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Quand Sadi se donne en spectacle

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  • Quand Sadi se donne en spectacle

    Décidément, tous les subterfuges sont bons pour Saïd Sadi pour justifier sa déchéance politique. Après avoir accusé la société algérienne d’être rétrograde, cette fois-ci, Saïd Sadi s’en prend aux membres de la CNCD qui n’ont pas voulu le suivre dans une démarche incongrue qu’il veut imposer au détriment du dialogue, de la concertation et de l’avis de ses pairs.

    Cela relève du narcissisme. En effet, ces membres sont accusés par le premier responsable du RCD d’être une minorité manipulée par le régime. «Ce sont 5 associations sur les 30 que compte l’organisation. Elles ont préféré casser la coordination pour se ranger derrière un notable du FLN qui est Mehri. Ce dernier propose de réformer le régime, ce qui n’est pas l’objectif de la CNCD», a-t-il déclaré. Multipliant ses déclarations et ne cessant de faire le tour des plateaux de télévisions étrangères, réputées pour leurs campagnes de désinformation à l’encontre de l’Algérie, Saïd Sadi ne cherche qu’à se mettre sous les feux des projecteurs. Preuve en est, toutes ces provocations indignes d’un homme politique sensé et responsable renseignent, on ne peut mieux, que Sadi, est à court d’arguments et coupé de la réalité. Sinon, comment expliquer le fait qu’il se donne en spectacle en montant sur le toit d’une voiture appartenant à une institution de la République.

    Un spectacle désolant qui démontre qu’il joue à l’opposant avec les moyens de l’Etat, et surtout qu’il est atteint d’une dégénérescence politique chronique. Dans ce contexte, il y a lieu de préserver l’édifice démocratique, qui a été bâti à partir des évènements du 5 Octobre 1988, de ces comportements honteux et qui jette l’anathème sur la classe politique algérienne. A moins qu’il s’agit d’un nouvelle idéologie que Saïd Sadi veut lancer vaille que vaille : la voyoucratie. Pour revenir à la marche d’hier, une très faible mobilisation des citoyens a été observée, à la place des Martyrs où les responsables de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) ont décidé de braver, pour la troisième fois consécutive, l’interdiction des pouvoirs publics, en décidant d’inverser le sens de la marche de protestation, ce qui n’a pas été une si bonne idée.


    A 9h30, quelques groupes de manifestants, qui commençaient à se former au niveau de la place des Martyrs, point de rendez-vous, sont dispersés par les éléments des forces de sécurité. Vers 10h, un groupe de manifestants parvient à se former. Parmi eux, Saïd Sadi qui est monté sur une voiture de police beaucoup plus pour faire son show que de s’adresser à la foule. Les forces de l’ordre l’ont prié de descendre. Devant son obstination, il est descendu de force du toit de la voiture de police et dirigé vers les quelques manifestants qui s’y trouvaient. Ces derniers ont été repoussés jusqu’au niveau des escaliers donnant sur les Halles, alors que ceux qui sont restés à la place des Martyrs sont parvenus à attendre l’avenue Che Guevara.



    Toutefois, ils sont aussitôt encerclés par les forces anti-émeutes. Vers 11h, de l’autre côté de la rue, sous les arcades, une trentaine de jeunes pro-Bouteflika déferlent sur l’avenue, scandant des slogans et brandissant des portraits du président Bouteflika et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Les Algériens sont avec le Président, ils ne veulent pas d’une coordination des opportunistes.» Ils lancent des projectiles en direction des manifestants. La tension monte d’un cran. D’un côté, les «anti-pouvoir», de l’autre, les «pro-Bouteflika», et au milieu, les forces de l’ordre qui font tout pour éviter la confrontation entre les deux camps. Les affrontements sont évités de justesse après plusieurs manœuvres des forces anti-émeutes qui ont réussi à repousser les manifestants de la CNCD vers la place des Martyrs.



    Vers 11h55, Saïd Sadi constate l’échec de la marche. Avant de quitter les lieux, il prend le temps de s’adresser à la presse. Il déclare : «Le dispositif sécuritaire est la preuve que l’état d’urgence n’a pas été levé.» Les marcheurs quittent la place des Martyrs en promettant de revenir la semaine prochaine. Néanmoins, une dizaine de manifestants restent, entourés des éléments des forces de l’ordre. Ils scandent des slogans anti-pouvoir. Pour la troisième fois, les policiers ont pu empêcher la tenue d’une marche non autorisée sans avoir recours à la force.


    Mais contrairement aux deux précédentes manifestations, les services de l’ordre n’ont pas déployé les grands moyens : les militants de la CNCD n’ont pas répondu massivement à l’invitation de la coordination. La cause est due, sans aucun doute, à la scission de la CNCD en deux ailes. En effet, la LADDH, le Snapap, la Satef, SOS Disparus et Algérie Pacifique et de des membres fondateurs avaient décidé de ne pas prendre part à cette marche. Mohamed-Cherif Drifi et Raouf Aziri [/LEFT]

  • #2
    il fait honte aux algeriens en se trémoussant sur le toit d'une voiture de police,quelle honte il donne à l'etranger en voyant les dernieres images de lui.

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    • #3
      Boris Yeltsin est monté en Russie sur un char, pourquoi pas Saadi sur une voiture de police?


      Tout les moyens sont bons quand on veut s'adresser aux gens..
      Pas à la tique ..

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