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Des médecins d’ un hôpital, basé dans la ville de Xi'an, dans la province du Shaanxi (Chine, nord-ouest), ont réalisé la première greffe du visage dans le pays.
Le patient s'appelle Li Guoxing, 30 ans, qui avait été défiguré après avoir été attaqué par un ours il y a deux ans. Et la greffe a concerné les deux tiers de son visage.
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LYON (Reuters) - La seconde greffe partielle de visage réalisée par une équipe chinoise n'étonne pas le professeur Jean-Michel Dubernard, l'un des "pères" de la première mondiale de ce type d'opération.
"Je ne suis pas surpris que cette deuxième greffe partielle du visage ait été effectuée en Chine. Je l'attendais plutôt d'Angleterre ou des Etats-Unis mais les Chinois sont très bons dans le domaine de la microchirurgie", a-t-il déclaré.
"Je suis en tout cas très content que notre première ait été suivie, car notre but était bien celui-ci. Je savais qu'une deuxième greffe partielle du visage aurait lieu", a-t-il ajouté.
Des médecins chinois ont annoncé vendredi avoir réussi la seconde greffe de visage de l'histoire de la médecine sur un patient de trente ans attaqué et défiguré par un ours en 2004.
L'opération, qui a porté sur les deux tiers de son visage, a duré quatorze heures, a précisé l'agence Chine nouvelle.
"L'intervention était encore plus compliquée que pour la première greffe de visage pratiquée en France en novembre dernier", a déclaré Han Yan, numéro deux du service de chirurgie plastique de l'hôpital Xijing de Xian, la capitale du Shaanxi, où a eu lieu l'opération.
Pour le professeur Dubernard, cette seconde opération est particulièrement intéressante parce que les éléments du visage qui ont été greffés (l'orbite de l'oeil, l'extrémité du nez et les lèvres) étaient considérés "jusqu'ici très difficiles à transplanter".
"La seule question qui se pose aujourd'hui c'est à propos du protocole immunodépresseur (ndlr, le traitement anti-rejet de la greffe) que l'équipe chinoise a mis en place", a-t-il ajouté.
"Nous savons qu'ils ont déjà pratiqué plusieurs greffes de mains mais que certains patients ont arrêté leur traitement un an après l'opération. Il faut mettre ce point au clair."
La première greffe partielle mondiale du visage a été effectuée en France au CHU d'Amiens sous la direction de l'équipe du professeur Bernard Devauchelle, du CHU Amiens, en étroite collaboration avec l'équipe du professeur Jean-Michel Dubernard, du CHU de Lyon.
Isabelle Dinoire, 38 ans, défigurée par son chien, a bénéficié le 27 novembre d'une greffe du nez, de la joue et de la mâchoire après avoir été défigurée six mois plus tôt par une morsure de chien.
-Reuters
Le patient s'appelle Li Guoxing, 30 ans, qui avait été défiguré après avoir été attaqué par un ours il y a deux ans. Et la greffe a concerné les deux tiers de son visage.
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LYON (Reuters) - La seconde greffe partielle de visage réalisée par une équipe chinoise n'étonne pas le professeur Jean-Michel Dubernard, l'un des "pères" de la première mondiale de ce type d'opération.
"Je ne suis pas surpris que cette deuxième greffe partielle du visage ait été effectuée en Chine. Je l'attendais plutôt d'Angleterre ou des Etats-Unis mais les Chinois sont très bons dans le domaine de la microchirurgie", a-t-il déclaré.
"Je suis en tout cas très content que notre première ait été suivie, car notre but était bien celui-ci. Je savais qu'une deuxième greffe partielle du visage aurait lieu", a-t-il ajouté.
Des médecins chinois ont annoncé vendredi avoir réussi la seconde greffe de visage de l'histoire de la médecine sur un patient de trente ans attaqué et défiguré par un ours en 2004.
L'opération, qui a porté sur les deux tiers de son visage, a duré quatorze heures, a précisé l'agence Chine nouvelle.
"L'intervention était encore plus compliquée que pour la première greffe de visage pratiquée en France en novembre dernier", a déclaré Han Yan, numéro deux du service de chirurgie plastique de l'hôpital Xijing de Xian, la capitale du Shaanxi, où a eu lieu l'opération.
Pour le professeur Dubernard, cette seconde opération est particulièrement intéressante parce que les éléments du visage qui ont été greffés (l'orbite de l'oeil, l'extrémité du nez et les lèvres) étaient considérés "jusqu'ici très difficiles à transplanter".
"La seule question qui se pose aujourd'hui c'est à propos du protocole immunodépresseur (ndlr, le traitement anti-rejet de la greffe) que l'équipe chinoise a mis en place", a-t-il ajouté.
"Nous savons qu'ils ont déjà pratiqué plusieurs greffes de mains mais que certains patients ont arrêté leur traitement un an après l'opération. Il faut mettre ce point au clair."
La première greffe partielle mondiale du visage a été effectuée en France au CHU d'Amiens sous la direction de l'équipe du professeur Bernard Devauchelle, du CHU Amiens, en étroite collaboration avec l'équipe du professeur Jean-Michel Dubernard, du CHU de Lyon.
Isabelle Dinoire, 38 ans, défigurée par son chien, a bénéficié le 27 novembre d'une greffe du nez, de la joue et de la mâchoire après avoir été défigurée six mois plus tôt par une morsure de chien.
-Reuters
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