Le président de AHD 54 a tracé une feuille de route pour provoquer un changement de régime en Algérie. Il réclame la tenue d’élections présidentielles anticipées afin, dit-il, de changer le régime de manière «pacifique ». A défaut, avertit-il, c’est la rue qui imposera le changement.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Fewzi Rebaïne en est convaincu : le changement doit être imposé au système. Il préconise, pour ce faire, la tenue dans les délais les plus brefs d’élections anticipées avec comme condition sine qua non la non-participation de l’actuel locataire d’El Mouradia et la présence d’observateurs onusiens. Le numéro un de AHD 54 revendique également la révision de la loi électorale qui a créé «deux collèges» et l’installation d’un gouvernement de transition. Sans cela, avertit-il, l’Algérie ne sera pas à l’abri d’un mouvement de protestation similaire à celui de la Tunisie ou de l’Égypte car, dit-il, le blocage est à tous les niveaux. Rebaïne en veut pour preuve, la fermeture du champ médiatique à l’opposition dans une tentative de l’isoler, l’instrumentalisation de l’administration et de la justice, le détournement du système financier au profit d’une «certaine catégorie » et l’absence d’une société civile capable d’être un véritable contre-pouvoir. Le numéro un de AHD 54 n’a pas été tendre hier avec l’opposition. Il estime même être l’un des rares hommes politiques à ne s’être jamais fourvoyé avec le régime, contrairement à beaucoup d’autres qui, dit-il, se sont accommodés de plusieurs représentants du pouvoir avant de se proclamer de l’opposition. «La seule alliance que je pourrais contracter, ça serait avec le peuple», a répondu Rebaïne à une question relative à son éventuelle adhésion aux quelques initiatives lancées par certains partis politiques sur lesquelles il porte un regard très critique.
N. I.
Le soir d'Algérie
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Fewzi Rebaïne en est convaincu : le changement doit être imposé au système. Il préconise, pour ce faire, la tenue dans les délais les plus brefs d’élections anticipées avec comme condition sine qua non la non-participation de l’actuel locataire d’El Mouradia et la présence d’observateurs onusiens. Le numéro un de AHD 54 revendique également la révision de la loi électorale qui a créé «deux collèges» et l’installation d’un gouvernement de transition. Sans cela, avertit-il, l’Algérie ne sera pas à l’abri d’un mouvement de protestation similaire à celui de la Tunisie ou de l’Égypte car, dit-il, le blocage est à tous les niveaux. Rebaïne en veut pour preuve, la fermeture du champ médiatique à l’opposition dans une tentative de l’isoler, l’instrumentalisation de l’administration et de la justice, le détournement du système financier au profit d’une «certaine catégorie » et l’absence d’une société civile capable d’être un véritable contre-pouvoir. Le numéro un de AHD 54 n’a pas été tendre hier avec l’opposition. Il estime même être l’un des rares hommes politiques à ne s’être jamais fourvoyé avec le régime, contrairement à beaucoup d’autres qui, dit-il, se sont accommodés de plusieurs représentants du pouvoir avant de se proclamer de l’opposition. «La seule alliance que je pourrais contracter, ça serait avec le peuple», a répondu Rebaïne à une question relative à son éventuelle adhésion aux quelques initiatives lancées par certains partis politiques sur lesquelles il porte un regard très critique.
N. I.
Le soir d'Algérie
Commentaire