La croissance économique algérienne a atteint 5,1% en 2005, contre 5,0% en moyenne au cours des quatre années précédentes, selon les données publiées par la banque centrale du pays.
C'est la première fois qu'elle publie des chiffres annuels de croissance si tôt dans l'année.
Moteur de la croissance, le secteur des hydrocarbures a crû de 5,8%, précise la Banque d'Algérie. Les secteurs hors hydrocarbures ont progressé de 4,7% l'année dernière, avec des augmentations de 7,1% dans le logement et les travaux publics et de 5,6% dans l'industrie.
Les recettes énergétiques du pays, membre de l'Opep, ont atteint 45,49 milliards de dollars en 2005 contre une estimation de 31,55 milliards pour 2004 et 23,99 milliards en 2003. La hausse des prix du pétrole est estimée à 42% et celle de la production à 5,7%.
L'énergie reste de loin la principale composante des exportations de l'Algérie - les exportations hors hydrocarbures n'ont représenté que 0,79 milliard de dollars l'année dernière contre 0,67 milliard en 2004 et 0,47 milliard en 2003.
"La faiblesse structurelle des exportations en dehors des hydrocarbures soulève la question de la compétitivité externe de notre économique", souligne la Banque d'Algérie.
Les importations ont augmenté à 19,57 milliards de dollars l'année dernière contre 17,95 milliards l'année précédente.
Le gouvernement a lancé un programme quinquennal de 80 milliards de dollars destiné à stimuler la croissance, à restaurer les infrastructures et à créer des emplois grâce à des réserves de changes de plus de 60 milliards.
L'inflation a ralenti à 1,6% en 2005 contre 3,6% en 2004 et 2,6% en 2003.
Par Reuters
C'est la première fois qu'elle publie des chiffres annuels de croissance si tôt dans l'année.
Moteur de la croissance, le secteur des hydrocarbures a crû de 5,8%, précise la Banque d'Algérie. Les secteurs hors hydrocarbures ont progressé de 4,7% l'année dernière, avec des augmentations de 7,1% dans le logement et les travaux publics et de 5,6% dans l'industrie.
Les recettes énergétiques du pays, membre de l'Opep, ont atteint 45,49 milliards de dollars en 2005 contre une estimation de 31,55 milliards pour 2004 et 23,99 milliards en 2003. La hausse des prix du pétrole est estimée à 42% et celle de la production à 5,7%.
L'énergie reste de loin la principale composante des exportations de l'Algérie - les exportations hors hydrocarbures n'ont représenté que 0,79 milliard de dollars l'année dernière contre 0,67 milliard en 2004 et 0,47 milliard en 2003.
"La faiblesse structurelle des exportations en dehors des hydrocarbures soulève la question de la compétitivité externe de notre économique", souligne la Banque d'Algérie.
Les importations ont augmenté à 19,57 milliards de dollars l'année dernière contre 17,95 milliards l'année précédente.
Le gouvernement a lancé un programme quinquennal de 80 milliards de dollars destiné à stimuler la croissance, à restaurer les infrastructures et à créer des emplois grâce à des réserves de changes de plus de 60 milliards.
L'inflation a ralenti à 1,6% en 2005 contre 3,6% en 2004 et 2,6% en 2003.
Par Reuters
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