Dahou Ould Kablia réagit aux évènements en Libye
«Le régime algérien n'est pas menacé»
Pour Dahou Ould Kablia, ce qui se passe actuellement en Libye a peu de chances de se produire en Algérie. Interrogé pour savoir si la situation qui prévaut actuellement en Libye est envisageable en Algérie, le ministre de l’intérieur a indiqué que « c'est plus difficile parce que les Algériens ont un sentiment nationaliste beaucoup plus développé ». « La chose à ne pas faire avec les Algériens, c'est de vouloir leur dicter leur conduite », a‑t‑il affirmé dans un entretien accordé ce mercredi 23 février à la chaîne de télévision France 24.
Concernant la levée de l’état d’urgence annoncé mardi en Conseil des ministres, il a révélé que l’idée a été discutée au mois de Ramadhan lors de son audition par le président de la république. « Les évènements du début du mois de janvier dernier ont peut-être précipité les choses », a‑t‑il dit. Quant à l’interdiction des marches qui frappe la capitale, il a indiqué qu’« Alger, qui est une grande ville, est ciblée par le terrorisme parce que l'impact médiatique est extrêmement important ». Selon lui, « les initiateurs de la marche veulent une confrontation avec les forces de l'ordre pour montrer à l'opinion nationale et internationale, qu'ils ont en face d'eux un régime répressif et policier ».
Rappelant les multiplies réalisations des dix dernières années, Ould Kablia a enfin conclu que « le régime algérien n'est pas menacé », soutenant que le peuple « a conscience, dans sa globalité, de ce qu'il est en train de faire, certes insuffisant, mais qui est déjà extrêmement important ».
A propos de la position de la France par rapport aux évènements vécus en Algérie, il a indiqué qu'elle « a fait preuve jusqu'à présent de réserve et de retenue, contrairement aux médias français ». « Je pense que si le gouvernement français n'a pas pris de position claire, c'est qu'il connaît mieux ce qui se passe en Algérie », a‑t‑il dit. Récemment, le président Sarkozy, interpellé sur la question, a revendiqué un droit de réserve sur l’Algérie, une ancienne colonie.
Commentant la situation en Libye, Dahou Ould Kablia a estimé que « le peuple libyen a toute la liberté pour apprécier la manière dont il est gouverné ». Il a révélé que l’Algérie a décidé d’autoriser les étrangers, incapables de quitter la Libye par voie aérienne, à transiter par son territoire pour rejoindre leur pays. « Des personnes étrangères, ne pouvant pas quitter le territoire libyen par voie aérienne, se présentent à nos frontières pour demander à transiter par l'Algérie pour pouvoir regagner leurs pays d'origine et nous les y autorisons », a‑t‑il affirmé.
TSA
Amis n'tadjalt
«Le régime algérien n'est pas menacé»
Pour Dahou Ould Kablia, ce qui se passe actuellement en Libye a peu de chances de se produire en Algérie. Interrogé pour savoir si la situation qui prévaut actuellement en Libye est envisageable en Algérie, le ministre de l’intérieur a indiqué que « c'est plus difficile parce que les Algériens ont un sentiment nationaliste beaucoup plus développé ». « La chose à ne pas faire avec les Algériens, c'est de vouloir leur dicter leur conduite », a‑t‑il affirmé dans un entretien accordé ce mercredi 23 février à la chaîne de télévision France 24.
Concernant la levée de l’état d’urgence annoncé mardi en Conseil des ministres, il a révélé que l’idée a été discutée au mois de Ramadhan lors de son audition par le président de la république. « Les évènements du début du mois de janvier dernier ont peut-être précipité les choses », a‑t‑il dit. Quant à l’interdiction des marches qui frappe la capitale, il a indiqué qu’« Alger, qui est une grande ville, est ciblée par le terrorisme parce que l'impact médiatique est extrêmement important ». Selon lui, « les initiateurs de la marche veulent une confrontation avec les forces de l'ordre pour montrer à l'opinion nationale et internationale, qu'ils ont en face d'eux un régime répressif et policier ».
Rappelant les multiplies réalisations des dix dernières années, Ould Kablia a enfin conclu que « le régime algérien n'est pas menacé », soutenant que le peuple « a conscience, dans sa globalité, de ce qu'il est en train de faire, certes insuffisant, mais qui est déjà extrêmement important ».
A propos de la position de la France par rapport aux évènements vécus en Algérie, il a indiqué qu'elle « a fait preuve jusqu'à présent de réserve et de retenue, contrairement aux médias français ». « Je pense que si le gouvernement français n'a pas pris de position claire, c'est qu'il connaît mieux ce qui se passe en Algérie », a‑t‑il dit. Récemment, le président Sarkozy, interpellé sur la question, a revendiqué un droit de réserve sur l’Algérie, une ancienne colonie.
Commentant la situation en Libye, Dahou Ould Kablia a estimé que « le peuple libyen a toute la liberté pour apprécier la manière dont il est gouverné ». Il a révélé que l’Algérie a décidé d’autoriser les étrangers, incapables de quitter la Libye par voie aérienne, à transiter par son territoire pour rejoindre leur pays. « Des personnes étrangères, ne pouvant pas quitter le territoire libyen par voie aérienne, se présentent à nos frontières pour demander à transiter par l'Algérie pour pouvoir regagner leurs pays d'origine et nous les y autorisons », a‑t‑il affirmé.
TSA
Amis n'tadjalt
Commentaire