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le Senegal rompt ces relations diplomatique avec Iran

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  • le Senegal rompt ces relations diplomatique avec Iran

    Le Sénégal a rompu mercredi ses relations diplomatiques avec l'Iran qu'il a accusé d'avoir livré des armes aux rebelles indépendantistes de Casamance où la recrudescence de la violence depuis fin décembre 2010 a causé la mort d'au moins seize soldats sénégalais.
    Dakar estime que ces armes iraniennes qui ont transité par la Gambie voisine, ont été utilisées par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), la rébellion indépendantiste de cette région du sud du Sénégal, active depuis près de trente ans.
    Les affrontements se sont intensifiés depuis décembre 2010 entre le MFDC et l'armée sénégalaise qui a perdu au moins 16 hommes depuis le 27 décembre, une de ses plus lourdes pertes depuis le déclenchement de la rébellion casamançaise en 1982.
    "Le Sénégal décide de rompre ses relations diplomatiques avec la République d'Iran", a indiqué le ministère sénégalais des Affaires étrangères dans un communiqué transmis dans la nuit de mardi à mercredi à AFP
    "Le rapport fait au président de la République (Abdoulaye Wade) par l'état-major de l'armée sénégalaise sur les récents développements en Casamance a démontré que les rebelles du MFDC disposent d'armes sophistiquées qui ont causé la mort de soldats sénégalais", ajoute le ministère.
    "Le Sénégal est indigné de constater que des balles iraniennes ont pu causer la mort de soldats sénégalais", indique le texte.
    Selon Dakar, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Akbar Salehi, "a reconnu" lors d'un entretien avec le président sénégalais Abdoulaye Wade, le 19 janvier 2011 à Dakar, que "l'Iran a eu à livrer plusieurs fois d'importants lots d'armes à la Gambie" qui ont ensuite été livrées aux rebelles du MFDC.
    Toujours selon Dakar, le diplomate iranien a en particulier reconnu que des cargaisons saisies en octobre 2010 à Lagos, "contenaient des munitions et étaient aussi destinées à la Gambie" et à la rébellion casamançaise.
    Le Sénégal avait mi-décembre temporairement rappelé son ambassadeur en Iran en reprochant à Téhéran de n'avoir pas fourni d'explications "satisfaisantes" sur cette affaire.
    Quant à la Gambie, elle avait formellement démenti être destinataire de cette cargaison et avait rompu le 22 décembre toute relation avec l'Iran.
    L'annonce de la rupture des relations diplomatiques entre Dakar et Téhéran survient alors que le procès d'un Iranien, membre présumé des Gardiens de la révolution, Azim Aghajani, et un suspect nigérian, Ali Abbas Jega, s'est ouvert vendredi devant la haute cour fédérale de Lagos dans le cadre de cette affaire de livraison d'armes. L'audience doit reprendre le 7 mars pour examiner une demande de libération sous caution des deux hommes.
    MM. Aghajani et Jega sont accusés d'avoir importé 13 conteneurs remplis d'armes, de roquettes et de munitions découverts fin octobre dans le port de Lagos, à l'origine de la crise diplomatique entre Dakar et Téhéran.
    La saisie de ce chargement avait fait grand bruit, l'Iran étant sous le coup de quatre types de sanctions de l'ONU à cause de son programme nucléaire, dont une interdiction de ventes d'armes.
    Les relations diplomatiques et économiques entre l'Iran et le Sénégal s'étaient renforcées ces dernières années.
    Depuis 2008, des voitures sont notamment montées à Thiès (70 km de Dakar), dans une usine sénégalo-iranienne dont l'actionnaire majoritaire est le constructeur iranien Iran Khodro.
    Le président Wade avait à plusieurs reprises affirmé son "soutien à l'Iran" dans le dossier nucléaire.

    source : AFP

  • #2
    Aprés le Maroc voila l'autre valet de la Francafrique néolcoloniale qui rompt ses "relations" diplomatiques avec l'Iran. Cela ma rappelle aussi que ce pays du G8 qu'est le Sénégal avait imposé le visa aux Algériens durant la décenie noire car les Algériens se bousculaient pour aller à ce paradis qu'est le Sénégal. Gallek l'Iran livre des armes aux séparatistes chrétiens de la Casamance !!!! Quelle fourberie !!!

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    • #3
      bravo le senagal


      Tres bonne initiative a saluer

      L'iran est l'un des plus grand démons dans le monde (avec israel ,les usa, et la G.B)

      et voici pourquoi :

      Elle fouille dans les affaires internes des pays (irak,yemen,arabie saoudite,maroc,senagal,jordanie,qatar,egypt....etc .)

      Elle destabilise les pays musulmanst et arabs (la contitution en iran exige d'exporter la revolution islamique dans d'autre pays)

      Elle arme les terroriste rebelles dans les pays arabes (houtiyine au yemen, rebelle au qatar,armé du mahdi en irak, kuweit ....etc)

      Elle execute des mineurs et des femmes a causes des raisons personnel
      (voir les video sur le net)

      Elle profite de la faiblesse des pays pour les envahire (comme en irak quand elle a envahi les puits de petrole apres la chute de saddam)


      Et elle a soutenu le FIS et le GIA qui a massacré 200 000 algeriens VOIR CE LIEN http://www.algerie-dz.com/article19051.html


      Bref , l'iran est un etat terroriste comme : israel , les USA , et la G.B
      Dernière modification par BMW, 24 février 2011, 12h10.

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      • #4
        il y a juste 4 mois, ils avaient le meme probleme avec le nigeria, ils ont essaye de passer un bateau d'arme en afrique de l'ouest pour les musulman nigerian et quand on dit le nord du nigeria, on dit le sahel.

        et voila que sa ce confirme.

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        • #5
          Le roi du Maroc est à la fois Zapatero, Botin et Rouco Varela.

          pauvre mrabet et ceux qui le paye l'algesario. la revolution a fait pchttt.



          Le roi du Maroc est à la fois Zapatero, Botin et Rouco Varela.24/02/2011 à 11h21 - mis à jour le 24/02/2011 à 11h23 | 136 vues | 0 réactions


          Il a prouvé sa foi ferme en la liberté d'expression. Il a été en prison pour avoir osé faire une caricature du roi Mohamed et pour avoir écrit sur les réfugiés sahraouis contre la ligne du régime.

          Le journaliste Ali Lmrabet (Tétouan, 1956) fait partie de ceux qui ne se taient pas. Il a été en prison et il a fait une grève de la faim pour défendere ses droits et celui de tout le peuple marocain, à s'exprimer en liberté, même si c'est contre le roi Mohamed VI. Maintenant, il voit émerveillé comme des dizaines de milliers de personne osent sortir dans la rue et critiquer le roi et son régime. Il sait que la révolte est en marche et il n'y a pas de marche arrière. Hier, il a donné une conférence à Palma invité par IniciativaVerds.

          - Le titre de la conférence : "Qu'est-ce qui se passe avec les révoltes démocratiques dans les pays arabes?
          - Je suis très étonné de ce qui se passe. Dans le monde arabe, on a touours su que la démocratie allait arriver, mais pas avec cette rapidité. Le message le plus important est que les gens en ont marre. Les peuples arabes sont comme vous et veulent la liberté que vous avez. Ces révolutions sont, en plus, la fin du mythe fabriqué par l'Occident qui dit que ces dictateurs sont imprésentables mais à la fois sont le meilleur moyen de contenir l'islamisme. Nous nous sommes rendus compte d'une chose merveilleuse : c'est le peuple, les jeunes, dans son expression la plus pure, qui se soulèvent pour demander quelque chose qui pour vous est normal mais qui pour nous est extraordinaire : liberté, égalité et démocratie.


          - A votre avis, qu'est-ce qui va se passer au Maroc?
          - Certaines disent que le Maroc sera l'exception. La ministre des Affaires Etrangères, Trinidad Jimenez, un jour dit quelque chose et un autre jour en dit une autre. Sans aller plus loin, elle disait que la manifestation au Maroc s'est passé avec "normalité démocratique". Si elle pense que le Maroc est une démocratie, eh ben c'est la seconde découverte la plus importante après celle de l'Amérique. Les pays arabes ne sont pas égaux et les révoltes ne vont pas avoir les mêmes caractéristiques, mais nous avons en commun la langue et les problèmes, qu'ils soient des pays riches ou pauvres.

          - Cherchent-ils à destituer le roi ou évolutionner vers une monarchie comme celle d'Espagne?
          - Moi, je soutiens la protesta mais je ne suis pas dans l'organisation, même s le gouvernement et certains groupes le disent. Les jeunes qui sont sortis pour manifester le 20-F disaient qu'ils n'avaient aucun nproblème avec le roi, mais avec la monarchie et qu'ils veulent aller d'une monarchie absolue à une monarchie parlamentaire. Je crois qu'il y a alors un problème avec le roi, parce que c'est lui le monarque absolu, Mohamed VI. Il a maintenant une occasion extraordinaire pour transformer la monarchie en parlementaire. Mais je crois qu'il n'a pas entendu le message parce qu'il a dit que ceux qui sont sortis dans la rue faisaient de la démagogie. Malheureusement, le roi du Maroc règne, gouverne, il est le commandeur des croyants et le plus grand entrepreneur du pays; Mohamed VI est à la fois le roi Juan Carlos, Rodriguez Zapatero, Rouco Varela et Botin. Cela n'est pas normal et il faut le lui dire d'une manière pacifique. Nous ne demandons que ce que vous avez. Nous n'avons ni sécurité sociale, je vis avec mon téléphone sous écoute les 24 heures, qui peut vivre ainsi? Peu de gens.

          - Dans le cas du Maroc, L'Espagne se positionne-t-elle d'une manière différentes qu'avec le reste des révoltes?
          -Je conseillerais l'Espagne la neutralité et qu'elle penche plus sur ses problèmes économiques que sur les problèmes du Maroc. Lorsque j'entends Zapatero dire que le Maroc est une exception, je pense "ah, c'est extraordinaire!". Mais il n'est pas une exception. Je ne dirais pas que la révolte va avoir lieu demain, mais les germes de la révolte, démocratique et non pas islamiste, sont là, et tôt ou tard nous aurons un pays démocratique.

          - Pourquoi le PSOE ne récrimine en rien au Maroc?
          - Pour des intrêts économiques. L'Espagne est le deuxième investisseur au Maroc après le France. Et il y a le chantage que le Maroc fait à l'Espagne avec le sujet de l'immigration. Le Maroc est un Etat policier et peut arrêter le flux de l'immigration vers l'Europe de manière policière et s'il le veut, il peut laisser ces gens passer. L'Espagne a cette peur. Mais le Maroc n'est pas un saint et l'Espagne ne le critique jamais, elle devrait le critiquer de temps en temps.

          -Les médias européens, comment transmettent-ils ce qui se passe?
          En Europe, il y a des médias importants qui minimisent ce qui se passe. Je me rappelle d'une manifestation en Egypte il y a quelques années avec 300 peronnes, c'était un succès. En tunisie, tout a commencé avec 1,2,3 personnes. Et au Maroc on a eu une manifestation très importante, et sans les islamistes qui ne se sont pas impliqués. Les islamistes de Justice et Spiritualité sont l'association qui peut rassembler le plus de gens et ils ne se sont pas impliqués. Et maintenant, les journaux disent qu'il n'y avait que mille personnes. Le roi a dit qu'il n'allait pas céder à la démagogie, mais Ben Ali et Moubarak disait aussi la même chose et ils ont fini par céder. Nous avons attentu 50 ans et nous pouvons encore attendre, mais la fin de la monarchie absolue est déjà là. En ce qui concerne les révoltes du monde arabe, nous pouvons dire qu'aucun géo-politicien, aucun, ne les avait prévues. Tout le monde s'est trompé.

          -Est-il le moment pour la révolte de la femme aussi?
          -La Tunisie est un pays pionnier en libération de femme. Au Maroc, le roi actuel a élaboré un statut de la femme où il élimine beaucoup de restrictions, par exemple au moment du mariage. Sur papier, tout est parfait, mais le problème est que nous n'avons pas une justice indépendante, par contre nous avons un taux d'analphabétisation haut. Plus de 56% de la population est analphabéte, ans les milieux ruraux il arrive à 92%. Vous pouvez avoir le meilleur texte du monde, mais au moment de l'appliquer il ne fonctionne pas. La solution sera une démocratisation du Maroc. Je ne sais pas combien de temps ça va prendre, mais ce sera la solution. Le roi nomme le premier ministre. Nous pouvons voter, mais le roi peut désigner une personne qui n'a pas été élue et cela est arrivé plusieurs fois. Et il faut dire que l'islamisme est une composante de notre société, mais il faut lui donner une mauvaise vision, il y a des islamistes radicaux et une partie très importante d'islamistes qui ne sont pas radicaux.

          - Vous prévoyez d'ouvrir un nouveau journal digital. N'avez-vous pas peur de nouvelles représailles?
          - Je suis comme un virus, à force de lui injecter des antibiotiques il devient résistant aux antibiotiques. Depuis 15 ans, ils nous écrasent, à un moment donné tu ne sens plus rien.

          - Comment évaluez-vous l'état du journalisme dans notre pays?
          - Ici, c'est plus ou moins pareil. Je suppose qu'il y a aussi la censure et l'auto-censure. Et puis, il y a les salaires, là-bas les journalistes gagnent plus.
          Source : Diario de Mallorca, 22/02/2011
          Traduction de l'espagnol : SPS-RASD

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