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Des projets plein la tête

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  • Des projets plein la tête

    Bonjour, dommage pour le pays dans lequel il a effectué sa formation, quelques années de travail aurait pu être profitable pour le pays d'accueil et le pays d'origine qui n'est pas loin, on ne lui laisse guère le choix de partir pour l'Amérique du Nord.
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    Féru d’informatique, il complète son bagage technique acquis en Tunisie par une formation au management, en France. Un début de carrière volontairement expatrié pour mieux rentrer au pays.

    Ingénieur diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Tunis (Insat), Marouane Ben Jemâa a intégré un mastère de l’Institut national des télécommunications d’Évry, une grande école française, et travaille aujourd’hui, à 26 ans, comme stagiaire chez BMW Financial Services, filiale bancaire du constructeur automobile allemand. Basé à Paris, son contrat d’assistant chef de projet court sur un an. Le temps d’engranger de l’expérience au sein d’un groupe international, avant de rentrer en Tunisie pour se lancer. Il a déjà cerné les contours de son projet : l’automobile et les nouvelles technologies. Plus tard, quand il aura fait ses preuves et qu’il se sera imposé, il rejoindra peut-être le groupe familial.

    Élève doué au lycée Menzah-VI de Tunis, et féru d’informatique, Marouane a rejoint la « prépa intégrée » de l’Insat à l’automne 1998, une fois son bac maths en poche. Il n’était pas très chaud pour faire une prépa en France. « Je ne doutais pas trop de mes capacités, mais j’avais peur de craquer à cause de la pression et de l’éloignement. Et je n’aimais pas l’idée de ne pas savoir dans quelle école j’allais atterrir à cause des aléas du concours. L’Insat venait de se créer, fruit d’un partenariat franco-tunisien, il avait de gros moyens et jouissait déjà d’une bonne renommée. En outre, il proposait une spécialité en informatique appliquée aux télécoms. Mon projet de fin d’études de premier cycle [le premier CD-ROM multimédia sur la Tunisie, NDLR], réalisé avec quatre amis, a été primé, et même commercialisé. »

    Marouane effectue alors un stage de fin d’études à Paris, chez Téléperformance, le leader mondial des centres d’appels, et décroche ensuite un mastère spécialisé en systèmes d’information appliqués au management, à l’INT Management d’Évry, en région parisienne. « Je voulais devenir polyvalent et acquérir une double compétence, afin de pouvoir évoluer à tous les postes. Cela passait par une maîtrise du marketing, de la finance, et de la gestion de projet. Plusieurs personnes, dont mon père, m’ont confirmé qu’un bon CV d’ingénieur, comprend une touche managériale. Celle qui manque à notre formation technique. »

    Jeune diplômé, il postule à un premier job dans une société d’informatique française. L’échec lui reste encore en travers de la gorge : « J’avais les compétences et le profil, et j’étais sur le point de signer le contrat de pré-embauche quand la DRH m’a appelé pour me demander si je possédais la nationalité française. Et comme ce n’était pas le cas… C’est du racisme à peine déguisé. La France prône la liberté et la fraternité, et elle te rejette parce que tu es différent. C’est décevant. Si je devais maintenant continuer à l’étranger, j’irais voir ailleurs, en Angleterre ou aux États-Unis, en Californie, parce que je sais qu’au moins, là-bas, on juge les gens sur leur valeur, et pas sur des critères arbitraires comme le pays d’origine... »

    2004 Ingénieur de l’Insat, à Tunis

    2005 Mastère à l’INT Management d’Évry (France)

    2006 Assistant chef de projet chez BMW Financial Services, à Paris.

    Par Samy Ghorbal
    9 avril 2006 Jeune Afrique
    Dernière modification par zek, 17 avril 2006, 16h57.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    après

    je ne comprend pas trop votre sujet
    et puis parès
    qu'es ce quelle a de spéciale cette personne
    c'est une personne comme toutes les autres
    et je pense que vous trouverai des milliers
    qui ont un cursus encore meilleur que cette personne
    tunisien ou autre
    et qui de plus ne se vantede rien
    a plus

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    • #3
      Le sujet est simple à comprendre, la France à besoin de gens qualifiés, on fait appel aux étudiants étrangers et ensuite on ne leurs donne pas de boulot pour acquérir une petite expérience pour que ces étudiants puissent se lancer dans le pays d'accueil ou d'origine.
      Et aprés les politiques disent qu'ils ont besoin d'une immigration choisie.
      Dernière modification par zek, 17 avril 2006, 17h08.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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