Lors d'un entretien diffusé le 9 avril par la chaîne Al-Arabiya, Hosni Moubarak avait tenus des propos qui avaient violement choqué la communauté irakienne. Il avait notament affirmé ""les chiites représentaient 65% des Irakiens" et ajouté que "les chiites étaient en général loyaux à l'Iran et non aux pays dans lesquels ils vivaient". Ce qui était lourd de reproches et de sous entendus. Maintenant devant les irakiens qui avaient même appeler à boycotter les produits égyptiens, il ne présente aucune excuse mais dit ne pas avoir eu l'intention de blesser les chiites quand il a douté de leur loyauté à l'Irak. En tenant les propos qu'il a tenus cela reste à voir.
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Le président égyptien Hosni Moubarak explique samedi qu'il n'avait pas l'intention de blesser la communauté chiite ou de douter de leur fidélité à l'Irak la semaine dernière en affirmant qu'elle faisait preuve de loyauté à l'égard de l'Iran.
Lors d'un entretien diffusé le 9 avril par la chaîne Al-Arabiya, il avait souligné que "les chiites représentaient 65% des Irakiens" et ajouté que "les chiites étaient en général loyaux à l'Iran et non aux pays dans lesquels ils vivaient". Il avait également parlé de "guerre civile" pour l'Irak.
Les dirigeants irakiens et les chiites de la région avaient dénoncé ces propos, accusant Moubarak d'alimenter les tensions ethniques. Certaines voix avaient également appelé au boycott des produits égyptiens en Irak. De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement avaient demandé des excuses du président.
Cet entretien "ne comportait aucune insulte ou aucun doute sur la loyauté des chiites irakiens à l'égard de leur pays, l'Irak", affirmé Hosni Moubarak dans un entretien publié samedi dans l'hebdomadaire "Akhbar Al Yom". "Je parlais de la loyauté et de la solidarité religieuses sans rabaisser la loyauté des chiites en Irak ou ailleurs".
Le président égyptien ne présente pas d'excuse, mais souligne que son objectif était "de mettre en garde contre les dangers qui menacent l'unité de l'Irak et de sa souveraineté". Il précise que son pays ne fait aucune différence entre les sunnites, chiites ou kurdes irakiens. "Ce sont tous des Irakiens et ce sont tous nos frères", dit-il.
Par AP
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Le président égyptien Hosni Moubarak explique samedi qu'il n'avait pas l'intention de blesser la communauté chiite ou de douter de leur fidélité à l'Irak la semaine dernière en affirmant qu'elle faisait preuve de loyauté à l'égard de l'Iran.
Lors d'un entretien diffusé le 9 avril par la chaîne Al-Arabiya, il avait souligné que "les chiites représentaient 65% des Irakiens" et ajouté que "les chiites étaient en général loyaux à l'Iran et non aux pays dans lesquels ils vivaient". Il avait également parlé de "guerre civile" pour l'Irak.
Les dirigeants irakiens et les chiites de la région avaient dénoncé ces propos, accusant Moubarak d'alimenter les tensions ethniques. Certaines voix avaient également appelé au boycott des produits égyptiens en Irak. De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement avaient demandé des excuses du président.
Cet entretien "ne comportait aucune insulte ou aucun doute sur la loyauté des chiites irakiens à l'égard de leur pays, l'Irak", affirmé Hosni Moubarak dans un entretien publié samedi dans l'hebdomadaire "Akhbar Al Yom". "Je parlais de la loyauté et de la solidarité religieuses sans rabaisser la loyauté des chiites en Irak ou ailleurs".
Le président égyptien ne présente pas d'excuse, mais souligne que son objectif était "de mettre en garde contre les dangers qui menacent l'unité de l'Irak et de sa souveraineté". Il précise que son pays ne fait aucune différence entre les sunnites, chiites ou kurdes irakiens. "Ce sont tous des Irakiens et ce sont tous nos frères", dit-il.
Par AP
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