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L’existence de centres de détention secrets reconnue

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  • L’existence de centres de détention secrets reconnue

    bonjour
    C’est une première. Un haut responsable de l’Etat reconnaît implicitement l’existence de centres de détention secrets, gérés par les «services de renseignements, particulièrement militaires».


    Et le premier «désaveu» à peine voilé d’un officiel aux «méthodes» de lutte antiterroriste d’un service de sécurité. Hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio d’Etat, Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, a déclaré, commentant la prochaine levée de l’état d’urgence : «On a souvent reproché aux services de renseignements, particulièrement militaires, de détenir des personnes pendant des périodes indéterminées à l’insu de toute autorité ou à l’insu de leurs familles et de leurs avocats.» Le ministre ne précise pas l’origine des reproches, pourtant connues du grand public : des familles de disparus aux ONG internationales. La Commission des droits de l’homme de l’ONU a déjà classé, depuis plusieurs années, l’Algérie parmi les 66 pays pratiquant la détention secrète.

    «Actuellement, le fait que ces personnes soient placées en état de surveillance sous l’égide d’une autorité judiciaire leur offre les garanties de faire appel, communiquer avec leurs avocats et recevoir des visites», a-t-il expliqué, ajoutant que l’assignation à résidence surveillée est laissée à l’appréciation du juge d’instruction. Est-ce à dire que les «services de renseignements militaires» sont écartés du travail de renseignement dans l’antiterrorisme ? Ould Kablia a précisé que l’armée obtiendra toujours le concours de la police et de la gendarmerie dans l’instauration de barrages par ces deux corps constitués, les renseignements, le soutien logistique et toute autre forme de soutien nécessaire à une opération de lutte contre les groupes armés. Par ailleurs, le ministre a déclaré que la levée de l’état d’urgence implique également «la disparition des barrages militaires, la réquisition par l’autorité civile de l’armée et les mesures de perquisition de nuit».


    Adlène Meddi
    La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
    Alain Prochiantz
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