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La holding Sonelgaz mise sur les micro-entreprises dans le cadre du programme de développement énergétique, notamment des énergies nouvelles et renouvelables.
Selon le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, invité jeudi de la Chaîne II de la Radio nationale, ce programme, qui vise la production de 22 000 mW d’électricité à l’horizon 2030, permettra la création de 200 000 emplois directs et indirects. Une bonne partie de ce programme sera réservée aux PME et aux micro- entreprises, dans la mesure où des dispositions incitatives viennent d’être décidées par les pouvoirs publics en faveur des jeunes promoteurs et que la holding assure mettre en œuvre. En ce sens, la réalisation à Rouiba d’une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques, «premier pas» dans l’émergence d’une industrie photovoltaïque et solaire algérienne, permettra, à terme, la création de 600 emplois directs. L’occasion pour le P-dg de Sonelgaz d’insister sur la nécessité tant de mobiliser les compétences scientifiques et techniques nationales que de promouvoir l’engineering national, la fabrication d’équipements en Algérie et l’intégration industrielle. A ce propos, M. Boutarfa a rappelé que les projets énergétiques (transport, montage, construction de centrales électriques…) seront l’occasion, dans le cadre des appels d’offres lancés, d’impliquer davantage, voire privilégier, l’outil national. D’autre part, le P-dg de Sonelgaz a assuré que la révision des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre jour, l’entreprise ne formulant aucune demande en ce sens en 2011. Et dans la mesure où un compromis a été trouvé avec les pouvoirs publics, Noureddine Boutarfa évoquant des lignes de crédits de longue durée du Trésor public devant permettre selon lui de garantir le financement des programmes d’investissements. Toutefois, le groupe rencontre des difficultés en matière de distribution et de transport d’énergie, au regard des oppositions et des lenteurs de réalisation des projets, notamment dans la région de Kabylie, de l’insuffisance foncière, des atteintes des tiers… Des difficultés qui pèsent sur la qualité de service, se traduisant par des coupures récurrentes. Cela même si Sonelgaz s’engage à améliorer cette qualité de service et que l’invité de la Chaîne II ait éludé la question du délestage. Par ailleurs, Noureddine Boutarfa a indiqué que les créances de Sonelgaz s’accumulent annuellement à 74 milliards de dinars et que le vol d’électricité représente une facture annuelle de 8 à 10 milliards de dinars.
Chérif Bennaceur (Le Soir d'Algérie).
Selon le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, invité jeudi de la Chaîne II de la Radio nationale, ce programme, qui vise la production de 22 000 mW d’électricité à l’horizon 2030, permettra la création de 200 000 emplois directs et indirects. Une bonne partie de ce programme sera réservée aux PME et aux micro- entreprises, dans la mesure où des dispositions incitatives viennent d’être décidées par les pouvoirs publics en faveur des jeunes promoteurs et que la holding assure mettre en œuvre. En ce sens, la réalisation à Rouiba d’une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques, «premier pas» dans l’émergence d’une industrie photovoltaïque et solaire algérienne, permettra, à terme, la création de 600 emplois directs. L’occasion pour le P-dg de Sonelgaz d’insister sur la nécessité tant de mobiliser les compétences scientifiques et techniques nationales que de promouvoir l’engineering national, la fabrication d’équipements en Algérie et l’intégration industrielle. A ce propos, M. Boutarfa a rappelé que les projets énergétiques (transport, montage, construction de centrales électriques…) seront l’occasion, dans le cadre des appels d’offres lancés, d’impliquer davantage, voire privilégier, l’outil national. D’autre part, le P-dg de Sonelgaz a assuré que la révision des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre jour, l’entreprise ne formulant aucune demande en ce sens en 2011. Et dans la mesure où un compromis a été trouvé avec les pouvoirs publics, Noureddine Boutarfa évoquant des lignes de crédits de longue durée du Trésor public devant permettre selon lui de garantir le financement des programmes d’investissements. Toutefois, le groupe rencontre des difficultés en matière de distribution et de transport d’énergie, au regard des oppositions et des lenteurs de réalisation des projets, notamment dans la région de Kabylie, de l’insuffisance foncière, des atteintes des tiers… Des difficultés qui pèsent sur la qualité de service, se traduisant par des coupures récurrentes. Cela même si Sonelgaz s’engage à améliorer cette qualité de service et que l’invité de la Chaîne II ait éludé la question du délestage. Par ailleurs, Noureddine Boutarfa a indiqué que les créances de Sonelgaz s’accumulent annuellement à 74 milliards de dinars et que le vol d’électricité représente une facture annuelle de 8 à 10 milliards de dinars.
Chérif Bennaceur (Le Soir d'Algérie).