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La prestigieuse London School of Economics coupe ses liens avec Seïf al-Islam Kadhafi

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    La LSE coupe les liens avec la Libye
    AFP
    22/02/2011 | Mise à jour : 14:12 Réagir La prestigieuse London School of Economics (LSE) a annoncé mardi qu'elle coupait tous ses liens avec le fils du dirigeant libyen, Seïf al-Islam Kadhafi, qui y avait fait ses études et finançait un programme.

    Le professeur David Held, qui a personnellement connu le fils du dirigeant libyen pendant ses études, a indiqué à l'AFP qu'il était "profondément perturbé" par le discours de Seïf al-Islam Kadhafi condamnant les manifestations populaires. "Au lieu de voir là une occasion pour des réformes fondées sur des valeurs démocratiques et les droits de l'homme, Seïf al-Islam Khadafi a mis en avant les menaces de guerre civile et d'intervention étrangère", a déploré M.Held.

    Le programme d'études sur l'Afrique du Nord de l'université, mis en place grâce à une dotation d'une fondation du fils de Kadhafi, va cesser ses activités, a-t-il dit.
    L'université va également arrêter un programme de formation de fonctionnaires libyens. Le programme nord-africain avait bénéficé de 1,8 million d'euros de la part de la fondation du fils de Kadhafi en 2009, étalé sur cinq ans, dont seulement un cinquième a été versé.

    Selon l'université, la dotation a été accordée sans contrepartie en terme d'enseignement, qui couvrait les droits de l'homme, les femmes et le développement, la démocratie et la société civile, des conférences et des programmes d'été pour des étudiants libyens. Seïf al-Islam Kadhafi, diplômé de la LSE (avec un doctorat en philosophie en 2008), avait prononcé un discours devant l'université l'an dernier où il estimait que "le meilleur régime pour la Libye était la démocratie".

    Lundi, il a déclaré dans une allocution en Libye que les manifestations étaient un complot de l'étranger et seraient réprimées "dans un bain de sang" si les propositions de réformes faites par le gouvernement étaient rejetées.

    Le professor Held a évoqué un "jeune homme partagé entre sa fidélité à sa famille et son désir de réformer son pays". Mais son discours lundi "montre très clairement que son engagement à transformer son pays s'est évanoui dans la crise à laquelle il est mêlé. Il a tragiquement fait le mauvais choix".
    lefigaro
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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