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Le gouvernement algérien veut prendre son temps pour le changement

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    Le gouvernement algérien veut prendre son temps pour le changement

    Alger estime que l’échec des manifestations l’autorise à mener le changement à une allure qui ne met pas en danger la stabilité de l’État

    Les autorités algériennes ont eu une très mauvaise publicité, samedi 26 février, pour le premier jour effectif de la levée de l’état d’urgence instauré en 1992. L’image a fait le tour du monde : celle du docteur Sadi, président du RCD, parti d’opposition moderniste, et député à l’Assemblée nationale, jeté violemment par des policiers du toit d’une voiture où il s’était hissé pour haranguer ses troupes sur la place des Martyrs à Alger.

    Le ministre de l’intérieur, Daho Ould Kablia, avait annoncé trois jours auparavant sur France 24 que la marche de protestation serait interdite, même sans état d’urgence. Un impressionnant dispositif de forces de police s’est donc chargé d’étouffer l’initiative de la marche, la troisième lancée par la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), qui a réuni une centaine de personnes.

    « Nous reviendrons », ont crié les militants. Le pouvoir ne cache pas sa satisfaction d’avoir montré que la situation en Algérie « est différente de la Tunisie et de l’Égypte ». « Nous avons une distribution des revenus plus équitable », affirme le ministre de l’intérieur.
    Le gouvernement n'a annoncé que deux mesures d’apaisement

    « Maintenant que ces tentatives de mobiliser dans la rue ont été empêchées, le pouvoir croit avoir passé le plus dur. La réforme politique attendra », estime Nadir Kouache, signataire d’un des appels pour le changement démocratique en Algérie.

    Le président Bouteflika a laissé entendre à Jean Pierre Raffarin en visite à Alger le 20 février qu’il préparait des « mesures audacieuses » d’ouverture démocratique. Les événements sont, depuis, venus donner raison aux sceptiques. Le conseil des ministres du 22 février n’a rien annoncé de plus que les deux mesures d’apaisement, levée de l’état d’urgence et ouverture de l’antenne à l’opposition légale, prises le 3 février dernier.

    Or, au-delà du fort enjeu symbolique de la levée de l’état d’urgence, les mesures réelles d’ouverture se situent ailleurs, dans la liberté de marcher dans Alger, la légalisation des partis politiques, la création de radios libres, l’annonce d’un agenda électoral, etc. Sur tous ces fronts, rien n’a bougé.
    Bouteflika "onscient que l’heure du changement est arrivée"

    ontrairement aux rumeurs, les cinq partis politiques qui attendent leurs agréments depuis des années n’ont pas reçu leur sésame. « Nous le ferons le moment venu », s’est contenté de dire, sans sourciller, le ministre de l’intérieur au micro de la chaîne française. Le gouvernement a choisi de concentrer sa réponse à la tension sur le seul terrain social en multipliant les mesures d’aide à l’emploi et à la création d’entreprises.

    « Un choix confortable, qui puise dans la rente pétrolière et qui refuse de reconnaître que le problème est politique », déplore un manifestant. « Le président Bouteflika est conscient que l’heure du changement est arrivée. Il veut assurer lui-même la transition à son propre régime, à l’allure qui ne met pas en danger la stabilité de l’État », a précisé une source proche de la présidence algérienne.

    Amine KADI, à Alger

    http://www.la-croix.com/Le-gouvernem.../2456918/55351
    Dernière modification par mohoo, 27 février 2011, 19h04.

  • #2
    Azul,en tous cas si soulevement y as le regime ne tiendras pas 1 semaine,le regime voit se qui se passe autour de lui et voit le comportement de la comunaute international,ce que pourait faire le regime ceux qui sont tombe ben ali,moubarak,l ont fait et ca n as pas marche,,poiur kadafou la cour penal,donc le regime ne tiendra pas une semaine en cas de soulevement,et faisant confiance a l incapacite du regime a regler les problemes des Algeriens,ce n est qu une questionde temps.

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    • #3
      Le gouvernement algérien veut prendre son temps pour le changement

      prendre son temps, c'est la spécialité du gouvernement.
      la curiosité est un vilain défaut.

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