Le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil, a annoncé cet entretien avec le chef de la Jamahiriya libyenne dans un communiqué, sans plus de précision.
L'Italie craint de voir affluer entre 200 à 300'000 migrants de Libye, selon l'un des scénarios étudiés mardi soir lors d'une réunion interministérielle sous la présidence du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui s'est entretenu par téléphone avec Mouammar Kadhafi.
Selon l'agence Ansa, au cours de cette conversation qui a duré une vingtaine de minutes après l'intervention télévisée du leader libyen, M. Berlusconi a réaffirmé la nécessité d'une solution pacifique sous le signe de la modération pour éviter que la situation ne dégénère en guerre civile.
Crainte d'un afflux d'immigrés
Rome craint également un afflux massif de migrants clandestins. Elle a conclu un accord avec Tripoli en 2008 qui prévoyait notamment la reconduite de migrants en Libye, et a permis, selon les autorités italiennes, de réduire de plus de 90% les débarquements de clandestins en Italie.
Selon l'un des scénarios étudiés mardi soir, il y aurait un risque de voir affluer jusqu'à 200 à 300.000 immigrés.
Par ailleurs, plusieurs navires de la Marine italienne sont en route pour la Libye et pourraient servir à l'éventuel rapatriement de ressortissants italiens, a indiqué l'agence Ansa citant des sources gouvernementales.
Selon ces sources, les navires resteraient à quelques heures des côtes libyennes, prêtes à devenir immédiatement opérationnelles.
Quelque 400 Italiens ont été rapatriés de Libye à bord de deux avions de ligne, a déclaré mardi soir le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, ajoutant que 160 ressortissants italiens résidant hors de Tripoli étaient encore en attente de partir.
Le nombre de citoyens italiens résidant en Libye est évalué à 1'500.
Liens économiques entre l'Italie et la Libye
La réunion réunissant autour du chef du gouvernement six ministres - Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Développement économique, Travail et Emploi, Transport et Infrastructures - ainsi que le secrétaire d'Etat chargé des services secrets, est destinée à faire face aux conséquences politiques et économiques de la crise libyenne.
Les liens économiques entre l'Italie et la Libye se sont resserrés en 2008 avec la signature d'un accord historique dans le cadre duquel Rome s'est engagé à verser cinq milliards de dollars pendant 25 ans à Tripoli au titre de dédommagements pour la colonisation.
Les entreprises italiennes ont depuis obtenu de nombreux contrats en Libye tandis que Tripoli s'est renforcé dans le capital d'entreprises italiennes grâce à ses «pétrodollars».
(afp)
L'Italie craint de voir affluer entre 200 à 300'000 migrants de Libye, selon l'un des scénarios étudiés mardi soir lors d'une réunion interministérielle sous la présidence du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui s'est entretenu par téléphone avec Mouammar Kadhafi.
Selon l'agence Ansa, au cours de cette conversation qui a duré une vingtaine de minutes après l'intervention télévisée du leader libyen, M. Berlusconi a réaffirmé la nécessité d'une solution pacifique sous le signe de la modération pour éviter que la situation ne dégénère en guerre civile.
Crainte d'un afflux d'immigrés
Rome craint également un afflux massif de migrants clandestins. Elle a conclu un accord avec Tripoli en 2008 qui prévoyait notamment la reconduite de migrants en Libye, et a permis, selon les autorités italiennes, de réduire de plus de 90% les débarquements de clandestins en Italie.
Selon l'un des scénarios étudiés mardi soir, il y aurait un risque de voir affluer jusqu'à 200 à 300.000 immigrés.
Par ailleurs, plusieurs navires de la Marine italienne sont en route pour la Libye et pourraient servir à l'éventuel rapatriement de ressortissants italiens, a indiqué l'agence Ansa citant des sources gouvernementales.
Selon ces sources, les navires resteraient à quelques heures des côtes libyennes, prêtes à devenir immédiatement opérationnelles.
Quelque 400 Italiens ont été rapatriés de Libye à bord de deux avions de ligne, a déclaré mardi soir le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, ajoutant que 160 ressortissants italiens résidant hors de Tripoli étaient encore en attente de partir.
Le nombre de citoyens italiens résidant en Libye est évalué à 1'500.
Liens économiques entre l'Italie et la Libye
La réunion réunissant autour du chef du gouvernement six ministres - Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Développement économique, Travail et Emploi, Transport et Infrastructures - ainsi que le secrétaire d'Etat chargé des services secrets, est destinée à faire face aux conséquences politiques et économiques de la crise libyenne.
Les liens économiques entre l'Italie et la Libye se sont resserrés en 2008 avec la signature d'un accord historique dans le cadre duquel Rome s'est engagé à verser cinq milliards de dollars pendant 25 ans à Tripoli au titre de dédommagements pour la colonisation.
Les entreprises italiennes ont depuis obtenu de nombreux contrats en Libye tandis que Tripoli s'est renforcé dans le capital d'entreprises italiennes grâce à ses «pétrodollars».
(afp)
Commentaire