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Les petits anges de la bataille

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  • Les petits anges de la bataille

    Les petits anges de la bataille

    Impuissant ma vision se laisse absorbée par la peur des siècles
    Sur les vastes terres de mes aïeux
    Je perçois de loin
    Les astres de la colère
    Qui se déchainent sur les maisons des pauvres lutins
    Aujourd’hui le sombre de la nuit
    Sera tranché par la lumière aveuglante de la licorne rouge
    Et le reflet des épées rougeâtre de sang et de sueur
    Qui pourra sauver les récoltes des âmes blanches
    Et mettre à l’abri les enfants de la tanière ensorcelée
    Qui pourra guider toutes ces âmes paisibles méfiantes
    Dans la forêt des fauves grisâtres invincibles
    Qui sera le guide des parchemins invisibles
    Sur les sentiers sans limite
    A travers les marécages de la brume éternelle

    Pauvres fous
    Vous n’avez point le loisir d’écouter la somnolence
    D’un vieux rabatteur
    Sécher vos larmes qui cachent ce regard soudoyant
    La vérité est altérée depuis fort longtemps
    Les demeures rebâties sur les sables mouvants
    Un jour de moins ou plus seront avalées
    Et la vérité désaltérée ferra dépoussiéré
    Les statues des anges oubliées dans le couffin de l’histoire

    Suivez le sentier perdu sans un soupçon de regard en arrière
    Pour affronter vos craintes dans les ténèbres de la nuit glaciale
    Ou bien demeurez à genoux sous la servitude de la peur et la faim d’une fin sans salut

    Prenez de l’avance sur l’espoir
    Chers amis !
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    Du haut de leurs tours d’ivoire et d’or noir
    Ils tiennent les règnes d’un règne sans fin
    Règne de la putréfaction, pauvreté, misère, de la soif et de la faim
    Ils s’emballent dans les prières pour vous séduire
    De leurs habits propres à l’effigie du saint des saints
    Prétendants être les plus proches de Dieu
    Que les médiocres paresseux qui remplissent les rues pourrissantes
    Royauté de la folie dans les airs de la grande décadence
    Royaume de la mort et de la trahison de la plus abominable indifférence
    Monarchie des sacrifices au peuple et la richesse des héritiers
    Gouvernement des vautours, des voleurs, des charognards à l’odeur de l’arrogance
    Pouvoir de la maladie, de la souffrance, privation, corruption des pétrifiés
    Autorité de la loi de non droit sans foie obscène sans repentance
    Souveraineté arrachée par le sang du peuple
    Vendue au rabais dans les marchés des sultans de la fortune

    Je regarde d’ici bas sur les champs verts de mes ancêtres
    Entre les épines d’orge blanches
    Qui poussent malgré les temps indus
    L’odeur d’un temps de folie se dégage au travers le vent doux de l’est
    La nuit le rêve se teint d’un rouge de plus en plus sombre

    Je poursuis mes démarches au bord du fleuve salé
    Et j’aperçois soudain dans l’eau jaillissante des scènes d’un avenir incertain
    Les bêtes se faufilent dans leurs terriers
    Les plantes s’inclinent sous les herbiers
    Et les hommes préparent les chars de la dernière chance
    Se pressants à rejoindre la dernière bataille contre le destin
    Destin acharné des peuples sans mémoire

    Aujourd’hui le signe de la désobéissance aux rois maudits et à ces subalternes
    Se voit loin derrière les rideaux de fer dressé entre frères de même langue
    De même sort et de même phalange
    Aujourd’hui le serviteur du roi maudit la nourriture dans les cristaux
    Le gardien de la paix menace la sainteté des bourreaux
    Les esclaves escaladent les marches de mosaïques sur la musique d’un orphelin
    Ils pénètrent dans la joie inconnue des cris de la liberté

    Post@"Pensee a Cha3b Libya"
    Dernière modification par postra, 24 février 2011, 11h06.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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    • #3
      Chers amis et camardes de la marche silencieuse
      Chères amies femmes de tous les combats
      Qui n’ont jamais baissé le genou au bras leurs petits enfants
      Sans jamais lâché leurs mains délicates
      Chers fidèles protestataires de toute ignoble injustice
      La paix sous terre est une paix obscure
      Nous sommes des survivants qui refusons la vie
      La vie qui respire en nous est notre unique force
      Pour frapper la pierre de la liberté
      Prenez chacun un morceau de cette pierre précieuse
      Et tromper le dans vos larmes brulantes
      Aiguisez vos blessures entrouvertes vers le soleil
      Le silence de notre marche ne peut s’éterniser
      Et les exhortations des femmes ne peuvent s’obturer dans la quiétude des traitres

      Le fils de la grande bataille vous proclame
      Peuple des asiles, des villages accablés aux berceaux des montagnes
      Peuple de maisons de pierres froides sans lumière
      Peuple des diserts appauvris par les veines d’acier
      Peuple des nomades qui ne laissent point de trace sur le sable sacré
      C’est votre fils reconnaissez-le car son visage ne vit qu’une journée
      Sur la face de la terre prenez le courage des océans
      Prenez la passion des vents et de la brume
      Pour croître le puisant éclair qui fauchera les tentacules
      De la suceuse de l’espoir et de l’abnégation
      Dégager le passage devant l’avancée des armées de nos jeunes vaillants
      Ils vous proclament comme seul guide de la révolte
      Le peuple et la liberté sont sa stature et sa bravoure
      Le peuple est l’unique symbole sur sa médaille

      Accueillez à mains ouvertes leur courage contagieux
      L’heure de la grande bataille des petits anges sone le glas

      Car la nuit
      « La nuit n'est jamais complète.
      Il y a toujours puisque je le dis
      Puisque je l'affirme
      Au bout du chagrin
      Une fenêtre ouverte
      Une fenêtre éclairée. » Paul Eluard
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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