Jean-Pierre El kabbach serait-il devenu le canal obligé par lequel transite le pouvoir algérien pour faire passer ses messages ?
L’on est tenté de le croire puisque, en moins de 15 jours après avoir reçu Medelci à Europe 1, il le recevait encore hier sur la chaîne publique Sénat (émission Bibliothèque Médicis). Malgré l’heure tardive de diffusion (22h) de l’émission qui n’était pas en direct, les extraits vidéo, publiés deux jours avant sur le site de la chaîne, nous ont permis de la visionner. Et l’on y entend ceci, de la bouche de notre ministre des Affaires étrangères : «La présidence à vie de Bouteflika ? C’est plutôt une blague pour moi Algérien, pas pour moi ministre.» Comprenne qui pourra ! Quant à l’instauration de l’Etat de droit, Medelci a eu cette réponse : «Une réforme de la justice a démarré en 2002 qui a permis de faire un pas considérable entre un texte et notre aptitude à le réaliser.» Le pouvoir a des «aptitudes », c’est toujours ça, et il faut s’en contenter !
Par Le Soir d'Algérie.
L’on est tenté de le croire puisque, en moins de 15 jours après avoir reçu Medelci à Europe 1, il le recevait encore hier sur la chaîne publique Sénat (émission Bibliothèque Médicis). Malgré l’heure tardive de diffusion (22h) de l’émission qui n’était pas en direct, les extraits vidéo, publiés deux jours avant sur le site de la chaîne, nous ont permis de la visionner. Et l’on y entend ceci, de la bouche de notre ministre des Affaires étrangères : «La présidence à vie de Bouteflika ? C’est plutôt une blague pour moi Algérien, pas pour moi ministre.» Comprenne qui pourra ! Quant à l’instauration de l’Etat de droit, Medelci a eu cette réponse : «Une réforme de la justice a démarré en 2002 qui a permis de faire un pas considérable entre un texte et notre aptitude à le réaliser.» Le pouvoir a des «aptitudes », c’est toujours ça, et il faut s’en contenter !
Par Le Soir d'Algérie.
Commentaire