Ils seraient maintenant près de 2000, les descendants de ceux arrivés là en 1940. Piégés sur place depuis quatre décennies.
Muhammad Ali Al-Farahani, 32 ans, raconte que son père est arrivé à Gaza en 1940, pour aider à combattre les israéliens. Ils ont quitté la Lybie, alors un gouvernorat italien, à la veille de l'arrivée de l'Afrika corps de Rommel sans autorisation.
Après l'Indépendance de la Lybie, ils ont voulu regagner leur pays, mais ils en ont été empêché par le régime libyen (alors une royauté); ils ont tous été déchus de leur nationalité libyenne.
Le père d'Al-Farahani est mort et a été enterré à Gaza.
Toutes les demandes de retour effectuées depuis se sont heurtées aux refus des autorités libyennes.
Al-Farahani a publié un appel dans le magazine libanais Al-Watan Al-Arabi et transmis des messages à des officiels libyens qui lui ont répondu que Kadhafi interdisant qu'on aborde le sujet.
Les ancêtres de Rif'at Jamil Al-Ash'afi sont, eux, arrivés de la ville libyenne de Mesrata. La famille de son groupe constitue aujourd'hui une descendance de près de 150 personnes.
Pour Muhammad Ali Al-Farahani, les dirigeants libyens se sont toujours méfiés des minorités dont ils craignent qu'ils fomentent des troubles, et pour lui, Gaza regorge d'arabes que leur pays préfère voir ailleurs que chez eux.
Ils espèrent maintenant la chute de Kadhafi pour retourner chez eux.
Les régimes arabes traitent décidément bien mal les arabes....
par Gerard Fredj
Numéro 983 - 25.02.2011 - 21 AdarI 5771
Israel info
Muhammad Ali Al-Farahani, 32 ans, raconte que son père est arrivé à Gaza en 1940, pour aider à combattre les israéliens. Ils ont quitté la Lybie, alors un gouvernorat italien, à la veille de l'arrivée de l'Afrika corps de Rommel sans autorisation.
Après l'Indépendance de la Lybie, ils ont voulu regagner leur pays, mais ils en ont été empêché par le régime libyen (alors une royauté); ils ont tous été déchus de leur nationalité libyenne.
Le père d'Al-Farahani est mort et a été enterré à Gaza.
Toutes les demandes de retour effectuées depuis se sont heurtées aux refus des autorités libyennes.
Al-Farahani a publié un appel dans le magazine libanais Al-Watan Al-Arabi et transmis des messages à des officiels libyens qui lui ont répondu que Kadhafi interdisant qu'on aborde le sujet.
Les ancêtres de Rif'at Jamil Al-Ash'afi sont, eux, arrivés de la ville libyenne de Mesrata. La famille de son groupe constitue aujourd'hui une descendance de près de 150 personnes.
Pour Muhammad Ali Al-Farahani, les dirigeants libyens se sont toujours méfiés des minorités dont ils craignent qu'ils fomentent des troubles, et pour lui, Gaza regorge d'arabes que leur pays préfère voir ailleurs que chez eux.
Ils espèrent maintenant la chute de Kadhafi pour retourner chez eux.
Les régimes arabes traitent décidément bien mal les arabes....
par Gerard Fredj
Numéro 983 - 25.02.2011 - 21 AdarI 5771
Israel info
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