( j'avais tablé sur une chute du gouvernement pour cette fin de semaine....3 ministres viennent d'être renvoyés ). Le Roi tente le dialogue
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont encore une fois descendus vendredi dans les rues de Manama, la capitale de Bahreïn, pour réclamer des réformes politiques.
Il s'agit de l'un des plus importants rassemblements antigouvernementaux depuis le début de la révolte il y a deux semaines.
La foule a convergé vers la place de la Perle, devenue le symbole de la révolte, à l'appel des personnalités religieuses du pays, dont le cheikh Issa Kassem, le dignitaire chiite le plus respecté du pays.
« Nous ne voulons pas le dialogue pour le dialogue. Nous recherchons un changement fondamental au processus politique actuel fondé sur des demandes légitimes », a déclaré Issa Kassem lors de son sermon devant ses fidèles dans une mosquée du village de Diraz, un des centres de la contestation.
Ce vendredi avait été déclaré jour de deuil national par le gouvernement à la mémoire des manifestants tués le 14 février.
Ce geste est considéré comme une avancée par les opposants, mais « on peut aller plus loin, par exemple en donnant aux familles [des victimes] un temps d'antenne à la télévision nationale pour s'exprimer. Les médias d'État ont à peine couvert ces événements », a estimé Djassim Hussein, un député du bloc chiite Wefak.
Destitution de trois ministres
Le roi Issa al Khalifa de Bahreïn aurait limogé trois ministres qu'il tient pour responsable de l'aggravation de la crise que connaît son pays, selon la chaîne Al-Jazira qui cite une source anonyme.
La monarchie a proposé un dialogue avec l'opposition pour tenter de désamorcer la révolte. Mais les protestataires n'affichent pas les mêmes revendications, certains réclamant simplement des réformes démocratiques alors que d'autres souhaitent la chute du régime.
Les États-Unis ont en tout cas encouragé les discussions entre les différents partis. Tom Donilon, conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama, s'est entretenu jeudi avec le prince héritier pour exprimer « le soutien appuyé » de Washington au dialogue national et appeler à « la retenue » les forces de sécurité.
source radio canada
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont encore une fois descendus vendredi dans les rues de Manama, la capitale de Bahreïn, pour réclamer des réformes politiques.
Il s'agit de l'un des plus importants rassemblements antigouvernementaux depuis le début de la révolte il y a deux semaines.
La foule a convergé vers la place de la Perle, devenue le symbole de la révolte, à l'appel des personnalités religieuses du pays, dont le cheikh Issa Kassem, le dignitaire chiite le plus respecté du pays.
« Nous ne voulons pas le dialogue pour le dialogue. Nous recherchons un changement fondamental au processus politique actuel fondé sur des demandes légitimes », a déclaré Issa Kassem lors de son sermon devant ses fidèles dans une mosquée du village de Diraz, un des centres de la contestation.
Ce vendredi avait été déclaré jour de deuil national par le gouvernement à la mémoire des manifestants tués le 14 février.
Ce geste est considéré comme une avancée par les opposants, mais « on peut aller plus loin, par exemple en donnant aux familles [des victimes] un temps d'antenne à la télévision nationale pour s'exprimer. Les médias d'État ont à peine couvert ces événements », a estimé Djassim Hussein, un député du bloc chiite Wefak.
Destitution de trois ministres
Le roi Issa al Khalifa de Bahreïn aurait limogé trois ministres qu'il tient pour responsable de l'aggravation de la crise que connaît son pays, selon la chaîne Al-Jazira qui cite une source anonyme.
La monarchie a proposé un dialogue avec l'opposition pour tenter de désamorcer la révolte. Mais les protestataires n'affichent pas les mêmes revendications, certains réclamant simplement des réformes démocratiques alors que d'autres souhaitent la chute du régime.
Les États-Unis ont en tout cas encouragé les discussions entre les différents partis. Tom Donilon, conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama, s'est entretenu jeudi avec le prince héritier pour exprimer « le soutien appuyé » de Washington au dialogue national et appeler à « la retenue » les forces de sécurité.
source radio canada
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