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Samir Larabi*: “Le RCD a mobilisé ses militants au nom de structures et de collectifs fantoches”
La DDK: Quelles sont les raisons de la scission au sein de la CNCD ?***
Après la dernière marche, du 19 février écoulé, un bilan a été fait où il est mentionné que la mobilisation pour la marche était mitigée. Les choses ont été précipitées de notre part, à cela s’ajoute la répression du pouvoir. Durant les discussions, il était question de créer un rapport de force parmi et au sein de la population, et ce au niveau de la base. Il faut créer ces structures au niveau local, ce qui donnera un rapport de force assez conséquent pour nos actions. La marche doit être l’aboutissement et non pas une fin en soi. Il s’agit aussi de donner un contenu à ce changement, des outils organisationnels et répondre aux aspirations populaires en matière d’emplois et de logement… On ne dissocie pas les revendications sociales de celles démocratiques.
Il se trouve que le RCD, par exemple, a mobilisé ses militants au nom de structures et de collectifs fantoches, à l’instar de la Coordination nationale des associations amazighes, de celle de la poterie, les Aârouchs… En résumé, c’est une tentative de caporalisation du RCD.
Il faut tout de même préciser que nous ne sommes pas hostiles aux partis politiques, mais nous ne voulons pas reproduire les erreurs et les échecs du passé, comme l’expérience de 2001 en Kabylie.* Je dois ajouter que le PLD, aussi, s’inscrit dans cette logique d’occultation de la revendication sociale de la jeunesse.*
* Porte-parole du Comité National de Défense des Droits des Chômeurs
La DDK: Quelles sont les raisons de la scission au sein de la CNCD ?***
Après la dernière marche, du 19 février écoulé, un bilan a été fait où il est mentionné que la mobilisation pour la marche était mitigée. Les choses ont été précipitées de notre part, à cela s’ajoute la répression du pouvoir. Durant les discussions, il était question de créer un rapport de force parmi et au sein de la population, et ce au niveau de la base. Il faut créer ces structures au niveau local, ce qui donnera un rapport de force assez conséquent pour nos actions. La marche doit être l’aboutissement et non pas une fin en soi. Il s’agit aussi de donner un contenu à ce changement, des outils organisationnels et répondre aux aspirations populaires en matière d’emplois et de logement… On ne dissocie pas les revendications sociales de celles démocratiques.
Il se trouve que le RCD, par exemple, a mobilisé ses militants au nom de structures et de collectifs fantoches, à l’instar de la Coordination nationale des associations amazighes, de celle de la poterie, les Aârouchs… En résumé, c’est une tentative de caporalisation du RCD.
Il faut tout de même préciser que nous ne sommes pas hostiles aux partis politiques, mais nous ne voulons pas reproduire les erreurs et les échecs du passé, comme l’expérience de 2001 en Kabylie.* Je dois ajouter que le PLD, aussi, s’inscrit dans cette logique d’occultation de la revendication sociale de la jeunesse.*
* Porte-parole du Comité National de Défense des Droits des Chômeurs