Les cours du pétrole ont poursuivi leur envolée jeudi, atteignant de nouveaux sommets depuis deux ans et demi à près de 120 dollars le baril à Londres et plus de 100 à New York. Les troubles en Libye et la crainte d'un "effet domino" dans le monde arabe agitent le marché.
Vers 18h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril s'échangeait à 114,02 dollars, en hausse de 2,75 dollars par rapport à mercredi. Vers 9h00, il était monté jusqu'à 119,79 dollars. A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril valait 99,20 dollars, grimpant de 1,10 dollars.
Les cours freinaient jeudi un peu leur envolée suite à l'annonce d'une nouvelle augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis, mais restaient orientés à la hausse, se rapprochant un peu plus de leurs sommets historiques atteints en juillet 2008 (147,50 dollars à Londres et 147,27 dollars à New York).
Troubles en cause
Membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la Libye était en 2009 le quatrième producteur africain de pétrole, et l'un des vingt plus gros producteurs de pétrole au monde, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie.
Au-delà des inquiétudes sur la production libyenne, l'irrésistible ascension des cours était surtout alimentée par le fait que les investisseurs craignent que les soulèvements populaires ne s'étendent en Arabie saoudite, premier producteur de l'Opep.
Selon certains analystes, le pétrole pourrait atteindre de nouveaux sommets historiques au-delà de 200 dollars le baril.
(ats / 24 février 2011 19:01)
Vers 18h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril s'échangeait à 114,02 dollars, en hausse de 2,75 dollars par rapport à mercredi. Vers 9h00, il était monté jusqu'à 119,79 dollars. A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril valait 99,20 dollars, grimpant de 1,10 dollars.
Les cours freinaient jeudi un peu leur envolée suite à l'annonce d'une nouvelle augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis, mais restaient orientés à la hausse, se rapprochant un peu plus de leurs sommets historiques atteints en juillet 2008 (147,50 dollars à Londres et 147,27 dollars à New York).
Troubles en cause
Membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la Libye était en 2009 le quatrième producteur africain de pétrole, et l'un des vingt plus gros producteurs de pétrole au monde, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie.
Au-delà des inquiétudes sur la production libyenne, l'irrésistible ascension des cours était surtout alimentée par le fait que les investisseurs craignent que les soulèvements populaires ne s'étendent en Arabie saoudite, premier producteur de l'Opep.
Selon certains analystes, le pétrole pourrait atteindre de nouveaux sommets historiques au-delà de 200 dollars le baril.
(ats / 24 février 2011 19:01)