Algérie: "sévères" sanctions contre des brutalités policières, si avérées
23 February, 2011 07:08:00
ALGER - De "sévères" sanctions seront prises contre les policiers qui ont frappé lundi deux manifestants lors d'un rassemblement d'étudiants devant ministère de l'Enseignement supérieur, a affirmé mercredi à Alger un responsable de la police algérienne.
"Des sanctions sévères seront prises contre les membres des forces de l'ordre auteurs de brutalités contre deux étudiants", a déclaré le directeur de la communication de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) Djilali Boudalia.
Lundi, la police a dispersé de manière musclée un rassemblement de plusieurs milliers d'étudiants devant le ministère de l'Enseignement supérieur à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger. Un témoin avait dit à l'AFP avoir "vu un étudiant le visage ensanglanté".
"Aucune instruction n'a été donnée pour faire usage de la force lors de l'intervention" des forces de l'ordres, a ajouté M. Boudalia, dont les propos sont rapportés par l'agence de presse APS.
"Les responsables de ces actes seront traduits devant la justice si les faits sont avérés. L'enquête est toujours en cours et il faut attendre que tous les éléments soient étudiés pour connaître l'issue de cette affaire", a-t-il précisé.
Les protestataires réclamaient l'abrogation d'un décret officiel qu'ils jugent dévalorisant pour leur diplôme. Ce texte aligne le diplôme d'ingénieur sur celui de Master 2 (bac+5) délivré par les universités, alors que l'Algérie a mis en place le système LMD (licence, master, doctorat).
Ennaharonline
23 February, 2011 07:08:00
ALGER - De "sévères" sanctions seront prises contre les policiers qui ont frappé lundi deux manifestants lors d'un rassemblement d'étudiants devant ministère de l'Enseignement supérieur, a affirmé mercredi à Alger un responsable de la police algérienne.
"Des sanctions sévères seront prises contre les membres des forces de l'ordre auteurs de brutalités contre deux étudiants", a déclaré le directeur de la communication de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) Djilali Boudalia.
Lundi, la police a dispersé de manière musclée un rassemblement de plusieurs milliers d'étudiants devant le ministère de l'Enseignement supérieur à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger. Un témoin avait dit à l'AFP avoir "vu un étudiant le visage ensanglanté".
"Aucune instruction n'a été donnée pour faire usage de la force lors de l'intervention" des forces de l'ordres, a ajouté M. Boudalia, dont les propos sont rapportés par l'agence de presse APS.
"Les responsables de ces actes seront traduits devant la justice si les faits sont avérés. L'enquête est toujours en cours et il faut attendre que tous les éléments soient étudiés pour connaître l'issue de cette affaire", a-t-il précisé.
Les protestataires réclamaient l'abrogation d'un décret officiel qu'ils jugent dévalorisant pour leur diplôme. Ce texte aligne le diplôme d'ingénieur sur celui de Master 2 (bac+5) délivré par les universités, alors que l'Algérie a mis en place le système LMD (licence, master, doctorat).
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