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À la veille des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), le ministre des affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek a tenu un point de presse à l’école du 27-Février dans les camps des réfugiés Sahraouis de Tindouf. Dans son intervention, le chef de la diplomatie sahraouie n’est pas allé par trente six chemins pour dénoncer la barbarie ainsi que la répression marocaine exercée au quotidien sur les populations sahraouies.
Selon lui, les forces coloniales marocaines ne ratent aucune occasion afin de faire une démonstration de force contre des populations, qui ne demandent, à ses dires, que de recourir leur droit à la liberté. Et les preuves ne manquent pas, a-t-il enchainé. «Ce qui s’est passé ce 8 novembre à Gdeim Izik illustre parfaitement la politique répressive marocaine ».
Dans ce cadre, le ministre des affaires étrangères a affirmé que la sauvagerie marocaine a fait dans ce camp de toile des centaines de morts, des détenus et des blessés. Lors de ce même point de presse, Mohamed Salem Ould Salek n’a pas exclu «la reprise des armes par le peuple sahraoui épaulé dans sa quête pour la liberté par le Polisario, il ira jusqu’au bout de sa lutte et rien ne compte plus pour les sahraouis que le recouvrement total de leur indépendance».
«Cette année est celle du congrès national du Polisario, notre patience a atteint ses limites, nous attendrons la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU et d’ici là, si aucun avancement positif n’a été enregistré vis-à-vis notre droit à l’autodétermination, l’avenir sera houleux pour le Maroc et le soutien inconditionnel de la France à ce dernier le mènera directement dans des zones de turbulences que le monarque seul regrettera», a-t-il souligné.
Et d’ajouter : Toutes les options sont envisageables, le peuple sahraoui n’accepte plus qu’on lui confisque ses droits. Il est inacceptable que la Rasd et son peuple ne se jouissent pas de leurs droits. Ce message, nous voulons qu’il soit bien traduit par la communauté internationale qui devrait désormais assumer ses responsabilités s’agissant de notre droit indéniable à l’autodétermination.
Abordant l’accord de pêche signé entre le Maroc et la Communauté européenne, le ministre des affaires étrangères estime que là aussi le gouvernement espagnol devrait assumer ses responsabilités, c’est un accord que nous considérons comme étant contre la volonté du peuple sahraoui et il est illégal.
Le Maroc n’a pas à exercer une quelconque souveraineté sur les territoires sahraouis. Ce que nous considérons comme étant un vol et un viol des lois internationales. Nous lançons un appel aux Institutions démocratiques européennes afin de ne pas ratifier cet accord. Mohamed Salem Ould Salek a conclu son intervention en soulignant que le règne du Maroc au Sahara Occidental n’est qu’une question de temps et d’espérer que les derniers événements qui ont secoué la Tunisie et la Lybie serviront de leçons aux marocain.
De notre envoyé spécial à Tindouf, Farid Houali
Selon lui, les forces coloniales marocaines ne ratent aucune occasion afin de faire une démonstration de force contre des populations, qui ne demandent, à ses dires, que de recourir leur droit à la liberté. Et les preuves ne manquent pas, a-t-il enchainé. «Ce qui s’est passé ce 8 novembre à Gdeim Izik illustre parfaitement la politique répressive marocaine ».
Dans ce cadre, le ministre des affaires étrangères a affirmé que la sauvagerie marocaine a fait dans ce camp de toile des centaines de morts, des détenus et des blessés. Lors de ce même point de presse, Mohamed Salem Ould Salek n’a pas exclu «la reprise des armes par le peuple sahraoui épaulé dans sa quête pour la liberté par le Polisario, il ira jusqu’au bout de sa lutte et rien ne compte plus pour les sahraouis que le recouvrement total de leur indépendance».
«Cette année est celle du congrès national du Polisario, notre patience a atteint ses limites, nous attendrons la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU et d’ici là, si aucun avancement positif n’a été enregistré vis-à-vis notre droit à l’autodétermination, l’avenir sera houleux pour le Maroc et le soutien inconditionnel de la France à ce dernier le mènera directement dans des zones de turbulences que le monarque seul regrettera», a-t-il souligné.
Et d’ajouter : Toutes les options sont envisageables, le peuple sahraoui n’accepte plus qu’on lui confisque ses droits. Il est inacceptable que la Rasd et son peuple ne se jouissent pas de leurs droits. Ce message, nous voulons qu’il soit bien traduit par la communauté internationale qui devrait désormais assumer ses responsabilités s’agissant de notre droit indéniable à l’autodétermination.
Abordant l’accord de pêche signé entre le Maroc et la Communauté européenne, le ministre des affaires étrangères estime que là aussi le gouvernement espagnol devrait assumer ses responsabilités, c’est un accord que nous considérons comme étant contre la volonté du peuple sahraoui et il est illégal.
Le Maroc n’a pas à exercer une quelconque souveraineté sur les territoires sahraouis. Ce que nous considérons comme étant un vol et un viol des lois internationales. Nous lançons un appel aux Institutions démocratiques européennes afin de ne pas ratifier cet accord. Mohamed Salem Ould Salek a conclu son intervention en soulignant que le règne du Maroc au Sahara Occidental n’est qu’une question de temps et d’espérer que les derniers événements qui ont secoué la Tunisie et la Lybie serviront de leçons aux marocain.
De notre envoyé spécial à Tindouf, Farid Houali
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