocratie.»
Jacques Attali "Extrait de Lignes d’horizon [+]"
C’est devenu indéniable, Al Jazeera fait trembler le Monde arabe! Mais une question se pose: cette télévision arabe encourage-t-elle la démocratie ou l’islamisme politique? Selon certains experts occidentaux, Al Jazeera est un symbole de la liberté d’expression dans le Moyen et le Grand-Orient. Pour d’autres, c’est un dangereux instrument de la propagande islamiste. Pour preuve, elle héberge sur son territoire tous les symboles de l’islamisme politique dans le Monde arabe (comme Qaradhaoui ou Abassi Madani) mais pas un seul démocrate connu n’a élu domicile dans cette péninsule. En effet, Aït Ahmed a choisi la Suisse, Saïd Sadi vit entre Paris et Aghribs et El Baradei réside en Angleterre. Par ailleurs, à chaque fois qu’éclate une révolution dans le Monde arabe, elle fait réagir d’abord les islamistes, ensuite les opposants et rarement les communistes et les anti-islamistes convaincus.
Ainsi, malgré le départ des présidents de la Tunisie et de l’Egypte, Al Jazeera n’a pas encore atteint les objectifs qu’elle s’était fixés dans ces deux pays, à savoir: l’instauration d’un régime Islamiste. Sur ce, Al Jazeera ne baisse pas les bras et demande aux révolutionnaires de continuer la pression jusqu’à l’instauration d’un Etat théocratique «Dawla Islamiya». Dans la même optique, la chaîne braque ses caméras vers plusieurs pays où l’islamisme est combattu. Le Yémen, le Bahreïn, le Maroc et la Libye. La dernière marche d’Alger n’a pas suscité l’intérêt de la chaîne qatarie qui a préféré focaliser sur l’importance de la participation de Ali Benhadj à la marche. Al Jazeera ne fait pas réagir Bouchachi et surtout pas Saïd Sadi qu’elle considère comme un anti-islamiste déclaré.
Al Jazeera dans son traitement a tenté de minimiser l’action de la marche en mettant l’accent sur l’absence d’une force de mobilisation. Une force de mobilisation que seuls les islamistes du parti dissous possèdent, avait affirmé le commentateur. Même traitement de la chaîne qatarie en Libye. Lors d’une marche, une poignée de manifestants ne dépassant pas les 20 jeunes ont manifesté à Benghazi en Libye. Comme à ses habitudes, Al Jazzera a multiplié par mille le nombre des manifestants. Donnant des informations à ce sujet, elle a incité les Libyens à propager la contestation à travers l’ensemble du pays.
Une contre-manifestation a été organisée par des milliers de Libyens pro-Gueddafi, mais celle-ci n’a pas été couverte par Al Jazeera, considérant que c’est des «Baltagia» (des voyous.)
Même différence de traitement dans les actions du Fatah et du Hamas. La chaîne Al Jazeera s’est toujours placée du côté du mouvement islamiste de Hamas et les dernières révélations sur l’OLP étaient programmées pour faire tomber le Fatah au profit du Hamas. En définitive, Al Jazeera, n’est en réalité qu’un dangereux instrument de propagande islamiste, drapée du discours de la liberté d’expression. l'expression
«Jamais une démocratie n’a fait jusqu’ici la guerre à une démocratie.»
Jacques Attali "Extrait de Lignes d’horizon [+]"
C’est devenu indéniable, Al Jazeera fait trembler le Monde arabe! Mais une question se pose: cette télévision arabe encourage-t-elle la démocratie ou l’islamisme politique? Selon certains experts occidentaux, Al Jazeera est un symbole de la liberté d’expression dans le Moyen et le Grand-Orient. Pour d’autres, c’est un dangereux instrument de la propagande islamiste. Pour preuve, elle héberge sur son territoire tous les symboles de l’islamisme politique dans le Monde arabe (comme Qaradhaoui ou Abassi Madani) mais pas un seul démocrate connu n’a élu domicile dans cette péninsule. En effet, Aït Ahmed a choisi la Suisse, Saïd Sadi vit entre Paris et Aghribs et El Baradei réside en Angleterre. Par ailleurs, à chaque fois qu’éclate une révolution dans le Monde arabe, elle fait réagir d’abord les islamistes, ensuite les opposants et rarement les communistes et les anti-islamistes convaincus.
Ainsi, malgré le départ des présidents de la Tunisie et de l’Egypte, Al Jazeera n’a pas encore atteint les objectifs qu’elle s’était fixés dans ces deux pays, à savoir: l’instauration d’un régime Islamiste. Sur ce, Al Jazeera ne baisse pas les bras et demande aux révolutionnaires de continuer la pression jusqu’à l’instauration d’un Etat théocratique «Dawla Islamiya». Dans la même optique, la chaîne braque ses caméras vers plusieurs pays où l’islamisme est combattu. Le Yémen, le Bahreïn, le Maroc et la Libye. La dernière marche d’Alger n’a pas suscité l’intérêt de la chaîne qatarie qui a préféré focaliser sur l’importance de la participation de Ali Benhadj à la marche. Al Jazeera ne fait pas réagir Bouchachi et surtout pas Saïd Sadi qu’elle considère comme un anti-islamiste déclaré.
Al Jazeera dans son traitement a tenté de minimiser l’action de la marche en mettant l’accent sur l’absence d’une force de mobilisation. Une force de mobilisation que seuls les islamistes du parti dissous possèdent, avait affirmé le commentateur. Même traitement de la chaîne qatarie en Libye. Lors d’une marche, une poignée de manifestants ne dépassant pas les 20 jeunes ont manifesté à Benghazi en Libye. Comme à ses habitudes, Al Jazzera a multiplié par mille le nombre des manifestants. Donnant des informations à ce sujet, elle a incité les Libyens à propager la contestation à travers l’ensemble du pays.
Une contre-manifestation a été organisée par des milliers de Libyens pro-Gueddafi, mais celle-ci n’a pas été couverte par Al Jazeera, considérant que c’est des «Baltagia» (des voyous.)
Même différence de traitement dans les actions du Fatah et du Hamas. La chaîne Al Jazeera s’est toujours placée du côté du mouvement islamiste de Hamas et les dernières révélations sur l’OLP étaient programmées pour faire tomber le Fatah au profit du Hamas. En définitive, Al Jazeera, n’est en réalité qu’un dangereux instrument de propagande islamiste, drapée du discours de la liberté d’expression. l'expression
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