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L'OIF et l' Algérie.

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  • L'OIF et l' Algérie.

    ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
    L’Algérie n’ira pas au prochain Sommet



    C’est un espace où l’Hexagone exerce son influence en sa qualité de nation mère de la langue française.


    L’Algérie suspend toute coopération avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Cette décision, prise au plus haut niveau de l’Etat, exprime, révèlent des sources autorisées à L’Expression, la volonté de l’Algérie de marquer sa volonté de prendre ses distances par rapport à une organisation incapable de s’élever au rang de véritable carrefour international, à même de peser, d’une manière ou d’une autre, sur le processus de mondialisation, d’autant qu’elle est composée de nations de divers horizons. Les mêmes sources révèlent que l’Algérie sera absente du XIe Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage qui aura lieu les 28 et 29 septembre 2006 à Bucarest, en Roumanie.
    Lors de sa participation au Sommet de Ouagadougou et celui de Beyrouth, le président de la République a lourdement insisté sur l’importance de donner un réel contenu politique à l’OIF, dans le sens d’une plus grande efficacité du discours prôné par les chefs des Etats membres de l’organisation, qui gagneraient à intensifier leurs rapports bilatéraux et multilatéraux au sein de l’organisation. La démarche proposée par l’Algérie est de faire de l’OIF un lieu de solidarité internationale effectif, et non pas, comme c’est actuellement le cas, un espace où l’Hexagone exerce son influence en sa qualité de nation mère de la langue française. En vingt ans d’exercice, l’OIF compte parmi ses membres les pays les plus riches de la planète, mais également les plus pauvres. Et durant tout ce temps où pas moins de 10 sommets ont été organisés, l’écart entre les deux groupes de nations n’a cessé de s’élargir. Bien que sa mission soit de mettre «en oeuvre des actions de coopération multilatérale», force est de constater que sur le terrain, les choses semblent évoluer autrement. En effet, l’on sent essentiellement le besoin de la France d’étendre, du mieux possible, la pratique de sa langue face à un anglais agressif sur les cinq continents. En fait, l’objectif n’est pas seulement culturel, il est également stratégique pour une nation en perte de vitesse dans beaucoup de secteurs. Seulement, dans son empressement à vouloir sauvegarder son influence sur une partie du monde, la France a péché par une démarche «autoritaire» ne tenant pas compte des points de vue des autres nations qui ont «le français en partage». Les pays africains, où vivent quelque 11% des francophones dans le monde, ont été «embarqués» dans
    «l’aventure de la francophonie», à peine leur indépendance acquise. Manquant d’expérience dans «le négoce» politique international, ils ont été quelque peu bernés pas des promesses qui, faut-il le signaler, n’ont pas été tenues.
    Il a fallu que les relations algéro-françaises «se réchauffent» pour qu’apparaisse un nouveau discours au sein de l’OIF. A partir de 2002, notamment au Sommet de Ouagadougou, le président français a admis la nécessité de donner à l’organisation une dimension plurielle, histoire d’en finir avec l’image d’appendice de la France qu’elle traîne depuis sa création.
    Jacques Chirac a eu certes le mérite d’affirmer, que sans tous les Etats composant l’OIF, le français aurait beaucoup perdu de son rayonnement. Cela dit, l’Algérie, qui passe pour être le deuxième pays après la France à pratiquer cette langue, a toujours refusé de s’inscrire dans une logique «folklorique» qui l’amène à défendre et développer une culture sans aucune contrepartie. Mieux, l’Algérie n’a en aucune manière l’intention d’être «plus royaliste que le roi». Le français, renforcé dans le cycle primaire de l’éducation nationale, ne peut être considéré comme un appel du pied à la France, d’autant que les écoles privées qui enseignent exclusivement en français ont été mises en demeure de se conformer au programme officiel mis en place par l’Etat.
    Au plan politique, la démarche d’Alger est on ne peut plus claire. Elle allie la nécessité d’ouverture sur le monde, la langue française étant un outil, à la volonté de ne pas s’aliéner à une puissance étrangère, pour le seul motif de parler sa langue. Considérant pendant des années que l’OIF est une suite logique à la colonisation, l’Algérie officielle a toujours conditionné sa probable adhésion à cet ensemble par l’élargissement des missions et prérogatives de l’organisation. La classe politique nationale ne voit pas d’un bon oeil une éventuelle entrée de l’Algérie dans le club de la Francophonie. Le MSP, le MRN et une bonne partie du FLN s’opposent farouchement à une pareille idée.




    Saïd BOUCETTA

  • #2
    Tiens pas de réponse, c'est tout de même une désicion aux réactions importantes , l'Algérie est l'un des payx où l'on parle le plus le français, tant au niveau de l'administration que de la société...
    L'algérie est l'une des figure de la littérature francophone ...
    Mais elle réfute l'Oif....

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    • #3
      cette absence (momentanée) de réaction est à rapprocher à l'absence physique elle à l'oif.

      c'est peut être trop épidermique ,on aurait pu se contenter d'envoyer un observateur subalterne.mais c'est vrai que cette organisation a une finalité un peu trouble.lutter contre l'imperialisme culturel americain en en défendant un autre?

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      • #4
        l'algerie st le 2eme pays francophone apres la france

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        • #5
          Les pays africains, où vivent quelque 11% des francophones dans le monde, ont été «embarqués» dans
          «l’aventure de la francophonie», à peine leur indépendance acquise. Manquant d’expérience dans «le négoce» politique international, ils ont été quelque peu bernés pas des promesses qui, faut-il le signaler, n’ont pas été tenues.
          l’Algérie n’a en aucune manière l’intention d’être «plus royaliste que le roi». Le français, renforcé dans le cycle primaire de l’éducation nationale, ne peut être considéré comme un appel du pied à la France, d’autant que les écoles privées qui enseignent exclusivement en français ont été mises en demeure de se conformer au programme officiel mis en place par l’Etat.
          Les journaux algériens sont des torchons girouettes tournant au gré des vents soufflés par Bouteflika, sans aucun esprit d'analyse ni de critique. Accessoirement, ils offfrent une tribune pour des "journalistes" amateurs pour nous exposer leurs passions et frustrations.
          Ces deux passages assez éloquents et révèlent bien à quoi carbure cet éminent journaliste:

          - "Les Africains ont été embarqués dans l'aventure de la francophonie le lendemain de leur indépedance". Mais qu'en est-il des Algériens qui ont été embarqués dans l'aventure de l'arabisation? S'en sortent-ils mieux que ces Africains? Qu'en est advenu de l'école algérienne prise dans cette aventure?

          - "Etre plus royaliste que le roi". Pourtant pour pousser l'arabisation à outrance, on se gêne guère d'être plus royalistes que les vrais Rois (de l'Arabie).

          C'est ce qu'on appelle avoir le sens du discernement. Mais bon, Si seulement il y avait que la presse qui est médiocre en Algérie....

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          • #6
            le sujet n'est pas la presse, mais le problème le la politique linguistique en algérie...
            La position de l'Algérie est assez spéciale...Je ne crois pas que cela la sert de refuter de la sorte la francophonie....
            DE plus, à faire de la polimique autant en faire sur le sujet du topic...

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            • #7
              aksel

              "Les Africains ont été embarqués dans l'aventure de la francophonie le lendemain de leur indépedance". Mais qu'en est-il des Algériens qui ont été embarqués dans l'aventure de l'arabisation? S'en sortent-ils mieux que ces Africains? Qu'en est advenu de l'école algérienne prise dans cette aventure?
              tu dois être rassuré puisque les petits élèves algeriens retrouvent la langue de leurs presque ancêtres gaulois dés les premieres années de l'école publique.alors que les petits français eux apprennent l'anglais à ce stade.

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              • #8
                Calmons -nous?...la question n'est pas de connaitre la langue ancestrale de l'Algérie, mais de comprendre sa position en temps que premier pays francophone vis à vis de l'Oif...

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                • #9
                  Le sujet n'est pas la presse...Je redécouvre! Cet article a été "jeté" comme base de discussion j'imagine. Eh bien il est partisan et n'a aucune crédibilité surtout quand on sait qu'il émane de l'Expression (relais officieux de Bouteflika)...

                  Dans le fond, l'Algérie de Bouteflika n'a aucune intention d'adhérer à la francophonie quelques soient les ambitions, l'organigramme, la consistance de cette organisation, et ce pour des motifs idéologiques que chacun peut deviner, l'islamisme ne faisant pas bon ménage avec la francophonie ni autre chose d'ailleurs. Il n'admet que l'arabe et seul l'arabe. En Algérie on appelle ça avec beaucoup d'enthousiasme "jeter des ponts vers la modernité".

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                  • #10
                    tu dois être rassuré puisque les petits élèves algeriens retrouvent la langue de leurs presque ancêtres gaulois dés les premieres années de l'école publique.alors que les petits français eux apprennent l'anglais à ce stade.
                    Effectivement, j'en suis rassuré, même si j'ai des doutes sur la bonn foi de la démarche. Quitte à renier ses vrais ancêtres, ce qui semble le cas de la majorité des Algériens, je préfère retrouver les ancêtres d'il y un sicèle que ceux d'il y a 14 siècles. Surtout que ces derniers sont particulièrement venimeux par les temps qui courent...

                    Le français est une porte ouverte vers l'Universel là où al-bouhtouri n'est qu'une fenêtre vers l'orient pour comprendre les prêches d'Alqaradhaoui et autres.

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                    • #11
                      tu te trompes.les islamistes sont défenseurs de l'utilisation de l'anglais.et j'avoue partager avec eux ce sentiment.on ne va pas recommencer ce débat sur ce conflit on sait bien que le progrés technique ,le commerce ,les finances internationales,l 'internet ont pour vecteur la langue anglaise.
                      l'algerie (au contraire de la france pours les chansons anglaises) n'a jamais exigé sur ses ondes un quota de productions algeriennes.

                      et ce même si g bush qui n'a rien a envier à la brutalité des islamistes utilise l'anglais.
                      Dernière modification par ferrailleur, 16 avril 2006, 14h48.

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                      • #12
                        Francophonie

                        savont nous combien de langue furent anéanti pour pouvoir appliquer la suprématie de la langue Francaise et ceci encore recemment .

                        je le rappelle , mais savons nous qu'il etait interdit de parler l'occitan ou le breton au risque de sanctions importantes .

                        c'est une langue qui fut imposer , par des méthodes inhumaine .
                        Alors sachons de qui l'ont parle au moins .

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                        • #13
                          L'Algerie 'officielle' et la presse ont toujours ete reservee sur le concept de 'Francophonie'. Car il ne faut pas s arreter derriere ce titre et comprendre vraiment ce qui se cache deriere comme objectif reel.

                          Car il m y a pas que des aspects cuturels, il y a aussi des aspects politiques et surtout economiques.

                          Il n y a pas le meme concept chez les anglophones, on peut grossierement, meme si c est faux!, le rapprocher du 'common wealth'. Mais le probleme majeur c est que dans l'OIF il n y a qu un pays dominant qui se considere comme la source et les autres doivent suivre, je parle de la France. Pour le common wealth il y n a un reel respect des autres pays et cultures et il n y a pas de source officielle, chaque pays vit sa propre culture et sa propre experience. La culture de l'Inde est differente de celle de l'Australie, que du Canada, ou bien de la Malysie. Avec l'OIF il y a une source officielle c est la France et les autres: donc un desiquilibre flargrant.

                          Et aussi il y a un autre probleme, au moment ou la France perd du terrain culturel dans son propre territoire, et pour se defendre elle implemente le concept 'd'exception culturelle'; pourquoi alors ne pas defendre ce concept pour les autres nations comme les langues propres a chaques pays? Ou on considere que les autres langues, Africaines par example, comme mineures?

                          Pour l'arabisation, il est anormal qu'en France on ose s exprimer sur cette politique car dans ce cas c est de l ingerence et la negation de notre constitution. Il est vrai que le probleme de la reconaissance des autres specificites culturelles qui font partie integrante de notre identite, comme le tamazirth, aurait du se faire bien plutot et dans le calme de la serenite. Car c etait une breche offerte a la France qui l a tres bien exploitee pour lutter contre la politique d arabisation qui ne fait qu implementer la constitution et la declaration de novembre 1954. Car ce n est pas un hasard que maintenant on assiste a un veritable paradoxe ou ceux qui revendiquent que l'identite berber face partie officiellement de notre identite nationale, et ils ont raison!, se retrouvent comme les defenseurs de la Francophonie en Algerie.

                          Et il faut pour finir, ne pas avoir un double discour! Parler de Francophonie, c est bien ! mais alors comment expliquer les restrictions drastiques concernant l acceuil des etudiants universitaires etranger en France? Ou bien, ils veulent faire vivre le Francais, mais chacun chez soi?

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                          • #14
                            oui et cela prend de plus en plus l'aspect d'un cheval de troie à celui de butin de guerre.

                            Commentaire


                            • #15
                              Safyo,

                              J'ai pas compté combien de langues ont été anéanties par la langue française en France, pour la simple raison que ce ne sont pas mes oignons...Cependant, je sais parfaitement combien de langues ont été écrasée, et continuent de l'être par l'arabe, en Algérie. N'est-ce pas mieux de commencer par faire son propore inventaire au lieu de se précipiter pour s'exalter sur les travers des autres?

                              Par ailleurs, la dimension historique du français est comparable à celle de l'arabe, et le jour où on viendrait à se passer du français au profit de l'English (pourquoi pas) eh bien, il faut aussi déloger l'arabe. On en a rien à cirer, mais vraiment rien!
                              Dernière modification par Aksel, 16 avril 2006, 15h01.

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