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Initialement le navire de débarquement Kaliningrad, de la Flotte russe de la Baltique, devait accoster à Oran mais finalement il accoste à Alger pour une escale de 5 jours. Depuis la désintégration de l'Union soviétique c'est la première fois qu'un bâtiments de guerre russe se rend dans un port algérien.
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Alors qu’il devait mouiller initialement au port d’Oran, le bâtiment de débarquement russe, le Kaliningrad, relevant de la flotte balte de la marine de guerre de la Fédération de Russie, a finalement accosté, jeudi dernier, au port d’Alger.
L’escale de ce navire, construit en 1984 en Pologne, durera cinq jours. Première du genre depuis la chute de l’URSS, la visite de ce bâtiment, qui participe annuellement à des exercices militaires internationaux, s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire bilatérale et du renforcement des relations entre les forces navales des deux pays.
Que prévoient donc les deux forces au programme d’une visite qui semble donner le départ à une coopération navale algéro-russe ? L’équipage du Kaliningrad devrait, entre autres, visiter le musée central de l’ANP et les ruines romaines de Tipasa.
Lors de la conférence de presse animée hier à Alger, le commandant adjoint de la formation des forces de surface, le capitaine Aliochine Evgueni, et le commandant du bâtiment de débarquement, le capitaine de corvette Stoupnikov Sergueï, n’ont ni confirmé ni infirmé si des exercices tactiques militaires entre les deux parties étaient prévus lors de leur séjour.
Cependant, ils évoquent la «possibilité de la mise en œuvre, dans le prochain avenir, d’exercices communs». Les conférenciers se sont également limités à dire que dans le cadre de leur tournée dans la partie ouest de la Méditerranée, qui prévoit des escales dans des ports tunisien, espagnol et portugais, le bâtiment russe est «en mesure d’effectuer des manœuvres nécessaires».
Qu’en est-il du volet maritime dans le cadre du contrat d’armement signé entre les deux pays ? Aucune indication n’a été donnée par les conférenciers sur ce sujet relevant du ministère de la Défense. Un accord a été signé, faut-il le rappeler, par les deux pays le 10 mars dernier à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine dans notre pays.
L’accord représente le plus important contrat jamais obtenu par Moscou, en matière de vente d’armes. L’Algérie et la Russie ont passé un marché, mutuellement avantageux, d’un montant de six milliards de dollars, incluant l’effacement d’une partie de la dette algérienne.
Moscou, rappelle-t-on, a toujours constitué le principal fournisseur d’armes de l’Algérie. Selon des sources russes, l’Algérie a acheté à l’URSS des armes pour 10 milliards de dollars environ entre 1962 et 1991. Se félicitant de cette visite, les deux responsables russes font état de la volonté russe de resserrer les liens d’amitié entre les deux pays et de renforcer la coopération entre leurs forces navales.
Le Kaliningrad compte un équipage de 80 personnes dont 9 officiers supérieurs. Avec une capacité de 3 500 tonnes, le navire est en mesure de naviguer dans toutes les conditions climatiques. Il est capable également de détruire les cibles aériennes et celles en surface.
Par le Jeune indépendant
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Alors qu’il devait mouiller initialement au port d’Oran, le bâtiment de débarquement russe, le Kaliningrad, relevant de la flotte balte de la marine de guerre de la Fédération de Russie, a finalement accosté, jeudi dernier, au port d’Alger.
L’escale de ce navire, construit en 1984 en Pologne, durera cinq jours. Première du genre depuis la chute de l’URSS, la visite de ce bâtiment, qui participe annuellement à des exercices militaires internationaux, s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire bilatérale et du renforcement des relations entre les forces navales des deux pays.
Que prévoient donc les deux forces au programme d’une visite qui semble donner le départ à une coopération navale algéro-russe ? L’équipage du Kaliningrad devrait, entre autres, visiter le musée central de l’ANP et les ruines romaines de Tipasa.
Lors de la conférence de presse animée hier à Alger, le commandant adjoint de la formation des forces de surface, le capitaine Aliochine Evgueni, et le commandant du bâtiment de débarquement, le capitaine de corvette Stoupnikov Sergueï, n’ont ni confirmé ni infirmé si des exercices tactiques militaires entre les deux parties étaient prévus lors de leur séjour.
Cependant, ils évoquent la «possibilité de la mise en œuvre, dans le prochain avenir, d’exercices communs». Les conférenciers se sont également limités à dire que dans le cadre de leur tournée dans la partie ouest de la Méditerranée, qui prévoit des escales dans des ports tunisien, espagnol et portugais, le bâtiment russe est «en mesure d’effectuer des manœuvres nécessaires».
Qu’en est-il du volet maritime dans le cadre du contrat d’armement signé entre les deux pays ? Aucune indication n’a été donnée par les conférenciers sur ce sujet relevant du ministère de la Défense. Un accord a été signé, faut-il le rappeler, par les deux pays le 10 mars dernier à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine dans notre pays.
L’accord représente le plus important contrat jamais obtenu par Moscou, en matière de vente d’armes. L’Algérie et la Russie ont passé un marché, mutuellement avantageux, d’un montant de six milliards de dollars, incluant l’effacement d’une partie de la dette algérienne.
Moscou, rappelle-t-on, a toujours constitué le principal fournisseur d’armes de l’Algérie. Selon des sources russes, l’Algérie a acheté à l’URSS des armes pour 10 milliards de dollars environ entre 1962 et 1991. Se félicitant de cette visite, les deux responsables russes font état de la volonté russe de resserrer les liens d’amitié entre les deux pays et de renforcer la coopération entre leurs forces navales.
Le Kaliningrad compte un équipage de 80 personnes dont 9 officiers supérieurs. Avec une capacité de 3 500 tonnes, le navire est en mesure de naviguer dans toutes les conditions climatiques. Il est capable également de détruire les cibles aériennes et celles en surface.
Par le Jeune indépendant