Une intervention militaire contre l'Iran serait plus dommageable aux intérêts américains que l'actuelle guerre en Irak, ont averti deux ex-spécialistes du Conseil national de sécurité américain. Elle ne pourrait déboucher que sur une escalade.
Téhéran pourrait dans un premier temps s'attaquer aux installations pétrolifères et aux tankers ce qui auraient pour résultat de faire bondir les prix du pétrole au dessus des 80 dollars le baril, écrivent Richard Clarke et Stevens Simon, chargés de coordonner la lutte contre le terrorisme sous l'administration Clinton et Bush, dans le "New York Times".
Plus probablement l'Iran pourrait utiliser son réseau terroriste pour s'en prendre à des cibles américaines dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis mêmes. "L'Iran dispose de forces de loin supérieures à celle d'Al Qaïda", relèvent les deux experts.
"L'organisation terroriste libanaise du Hezbollah a une dimension mondiale et a été dans le passé un instrument de l'Iran", disent-ils.
Ils notent que l'Iran est capable de rendre la situation en Irak bien plus compliquée pour les Etats-Unis qu'elle ne l'est déjà. "La brigade Badr et d'autres milices chiites pourraient lancer une campagne plus meurtrière contre les troupes américaines et britanniques. Il y a tout lieu de croire que l'Iran est prêt à une riposte", ajoutent encore les deux experts.
Le "Sunday Times" britannique abonde dans le même sens. Selon lui, l'Iran a formé près de 40'000 kamikazes prêts à frapper des objectifs britanniques ou américains si les installations nucléaires du pays faisaient l'objet d'une attaque militaire.
L'hebdomadaire cite Hassan Abbasi, un responsable des Gardiens de la Révolution iranienne, selon qui 29 cibles occidentales potentielles ont été déterminées. "Nous sommes prêts à attaquer des points sensibles américains et britanniques", dont certains "tout près" de la frontière entre l'Iran et l'Irak, aurait-t-il déclaré dans un discours, dont le journal affirme avoir écouté un enregistrement.
Dans une station de recrutement pour ces commandos suicide à Téhéran, les volontaires ont dû indiquer s'ils préféraient attaquer des cibles américaines en Irak ou des cibles israéliennes, affirme encore l'hebdomadaire britannique.
- SWInfo
Téhéran pourrait dans un premier temps s'attaquer aux installations pétrolifères et aux tankers ce qui auraient pour résultat de faire bondir les prix du pétrole au dessus des 80 dollars le baril, écrivent Richard Clarke et Stevens Simon, chargés de coordonner la lutte contre le terrorisme sous l'administration Clinton et Bush, dans le "New York Times".
Plus probablement l'Iran pourrait utiliser son réseau terroriste pour s'en prendre à des cibles américaines dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis mêmes. "L'Iran dispose de forces de loin supérieures à celle d'Al Qaïda", relèvent les deux experts.
"L'organisation terroriste libanaise du Hezbollah a une dimension mondiale et a été dans le passé un instrument de l'Iran", disent-ils.
Ils notent que l'Iran est capable de rendre la situation en Irak bien plus compliquée pour les Etats-Unis qu'elle ne l'est déjà. "La brigade Badr et d'autres milices chiites pourraient lancer une campagne plus meurtrière contre les troupes américaines et britanniques. Il y a tout lieu de croire que l'Iran est prêt à une riposte", ajoutent encore les deux experts.
Le "Sunday Times" britannique abonde dans le même sens. Selon lui, l'Iran a formé près de 40'000 kamikazes prêts à frapper des objectifs britanniques ou américains si les installations nucléaires du pays faisaient l'objet d'une attaque militaire.
L'hebdomadaire cite Hassan Abbasi, un responsable des Gardiens de la Révolution iranienne, selon qui 29 cibles occidentales potentielles ont été déterminées. "Nous sommes prêts à attaquer des points sensibles américains et britanniques", dont certains "tout près" de la frontière entre l'Iran et l'Irak, aurait-t-il déclaré dans un discours, dont le journal affirme avoir écouté un enregistrement.
Dans une station de recrutement pour ces commandos suicide à Téhéran, les volontaires ont dû indiquer s'ils préféraient attaquer des cibles américaines en Irak ou des cibles israéliennes, affirme encore l'hebdomadaire britannique.
- SWInfo
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