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Aïcha Bouabaci, poétesse et romancière algérienne

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  • Aïcha Bouabaci, poétesse et romancière algérienne

    Poètesse et romancière Algerienne, elle a publié un recueil de posésie ( l'aube set né sur nos lèvres), des nouvelles (peau d'exil), un roman (Le Désordre humain conté à mon petit-fils). Bien que son travail n'est pas quantitatif, mais la qualité de ses écrits donne bien envie à lire avec grand intéret son oeuvre. Je propose un poème in titulé
    TOURMENTE

    Mon coeur
    Enivré d'angoisse
    Ne sait plus rien...
    La pluie qui tombe
    Lourdement
    Résonne dans ma tête alourdie
    Et me laisse affaiblie...
    Mon coeur
    Sans maintien
    Va à la dérive...
    Par ce temps de chien,
    Un lourde lumière
    Pèse sur mes paupières
    Et môte l'envie
    De regarder vivre...
    Fruits du miel,
    Tes yeux
    M'enchantent.
    Clarté du ciel,
    Mon coeur lumineux
    Chante

    A.Bouabaci 1985

    Pour ceux qui son intéréssés, il y a quelques extraits aussi de son roman : Le Désordre humain conté à mon petit-fils 2002

    http://dzlit.free.fr/abouabaci.html
    Dernière modification par samirdavid, 17 avril 2006, 11h38.
    Page blanche

  • #2
    Germes

    Mon coeur
    DE force
    Et mon coeur
    D'amour
    Se sont égouttés.
    Et la force
    Et l'amour
    Ont germé.
    Et mon coeur
    De force
    Et mon coeur
    D'amour.
    On t donné Des milliers
    De coeurs
    Epris de force
    Et d'amour,
    Des milliers
    De coeurs
    Qui détruiront pour toujours
    L'humiliante apathie
    Des milliers
    De coeurs
    Qui jetteront le défi
    A la haine féroce...

    Aîcha Bouabaci
    Page blanche

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    • #3
      Promesse

      Je laisse à chacun d'apprécier le cri pathétique de Aicha Bouabassi à travers ses écrits. Au plaisir.

      Ma promesse
      est une caresse.
      je te la dédie
      enfant.
      de ma mélodie
      ma détresse
      est une promesse
      je te la confie
      enfant
      de mon défi.

      Aicha Bouabaci
      Page blanche

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      • #4
        Cela suffit

        Un autre poème que j'aime bien de A.B, je voudrais bien le partagé en lecture
        au plaisir...

        J'ai payé mon tribut
        A la vie
        Moi le condamné.
        Ils m'ont avili
        Tant qu'ils ont pu.
        Maintenant,
        Qu'ils me laisse en paix
        J'irai me batir une maison
        Avec mes milles appréhensions
        Et mes mille aspirations
        Là, tout haut
        De l'espoir;
        Là , tout faîte
        De mes craintes
        A coups de noir
        Et de lumière,
        J'identifierai
        Ses pierres
        Parfois graines
        D'angoisse
        Parfois semences
        De certitudes...
        Et la moutte
        chantera
        Pour le muet...
        Grelette
        Charmeuse
        Et toute frelette
        Mouette
        Chanteras-tu pour le muet ?

        A.Boubaci
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        • #5
          La pau de l´exil

          Elle dit aussi: " parce que j´ai tous perdu, je te raconterai une histoire, une histoire dans un bain d´Or et d´Amour que j´ai changé rien que pour toi."


          Miroir du silence

          Lui:
          Et tous les hiers
          Et tous les demains
          Me sont ennemis

          Je pleure dans ma prison
          Trop grande
          Mon silence évadé

          Je suis en peine....

          Surtout ne pleure pas avec moi
          Dis-moi seulement
          Pourquoi tu n´as pas soufflé
          Aujourd´hui

          Sur mon coeur trop froid

          J´ai mon coeur trop attendu
          Devant le sanctuaire
          De notre silence
          Une porte sans clé
          Une porte fermée
          Aujourd´hui mon coeur avide
          Pleure

          Je suis en peine


          Elle:
          Les lois du silence
          Fondues dans l´angoisse
          Aiguisées sur la pierre
          De la tendresse
          Se brisent sur nos mains
          Et nos coeurs martyrs
          S´ecrient
          Meurtris
          Oú est notre bonheur?
          Il est là qui vacille
          Au gré de l´humeur
          D´un silence-tyran


          Lui:
          Combien cet aujourd´hui est lourd
          Mais jamais aussi lourd que toi dans notre ciel
          Si la pluie pouvait se casser en bridbes affolées
          Et si l´orage pouvait usurper l´oracle....
          L´aube est née sur nos levres ravies
          Nous lá vons cueillie dans le filet de nos pensées
          Silencieuses,
          De nos murmures singuliers
          Et nos réves l´ont envoilée

          Notre aube nouvelle
          Souveraine
          Notre aube et nos demains multiples...


          Elle:
          Il va pleuvoir
          J´entends déja
          Les vitres se recroqueviller
          Sous la caresse
          Lourde d´un ciel vaniteux
          Il pleut sur mon angoisse
          Et j´attends l´aube

          Je l´attends
          Au milieu
          Des bruits qui se froissent
          Et j´écoute
          L´écho silencieux
          rapporter nos murmures passés
          Te rappelles-tu?
          Nos lévres avaient pressenti
          L´aube
          Et L´aube avait pressenti
          Notre réveil.


          Lui:
          Je voudrais glaner à travers les champs ensommeillés
          toutes les aubes incertaines

          Je voudrais les respirer toutes à plein silence
          Je voudrais les plonger toutes dans un vertige de vie
          Et
          Je voudrais les regarder avec impatience se fâner
          Pour en cueillir d´eternelles autres.....
          Dernière modification par justeetrehumain, 19 avril 2006, 12h02.

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          • #6
            Merci Algeriana pour ta réponse, j'aime bien ce poème ( du recueil, l'aube est né sur nos lèvres) de Aicha Bouabassi, c'est un long échange entre lui et elle
            on se sens mélé. J'attendrais la suite ...thanks
            Page blanche

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            • #7
              Qu´on me comprenne!

              J´aime ca le plus, je viens de le lire et je me sens déja dans la peau du poéme


              Elle:
              J´aimerais etre un baiser
              Pour porter la paix
              Aux coeurs épuisés
              J´aimerai etre le baiser Qui se fait velours
              Sur le bourgeon craintif
              Pour l´inviter à vivre
              J´aimerai etre un baiser
              Pour convertir
              La bouche des méchants bavards
              J´aimerai etre un baiser
              Silencieux.....

              Qu´on me comprenne!

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              • #8
                merci et ça continue encore...j'attends
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                • #9
                  La violence

                  La violence

                  La violance
                  est fin
                  D´un silence

                  La violance
                  Est le réveil
                  D´une conscience

                  La violence
                  Est parfois
                  Le halte
                  A la faim

                  Est parfois
                  Le frein
                  A l´injustice

                  La violence
                  Est souvent
                  Le pacte
                  Des innocents
                  Ecrits dans le sang

                  La violence
                  Est parfois
                  Une sentence

                  L´arrêt de mort
                  De justice

                  La violence
                  Est souvent
                  Le couperet
                  A la gorge
                  Des opprimés

                  La violence
                  Est souvent
                  La force
                  Dont se gorgent
                  Les impuissants

                  La violence
                  parfois téménaire
                  Est souvent Nécéssaire

                  La violence
                  Est parfois
                  Le creuset
                  Oú se forgent
                  Des personnalités

                  La violence
                  Est souvent
                  La loi
                  De la raison

                  La violence Est parfois
                  Le porte-parole
                  Des aigris

                  La violence
                  Est souvent
                  L´histoire
                  Sans paroles
                  D´un peuple meurtri....

                  Par Aicha Bouabaci

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                  • #10
                    Tempête

                    J'aime bien ce qu'elle écrit, mon premier poème était inspiré de ses écrits...

                    Tempête dans le monde
                    Affreuse ronde
                    Des rescapés.
                    Mutilée la vie
                    Elle baigne
                    Dans l'hébétude...
                    Frappée
                    Dans son défi,
                    Elle saigne
                    La liberté...

                    A. Bouabaci
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                    • #11
                      Je vous remercie pour ce florilège d'Aicha Bouabaci que je ne connaissais mais dont je découvre avec bonheur la beauté de ces écrits. Son écriture me parle beaucoup et que dire sinon merci.

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                      • #12
                        Merci morjane, c'est un plaisir de le partager avec vous...

                        PEUT-ETRE
                        Je vous offre pour un jour ou pour une minute, peut-être, mon âme de poète...
                        Vous reconnaîtrez en elle, peut-être, celle que vous avez perdue.
                        Et peut-être nous rencontrerons-nous dans la poésie vagabonde, accrochés à son verbe généreux;
                        Peut-être nous aimerons-nous frères après nous être cotoyés inconnus;
                        peut-être par rime, peut-être nous élancerons-nous ensemble sur le tremplin de la muse pour chanter, nos coeurs en avant, la divine musique de l'humanité réhabilitée.

                        A. Bouabaci
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                        • #13
                          Mon rêve a levé l'ancre.

                          Bonjour,
                          La mer se fait l’écho diligent et lumineux des mouettes…
                          Tout un ciel, tout un univers frappés du sceau resplendissant d’un soleil aux mille rayons promesses…
                          Et le bateau roule de sa propre vie…
                          Et la pensée se fait un chemin aussi profond que le cœur en vibre d’émoi…
                          Vivre la tombée de la nuit sur la même scène, sur un même rythme…
                          Changer de décor comme par le bienfait d’une baguette magique…
                          Vivre le matin le renouveau du monde sur un tapis d’une mouvance et d’une transparence sublimes…et tout à l’heure, voir s’élancer vers le ciel, dans un suprême défi, les montagnes, vigies éternelles de quelque cité bénie…et déjà imaginer les beautés de cette ville houri dont la mer sert de voile…
                          L’ancre est jetée : cordon ombilical jamais rompu dans cette recherche de la beauté et de la sérénité.
                          C’est l’escale et cet élan fougueux pour aller boire à cette nouvelle source de sagesse née de la communion majestueuse et immuable de la mer et du ciel. Aujourd’hui, ici, dans cette île de la virginité, peuplée de gens inconnus, au parler étrange…
                          C’est l’apprentissage éclair d’une vie, d’une mentalité et peut être d’une amitié…mais sûrement d’une sympathie au visage d’été…
                          Demain, sonder les profondeurs d’une autre mer, d’un autre ciel, vivre dans un autre souffle les multiples rêves des temps laborieux. Saluer avec des cris de pionniers d’autres montagnes et échanger de nouveaux rires avec des êtres d’un autre ailleurs…
                          C’est ici que mon âme trouverait son paradis : dans ce bateau note de musique qui circule sous la maestria d’un chef d’orchestre inné, à travers une partition amoureusement et savamment dessiné : un paysage enchanteur aux travestis infinis…
                          C’est dans cette diversité que je voudrais noyer la monotonie insipide du quotidien. C’est la constante juxtaposition de tous les aspects aimes de la nature la mer, la montagne, les oiseaux, des peuples différents qui me séduit.
                          La majesté offerte à chaque tour de gouvernail me parait être l’antidote de l’angoisse née d’une société absurde et étriquée.
                          C’est mon voyage kaléidoscope, ma croisière de rêve…


                          A.Bouabaci
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                          • #14
                            Jijel

                            La mer et ses bonds
                            Me font une cavalcade
                            Dans le coeur
                            A Jijel
                            La bien-jolie...
                            Un orage-éclair
                            Une pluie-surprise
                            Sur la jettée
                            Un spectacle séduisant,
                            A Jijel.
                            La grande nuit...
                            Un souvenir
                            Grand de trois jours,
                            Une barque de l'amitié
                            A Jijel
                            Séjour de la mélodie.
                            La rencontre
                            Et la jeunesse
                            Chantent la paix
                            A Jijel
                            Un chemin s'est ouvert
                            Dans la mer..
                            Dans le silence
                            De ma nuit linguale.

                            A.Bouabaci

                            Rien à rajouter, au plaisir...
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                            • #15
                              Aicha

                              Bonjour samir,
                              Je la découvre avec un énorme plaisir...Grand merci à toi.
                              Passi passi werrana dipassi!

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